Peine de mort et châtiments
Page 1 sur 1 • Partagez
Peine de mort et châtiments
L'exécution de Damiens, qui voulut assassiner ( avec un canif ! ) le roi Louis XV :
Bras, cuisses, et gras des jambes furent brûlés au feu de souffre, et sur les endroits tenaillés, on jeta du plomb fondu, de l'huile bouillante et de la poix résine brûlante. Ensuite il subit l’écartèlement, les chevaux l'ayant démembré pendant une heure en vain, on dut les changer tant Damiens était robuste. Les os des fémurs furent déboîtés et les deux jambes ramenées le long des côtes. Les quatre chevaux se trouvèrent tirer parallèlement ; les membres s'étendaient mais sans subir la moindre lacération. Il faut en finir, le bourreau s'approche et coupe rapidement les tendons, les quatre membres tombent à terre. Tout ce qui reste de Damiens quand il est jeté au bûcher n'est qu'un tronc dont la poitrine se soulève et dont les lèvres bougent ...
Mais ce qu'on sait moins, c'est pourquoi Robert Damiens voulut assassiner ce roi :
la tentative d'assassinat du Roi Louis xv par Robert François Damiens, n'est pas politique (jésuite vs janséniste), ni l'oeuvre d'un fou sorti de nulle part, mais une affaire de mœurs ; en effet, l'enlèvement d'enfants, qu'on a fait passer pour aller remplir soit-disant des colonies, servait en fait, via l'hôpital général, comme réserve d'enfants pour partouzes pédophiles entre magistrats, type les 120 journées de Sodome, et le Roi n'y pouvait rien faire. Tout ça initié par Madame de Pompadour qui, ne pouvant plus forniquer avec le Roi, a commencé à lui fournir des petites filles, que des hommes de main, payés pour cette besogne, enlevaient sans vergogne sur le chemin du retour. Enfin, c'est ce que croyait Damiens.
Bras, cuisses, et gras des jambes furent brûlés au feu de souffre, et sur les endroits tenaillés, on jeta du plomb fondu, de l'huile bouillante et de la poix résine brûlante. Ensuite il subit l’écartèlement, les chevaux l'ayant démembré pendant une heure en vain, on dut les changer tant Damiens était robuste. Les os des fémurs furent déboîtés et les deux jambes ramenées le long des côtes. Les quatre chevaux se trouvèrent tirer parallèlement ; les membres s'étendaient mais sans subir la moindre lacération. Il faut en finir, le bourreau s'approche et coupe rapidement les tendons, les quatre membres tombent à terre. Tout ce qui reste de Damiens quand il est jeté au bûcher n'est qu'un tronc dont la poitrine se soulève et dont les lèvres bougent ...
Mais ce qu'on sait moins, c'est pourquoi Robert Damiens voulut assassiner ce roi :
la tentative d'assassinat du Roi Louis xv par Robert François Damiens, n'est pas politique (jésuite vs janséniste), ni l'oeuvre d'un fou sorti de nulle part, mais une affaire de mœurs ; en effet, l'enlèvement d'enfants, qu'on a fait passer pour aller remplir soit-disant des colonies, servait en fait, via l'hôpital général, comme réserve d'enfants pour partouzes pédophiles entre magistrats, type les 120 journées de Sodome, et le Roi n'y pouvait rien faire. Tout ça initié par Madame de Pompadour qui, ne pouvant plus forniquer avec le Roi, a commencé à lui fournir des petites filles, que des hommes de main, payés pour cette besogne, enlevaient sans vergogne sur le chemin du retour. Enfin, c'est ce que croyait Damiens.
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Autre exemple ( notre sensibilité n'était pas celle de nos ancêtres )
Le plus grand "péché", en Histoire, est l'anachronisme :-)
Assez souvent, aux 10ème ou 11ème siècles, les suspects de meurtre ou de vol étaient torturés : c'était une excellente méthode pour les faire avouer.
Or, ces tortures les affaiblissaient considérablement, et , comme l'époque n'était pas tendre avec les condamnés à mort, on leur donnait bien peu à boire et à manger avant leur exécution publique ( généralement, par pendaison haut et court ).
Mais un grand seigneur jugea que cela nuisait à la qualité du spectacle : on conduisait à la potence des condamnés qui étaient déjà à demi-morts des suites des mauvais traitements qu'ils avaient subis, et ces suppliciés gigotaient bien peu lorsqu'ils étaient pendus à la corde. Le bon public qui assistait à leurs dernières représentations se sentait frustré.
Donc, ce grand seigneur eut l'idée de faire nourrir convenablement les futurs condamnés à mort les jours qui précédaient leur exécution, et de leur donner beaucoup à boire ( du vin, bien sûr ) . C'est donc tout ragaillardis que les condamnés à mort se dirigeaient vers la corde, et c'est bien plus longtemps qu'ils gigotaient, entre deux hoquets de vin, au bout de leurs cordes . Le public apprécia bien mieux le spectacle .
Le plus grand "péché", en Histoire, est l'anachronisme :-)
Assez souvent, aux 10ème ou 11ème siècles, les suspects de meurtre ou de vol étaient torturés : c'était une excellente méthode pour les faire avouer.
Or, ces tortures les affaiblissaient considérablement, et , comme l'époque n'était pas tendre avec les condamnés à mort, on leur donnait bien peu à boire et à manger avant leur exécution publique ( généralement, par pendaison haut et court ).
Mais un grand seigneur jugea que cela nuisait à la qualité du spectacle : on conduisait à la potence des condamnés qui étaient déjà à demi-morts des suites des mauvais traitements qu'ils avaient subis, et ces suppliciés gigotaient bien peu lorsqu'ils étaient pendus à la corde. Le bon public qui assistait à leurs dernières représentations se sentait frustré.
Donc, ce grand seigneur eut l'idée de faire nourrir convenablement les futurs condamnés à mort les jours qui précédaient leur exécution, et de leur donner beaucoup à boire ( du vin, bien sûr ) . C'est donc tout ragaillardis que les condamnés à mort se dirigeaient vers la corde, et c'est bien plus longtemps qu'ils gigotaient, entre deux hoquets de vin, au bout de leurs cordes . Le public apprécia bien mieux le spectacle .
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Vous savez tous, bien sûr, ce qu'est un "bourreau".
Mais savez-vous qu'en France, il y a eu, à une certaine époque, des "bourrelles" ?
J'ai trouvé l'histoire ci-dessous dans " Histoire des Françaises", d'Alain Decaux, et j'en ai fait un résumé :
Vous ne connaissez pas Hélène Gillet ? C'était une jeune fille qui vivait en 1625, au temps de Louis XIII, à Bourg-en-Bresse.
Quand je dis "vivais" en 1625, il faut savoir qu'elle a bien failli mourir - de mort violente - en 1625. Elle était accusée ( avec raison ) du crime d'infanticide et, comme son père avait des relations, elle échappa à la pendaison, mais ne coupa pas à la décapitation.
Enfin, si, elle y coupa et n'eut pas la tête tranchée mais fut graciée . Elle eut de la chance. Le bourreau était fiévreux, tremblotant et d'ailleurs, s'excusa par avance auprès de la fille Gillet pour sa probable maladresse.
Il avait raison : le premier coup d'épée qu'il donna entama l'épaule gauche de la suppliciée.
Le deuxième ne fit qu'effleurer le cou.
Se voyant trop maladroit, il s'enfuit, saute de l'échafaud. Mais sa femme, bourrelle occasionnelle, le remplace au pied levé. Comme elle ne sait pas se servir d'une épée, elle prend une corde, la passe au cou de la fille Gillet et cherche à l'étrangler. Mais la condamnée se débat et parvient à lui faire lâcher prise. Alors la bourrelle lui donne des coups de pied sur l'estomac, sur les mains et cherche à l'étrangler à mains nues.
Mais le public, toujours nombreux à ce genre de spectacle, lui jette des pierres.
Alors la bourrelle tire la fille Gillet vers elle et, avec des ciseaux ( qui ont servi à couper les cheveux ) elle veut lui couper la gorge. Comme elle n'y arrive pas, elle plante les ciseaux dans le ventre de la condamnée.
Mais le public s'apitoie : la bourrelle est obligée de se cacher auprès de son mari, au pied de l'échafaud. D'où le bon public les déloge pour les lapider.
Quant à la fille Gillet, elle sera graciée par Louis XIII.
Mais savez-vous qu'en France, il y a eu, à une certaine époque, des "bourrelles" ?
J'ai trouvé l'histoire ci-dessous dans " Histoire des Françaises", d'Alain Decaux, et j'en ai fait un résumé :
Vous ne connaissez pas Hélène Gillet ? C'était une jeune fille qui vivait en 1625, au temps de Louis XIII, à Bourg-en-Bresse.
Quand je dis "vivais" en 1625, il faut savoir qu'elle a bien failli mourir - de mort violente - en 1625. Elle était accusée ( avec raison ) du crime d'infanticide et, comme son père avait des relations, elle échappa à la pendaison, mais ne coupa pas à la décapitation.
Enfin, si, elle y coupa et n'eut pas la tête tranchée mais fut graciée . Elle eut de la chance. Le bourreau était fiévreux, tremblotant et d'ailleurs, s'excusa par avance auprès de la fille Gillet pour sa probable maladresse.
Il avait raison : le premier coup d'épée qu'il donna entama l'épaule gauche de la suppliciée.
Le deuxième ne fit qu'effleurer le cou.
Se voyant trop maladroit, il s'enfuit, saute de l'échafaud. Mais sa femme, bourrelle occasionnelle, le remplace au pied levé. Comme elle ne sait pas se servir d'une épée, elle prend une corde, la passe au cou de la fille Gillet et cherche à l'étrangler. Mais la condamnée se débat et parvient à lui faire lâcher prise. Alors la bourrelle lui donne des coups de pied sur l'estomac, sur les mains et cherche à l'étrangler à mains nues.
Mais le public, toujours nombreux à ce genre de spectacle, lui jette des pierres.
Alors la bourrelle tire la fille Gillet vers elle et, avec des ciseaux ( qui ont servi à couper les cheveux ) elle veut lui couper la gorge. Comme elle n'y arrive pas, elle plante les ciseaux dans le ventre de la condamnée.
Mais le public s'apitoie : la bourrelle est obligée de se cacher auprès de son mari, au pied de l'échafaud. D'où le bon public les déloge pour les lapider.
Quant à la fille Gillet, elle sera graciée par Louis XIII.
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Pas facile la vie de bourrelle, de bourreau, de bourrin..;-) Je connaissais l'histoire d'Hélène Gillet..Pas ces "anecdotes" sur la Pompadour, dignes d'une Montespan..;-)
Merci Haroun..
Merci Haroun..
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Par ailleurs, faut pas croire que les "spectateurs" étaient insensibles . Lors du supplice de Damiens, après un certain temps, les gens qui fouettaient les chevaux furent fatigués. Afin de leur donner du courage, il se trouva des personnes dans la foule pour leur porter de l'alcool :-)Aurore a écrit:Pas facile la vie de bourrelle, de bourreau, de bourrin..;-) Je connaissais l'histoire d'Hélène Gillet..Pas ces "anecdotes" sur la Pompadour, dignes d'une Montespan..;-)
Merci Haroun..
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Il faut bien comprendre que ce qui nous choque aujourd'hui et avec raison, était fort bien "reçu" à cette époque là... Aujourd'hui on a la télé !
Oui, méfions nous de l'anachronisme en Histoire...
Oui, méfions nous de l'anachronisme en Histoire...
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
C'est une époque où on brûlait des femmes sous prétexte qu'elles utilisaient des herbes pour guérir, inconnues du commun des mortels.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Peine de mort et châtiments
Oui, Nadou..Mais certaines femmes - sous des allures de guérisseuse- , telle la Voisin, sacrifiaient les nouveaux-nés et n'hésitaient pas à commettre le pire..Nadou a écrit:C'est une époque où on brûlait des femmes sous prétexte qu'elles utilisaient des herbes pour guérir, inconnues du commun des mortels.
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Les "chasses aux sorcières" existent de tous temps ( il me semble que Cicéron en parle déjà ! ) mais connurent des périodes particulièrement virulentes . Dans nos régions, ce fut le XVI ème siècle ( la Renaissance ! ), particulièrement en Allemagne.Aurore a écrit:Oui, Nadou..Mais certaines femmes - sous des allures de guérisseuse- , telle la Voisin, sacrifiaient les nouveaux-nés et n'hésitaient pas à commettre le pire..Nadou a écrit:C'est une époque où on brûlait des femmes sous prétexte qu'elles utilisaient des herbes pour guérir, inconnues du commun des mortels.
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
La barbarie aussi existe de tous temps : en 1800, Kléber, un général de Bonaparte, fut assassiné en Egypte. Le coupable fut condamné par le Conseil de guerre français à être empalé vif !
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Aurore a écrit:Oui, Nadou..Mais certaines femmes - sous des allures de guérisseuse- , telle la Voisin, sacrifiaient les nouveaux-nés et n'hésitaient pas à commettre le pire..Nadou a écrit:C'est une époque où on brûlait des femmes sous prétexte qu'elles utilisaient des herbes pour guérir, inconnues du commun des mortels.
Les cruautés de celle-ci ne condamnent pas toutes les autres.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Peine de mort et châtiments
Mais il y'en eu d'autres, moins célèbres...D'où un fort climat de suspicion, de rivalité, de jalousie, de dénonciation...Au sein même d'une famille..Moralité..En ces temps reculés, valait mieux prévenir que guérir..
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
C´est pas une lecture réjouissante par ce temps pluvieux et maussade
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Bien sur que non ! Vous avez de la pluie ? Veinarde ! J'ai beau chanter tous les matins dans ma salle de bain, pas une goutte d'eau depuis trois mois !
Invité- Invité
Re: Peine de mort et châtiments
Bof, c'est un sujet de conversation comme un autre. Zapata était-il partisan de la peine de mort ? Je crois que oui Un sujet de conversation comme un autre. Il faut reconnaître que -et c'est un progrès moral - la peine de mort est de moins en moins appliquée ( il y a 21 siècles, Crassus fit crucifier plus de 5000 partisans de Spartacus ! ). Mais, d'un autre côté, les guerres sont de plus en plus meurtrières.elaine a écrit:C´est pas une lecture réjouissante par ce temps pluvieux et maussade
Invité- Invité
Sujets similaires
» DEHORS, DEHORS et DEHORS + RETOUR PARTIEL A LA PEINE DE MORT...
» J'ai beaucoup d'peine ...
» Remise de peine..
» De Villiers à la peine.
» Poutine peine a trouver de la chair à canon.
» J'ai beaucoup d'peine ...
» Remise de peine..
» De Villiers à la peine.
» Poutine peine a trouver de la chair à canon.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum