Par ici les poètes
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Par ici les poètes
J´ai demandé ...
J’ai demandé à la vie de me donner la force:
elle m’a donné des épreuves à traverser.
J’ai demandé à la vie de me donner la sagesse:
elle m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé à la vie de me donne la richesse:
elle m’a donné un cerveau et deux bras pour travailler.
J’ai demandé à la vie de me donner du courage:
elle m’a donné des défis à relever.
J’ai demandé à la vie de me donner de l’amour:
elle a mis sur mon chemin des gens difficiles à comprendre.
Dans ma vie je n’ai jamais reçu ce que j’ai demandé,
mais j’ai toujours obtenu la force de me relever de toutes les épreuves
(Auteur inconnu)
J’ai demandé à la vie de me donner la force:
elle m’a donné des épreuves à traverser.
J’ai demandé à la vie de me donner la sagesse:
elle m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé à la vie de me donne la richesse:
elle m’a donné un cerveau et deux bras pour travailler.
J’ai demandé à la vie de me donner du courage:
elle m’a donné des défis à relever.
J’ai demandé à la vie de me donner de l’amour:
elle a mis sur mon chemin des gens difficiles à comprendre.
Dans ma vie je n’ai jamais reçu ce que j’ai demandé,
mais j’ai toujours obtenu la force de me relever de toutes les épreuves
(Auteur inconnu)
.
elaine- Invité
Re: Par ici les poètes
La vie n'a pas beaucoup aidé à avancer, seuls les épreuves ont pu continuer le chemin .
L'auteur inconnu n'a pas eu beaucoup de chance. D'autres, en ont beaucoup plus.
Pourquoi ?
L'auteur inconnu n'a pas eu beaucoup de chance. D'autres, en ont beaucoup plus.
Pourquoi ?
CTMOI- Messages : 135
Date d'inscription : 09/08/2017
Le cancre
Le cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
Jacques PRÉVERT
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
Jacques PRÉVERT
Invité- Invité
Aimer, c'est vouloir le bonheur de l'autre.
Aimer, c'est vouloir le bonheur de l'autre.
L'amour n'est jamais contrainte.
Il est joie, liberté, force.
Et c'est l'amour qui tue l'angoisse.
Là où l'amour manque naissent la peur et l'ennui.
L'amour est emportement.
L'amour est enthousiasme.
L'amour est risque.
N'aiment et ne sont pas aimés
ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L'amour est générosité, l'amour est prodigalité, l'amour est échange.
Qui donne beaucoup, reçoit beaucoup en fin de compte.
Car nous possédons ce que nous donnons.
Aimer ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer,
mais l'accompagner dans sa course, l'aider.
Savoir accepter l'autre tel qu'il est.
Etre joyeux du bonheur qu'il trouve.
L'aimer dans sa totalité : pour ce qu'il est,
laideur et beauté, défauts et qualités.
Voilà les conditions de l'amour, de l'entente.
Car l'amour est vertu d'indulgence,
de pardon et de respect de l'autre.
(Martin Gray)
L'amour n'est jamais contrainte.
Il est joie, liberté, force.
Et c'est l'amour qui tue l'angoisse.
Là où l'amour manque naissent la peur et l'ennui.
L'amour est emportement.
L'amour est enthousiasme.
L'amour est risque.
N'aiment et ne sont pas aimés
ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L'amour est générosité, l'amour est prodigalité, l'amour est échange.
Qui donne beaucoup, reçoit beaucoup en fin de compte.
Car nous possédons ce que nous donnons.
Aimer ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer,
mais l'accompagner dans sa course, l'aider.
Savoir accepter l'autre tel qu'il est.
Etre joyeux du bonheur qu'il trouve.
L'aimer dans sa totalité : pour ce qu'il est,
laideur et beauté, défauts et qualités.
Voilà les conditions de l'amour, de l'entente.
Car l'amour est vertu d'indulgence,
de pardon et de respect de l'autre.
(Martin Gray)
Invité- Invité
À 20 ans, on a la vie devant soi.
À 20 ans, on a la vie devant soi.
La route sera-t-elle belle ?
Pour la parcourir, on s'entourera d'amis, d'un conjoint ou d'une conjointe,
d'enfants peut-être…
On travaillera. On aura des projets, des rêves. Et vogue la galère !
Mais, que faisons-nous là ? Et pour combien de temps encore ?
Et puis un jour, devant son miroir, on découvre que l'on est devenu vieux.
Que nos souvenirs sont maintenant plus nombreux que nos projets.
Et que la personne avec qui vous avez partagé votre vie a pris des rides elle aussi.
Nous voilà tout à coup fragilisés. Le corps a des ratés; notre raison aussi.
Les jours se soustraient les uns des autres à la vitesse de l'éclair.
On voit mourir autour de soi des êtres qui nous étaient chers et précieux.
Quand on regarde derrière et que l'on voit la distance que nous avons franchie,
on s'aperçoit que notre vie n'aura été qu'une longue traversée du désert,
avec ça et là, bien sûr, des oasis pour la désaltérer quelquefois.
Mais, nous n'avons marché que sur du sable, la plupart du temps,
et avec des mirages plein les yeux. »
René BERTHIAUME, LE REGARD DU HIBOU -
les cahiers coloriés de l'aube et du crépuscule
La route sera-t-elle belle ?
Pour la parcourir, on s'entourera d'amis, d'un conjoint ou d'une conjointe,
d'enfants peut-être…
On travaillera. On aura des projets, des rêves. Et vogue la galère !
Mais, que faisons-nous là ? Et pour combien de temps encore ?
Et puis un jour, devant son miroir, on découvre que l'on est devenu vieux.
Que nos souvenirs sont maintenant plus nombreux que nos projets.
Et que la personne avec qui vous avez partagé votre vie a pris des rides elle aussi.
Nous voilà tout à coup fragilisés. Le corps a des ratés; notre raison aussi.
Les jours se soustraient les uns des autres à la vitesse de l'éclair.
On voit mourir autour de soi des êtres qui nous étaient chers et précieux.
Quand on regarde derrière et que l'on voit la distance que nous avons franchie,
on s'aperçoit que notre vie n'aura été qu'une longue traversée du désert,
avec ça et là, bien sûr, des oasis pour la désaltérer quelquefois.
Mais, nous n'avons marché que sur du sable, la plupart du temps,
et avec des mirages plein les yeux. »
René BERTHIAUME, LE REGARD DU HIBOU -
les cahiers coloriés de l'aube et du crépuscule
Invité- Invité
N'arrêtez jamais...
N'arrêtez jamais...
de montrer vos sentiments quand vous êtes heureux.
Plusieurs personnes seront ravies de votre bonheur.
N'arrêtez jamais d'essayer des nouvelles choses.
Vous pourriez être étonnés des résultats !
Ne prenez jamais le poids du monde entier sur vos épaules.
Il ne faut jamais se sentir menacé par l'avenir.
Il faut vivre un jour à la fois !
Ne vous sentez jamais coupable pour le passé.
Ce qui est fait est fait.
Il suffit d'apprendre de vos erreurs et vous dire
que n'importe qui aurait pu les faire à votre place.
Ne croyez jamais que vous êtes seuls.
Il y a toujours quelqu'un qui est là...et qui
attend pour vous aider.
N'oubliez jamais que vous pouvez réaliser de belles
choses, que vous ne pouvez même pas imaginer....
N'arrêtez jamais d'aimer...
N'arrêtez jamais de croire...
N'arrêtez jamais de Rêver.
de montrer vos sentiments quand vous êtes heureux.
Plusieurs personnes seront ravies de votre bonheur.
N'arrêtez jamais d'essayer des nouvelles choses.
Vous pourriez être étonnés des résultats !
Ne prenez jamais le poids du monde entier sur vos épaules.
Il ne faut jamais se sentir menacé par l'avenir.
Il faut vivre un jour à la fois !
Ne vous sentez jamais coupable pour le passé.
Ce qui est fait est fait.
Il suffit d'apprendre de vos erreurs et vous dire
que n'importe qui aurait pu les faire à votre place.
Ne croyez jamais que vous êtes seuls.
Il y a toujours quelqu'un qui est là...et qui
attend pour vous aider.
N'oubliez jamais que vous pouvez réaliser de belles
choses, que vous ne pouvez même pas imaginer....
N'arrêtez jamais d'aimer...
N'arrêtez jamais de croire...
N'arrêtez jamais de Rêver.
Invité- Invité
L'AMITIE
L'AMITIE
L'amitié c'est une main qui vous soutient
dans la douleur et le désarroi.
C'est une oreille qui écoute
tantôt votre peine, tantôt votre joie.
C'est un regard qui voit
jusqu'au plus profond de votre âme
sans jamais se faire juge.
C'est un coeur qui s'ouvre
et jamais ne se referme...
comme un refuge
Sarah Biguet
L'amitié c'est une main qui vous soutient
dans la douleur et le désarroi.
C'est une oreille qui écoute
tantôt votre peine, tantôt votre joie.
C'est un regard qui voit
jusqu'au plus profond de votre âme
sans jamais se faire juge.
C'est un coeur qui s'ouvre
et jamais ne se referme...
comme un refuge
Sarah Biguet
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
L'érotisme
Si j'étais jardinier d'amour
Egaré de folles ivresses,
J'hésiterais au carrefour
Du noir bosquet de nos caresses.
Si j'étais jardinier d'amour,
Entre tes deux puits de tendresse,
Je ferais maints aller-retour
Afin d'arroser tes faiblesses.
Si j'étais jardinier d'amour,
Dans l'ombreux sillon de tes fesses,
Je labourerais nuit et jour
Le double anneau de tes promesses.
( André Chénier, 1794 )
Si j'étais jardinier d'amour
Egaré de folles ivresses,
J'hésiterais au carrefour
Du noir bosquet de nos caresses.
Si j'étais jardinier d'amour,
Entre tes deux puits de tendresse,
Je ferais maints aller-retour
Afin d'arroser tes faiblesses.
Si j'étais jardinier d'amour,
Dans l'ombreux sillon de tes fesses,
Je labourerais nuit et jour
Le double anneau de tes promesses.
( André Chénier, 1794 )
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
L'érotisme
Je te salue, ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente!
C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis;
T'ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles:
Tous vers galans devraient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles!
( Pierre de Ronsard, XVI ème siècle )
Je te salue, ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente!
C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis;
T'ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles:
Tous vers galans devraient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles!
( Pierre de Ronsard, XVI ème siècle )
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
J'ai demandé à la lune
J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
( les chanteurs peuvent aussi être des poètes ! )
J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
( les chanteurs peuvent aussi être des poètes ! )
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
Erotisme soft : Savoure le rouge :
Savoure le rouge ♪
Si je dessinais sur toi des serpents
Des serpents en argent,
Tu voudras voir des marais de sang
Et cultiver la fleur de mes mouvements
Tu voudras que je dessine sur toi sur ton corps
Des étoiles de diamant.
Lève les bras comme ça, ne bouge plus!
Oublie moi ou bien ne m'oublie pas!
Eh! conduis moi vers ton endroit mon bébé
Parle moi! parle moi! de ton humidité
Décris moi! décris moi! sale et beau à la fois
Bien avant que les astres jaillissent
Et que ton sexe me glisse entre les mains,
Les doigts mouillés, l'étoile inondée
Tu me griffes la peau sur le tableau
Et un jour je te peindrai entière
Sur tout ton corps je te peindrai dans l'or
L'ultra chair mon huile et ma déesse
Retourne toi retourne dans le rouge...
Eh! conduis moi! vers ton endroit mon bébé
Parle moi! parle moi de ton humidité
Décris moi! décris moi! sale et beau à la fois
Eh! mon bébé mon bébé mon bébé
Conduis moi! conduis moi!
Vers ton endroit mon bébé
Parle moi! parle moi!
De ton humidité décris moi
Décris moi! sale et beau à la fois
Eh! mon bébé, mon bébé, mon bébé,
Eh! mon bébé, mon bébé, mon bébé
( Nicola Sirkis ): un chanteur peut aussi être poète
Savoure le rouge ♪
Si je dessinais sur toi des serpents
Des serpents en argent,
Tu voudras voir des marais de sang
Et cultiver la fleur de mes mouvements
Tu voudras que je dessine sur toi sur ton corps
Des étoiles de diamant.
Lève les bras comme ça, ne bouge plus!
Oublie moi ou bien ne m'oublie pas!
Eh! conduis moi vers ton endroit mon bébé
Parle moi! parle moi! de ton humidité
Décris moi! décris moi! sale et beau à la fois
Bien avant que les astres jaillissent
Et que ton sexe me glisse entre les mains,
Les doigts mouillés, l'étoile inondée
Tu me griffes la peau sur le tableau
Et un jour je te peindrai entière
Sur tout ton corps je te peindrai dans l'or
L'ultra chair mon huile et ma déesse
Retourne toi retourne dans le rouge...
Eh! conduis moi! vers ton endroit mon bébé
Parle moi! parle moi de ton humidité
Décris moi! décris moi! sale et beau à la fois
Eh! mon bébé mon bébé mon bébé
Conduis moi! conduis moi!
Vers ton endroit mon bébé
Parle moi! parle moi!
De ton humidité décris moi
Décris moi! sale et beau à la fois
Eh! mon bébé, mon bébé, mon bébé,
Eh! mon bébé, mon bébé, mon bébé
( Nicola Sirkis ): un chanteur peut aussi être poète
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
J'adore cette chanson. Je l'écouterais sans relâche. Mais c'est la première fois que je la lis comme ça. Oui, un vrai poème...Haroun 6259 a écrit:J'ai demandé à la lune
J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
( les chanteurs peuvent aussi être des poètes ! )
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
Nicole SONH a écrit:J'adore cette chanson. Je l'écouterais sans relâche. Mais c'est la première fois que je la lis comme ça. Oui, un vrai poème...Haroun 6259 a écrit:J'ai demandé à la lune
( les chanteurs peuvent aussi être des poètes ! )
Faut dire que je suis un fan, un inconditionnel, d'Indochine, et cela depuis le début du groupe, et même pendant sa " traversée du désert" lorsque les éditeurs et les médias, qui considéraient qu'il était has been, ne parlaient plus du tout d'eux !
Sa musique, la voix de Nicola Sirkis, les textes toujours recherchés, je les trouve envoûtants .
Paradize, Alice and June, la république des Méteors, 7000 danses, Black City Parade, Album 3, Savoure le Rouge, je les ai tous ! Et il faut les voir en concert ( avec une mention spéciale pour Nicola ) !
De plus, des artistes qui n'étalent pas leur vie privée dans les médias, qui demandent des prix raisonnables !
Si vous êtes fan, vous savez qu'Indo va sortir un nouvel album dans une semaine ?
Invité- Invité
La tendresse
La tendresse
Quel beau sentiment d’affection…
S’éprendre sans prétention…
Se laisser cajoler par des gestes de douceur…
S’amadouer par un regard charmeur…
Caresser la joue du revers de la main…
Enjôler tendrement par des câlins…
La Tendresse…
Tenir à quelqu’un sans vouloir s’en séparer…
Se griser de paroles doucement murmurées…
Des petits « Je t’aime » que l’on ose se dire…
Être déjà fier d’être lier par des souvenirs…
C’est aussi se comprendre en se regardant
La Tendresse…
C’est se blottir sans hésiter…
Risquer un baiser à peine effleuré…
S’attacher à ces signes profonds…
Toujours vouloir garder cette liaison…
Ne pas blâmer ni juger…
Surtout ne jamais trahir…
La Tendresse…
Sans crainte s’approcher tout près…
Essuyer ses larmes en secret…
Se gâter d’une épaule pour s’apaiser…
Rêver de pensées tendres à s’enivrer…
Pouvoir se fier de sa présence…
Être charmé par son influence…
La Tendresse
Se laisser séduire par une câlinerie…
Dévoiler à son oreille des chuchoteries…
Dans un baiser sur le front, fermer les yeux…
Du bout des doigts, frôler les cheveux…
Frissonner juste à son toucher…
Sentir la vraie joie d’être aimé…
Quel beau sentiment d’affection…
S’éprendre sans prétention…
Se laisser cajoler par des gestes de douceur…
S’amadouer par un regard charmeur…
Caresser la joue du revers de la main…
Enjôler tendrement par des câlins…
La Tendresse…
Tenir à quelqu’un sans vouloir s’en séparer…
Se griser de paroles doucement murmurées…
Des petits « Je t’aime » que l’on ose se dire…
Être déjà fier d’être lier par des souvenirs…
C’est aussi se comprendre en se regardant
La Tendresse…
C’est se blottir sans hésiter…
Risquer un baiser à peine effleuré…
S’attacher à ces signes profonds…
Toujours vouloir garder cette liaison…
Ne pas blâmer ni juger…
Surtout ne jamais trahir…
La Tendresse…
Sans crainte s’approcher tout près…
Essuyer ses larmes en secret…
Se gâter d’une épaule pour s’apaiser…
Rêver de pensées tendres à s’enivrer…
Pouvoir se fier de sa présence…
Être charmé par son influence…
La Tendresse
Se laisser séduire par une câlinerie…
Dévoiler à son oreille des chuchoteries…
Dans un baiser sur le front, fermer les yeux…
Du bout des doigts, frôler les cheveux…
Frissonner juste à son toucher…
Sentir la vraie joie d’être aimé…
Invité- Invité
Les roses de Saadi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses, envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore. ( 1786-1859 )
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses, envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore. ( 1786-1859 )
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
Les Nébuleuses
A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,
Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !
L'Infini
L'être multiple vit dans mon unité sombre.
Dieu
Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.
Victor Hugo (Abîme-Voie Lactée)
A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,
Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !
L'Infini
L'être multiple vit dans mon unité sombre.
Dieu
Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.
Victor Hugo (Abîme-Voie Lactée)
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
D'une personnalité locale, ancien enseignant, passionné d'histoire, peintre amateur ( et à mon humble avis doué ), et poète :
Picasso :
C'est avec des briques
Qu'écrit ses rubriques
Pablo
Guernica, tableau
Qui pousse un sanglot
Epique
Violon, sans mot
Pleure son solo
Cubique
Saltimbanque au trot
Agite un grelot
Comique
Seul sur son îlot
Relance un écho
Cosmique
Aimant l'art négro
Se lance au galop
Cynique
Puis tel un héraut
Droit sur son canot
Critique
Et comme Boileau
Refait son Pierrot
Féerique
Eux, criant haro
Lui, sur son banjo
Explique
Henri Claverie
Picasso :
C'est avec des briques
Qu'écrit ses rubriques
Pablo
Guernica, tableau
Qui pousse un sanglot
Epique
Violon, sans mot
Pleure son solo
Cubique
Saltimbanque au trot
Agite un grelot
Comique
Seul sur son îlot
Relance un écho
Cosmique
Aimant l'art négro
Se lance au galop
Cynique
Puis tel un héraut
Droit sur son canot
Critique
Et comme Boileau
Refait son Pierrot
Féerique
Eux, criant haro
Lui, sur son banjo
Explique
Henri Claverie
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
Matisse et Baudelaire
Matisse en voyage
Voit Femme au visage
Fripon
Enfant, sœur, mirage
D'un pèlerinage
Fécond
Spleen, idéal, gage
De son crayonnage
Démon
La lumière engage
La Beauté, breuvage
Du ton
Troubadour du sage
Sa plume sauvage
En rond
Prend l'Amour en gage,
Sous l'œil d'un présage
Frisson.
Algue ou fleur engage,
Pour lui, un orage
Au front.
Dans les îles, l'ombrage,
En extase, où nage
Suzon
Henri Claverie
Matisse en voyage
Voit Femme au visage
Fripon
Enfant, sœur, mirage
D'un pèlerinage
Fécond
Spleen, idéal, gage
De son crayonnage
Démon
La lumière engage
La Beauté, breuvage
Du ton
Troubadour du sage
Sa plume sauvage
En rond
Prend l'Amour en gage,
Sous l'œil d'un présage
Frisson.
Algue ou fleur engage,
Pour lui, un orage
Au front.
Dans les îles, l'ombrage,
En extase, où nage
Suzon
Henri Claverie
Invité- Invité
Je ne veux plus me nier...
Je ne veux plus me nier...
nier mes sentiments , mes besoins , mes attentes
Je veux être respectée, écoutée , entendue
J'ai le droit de respirer , de me dire ...
J'ai le droit de dénoncer , de penser , de crier, j'ai le droit d'exister
Je veux vivre debout .. être en paix avec moi même
Je veux grandir, changer ,m'aimer
Je veux rêver , rire , m'épanouir
J'ai besoin d'air , j'ai besoin de m'écouter
J'ai besoin de décider pour moi , avec moi en fonction de mes besoins à moi
De ce que je veux faire de ma vie.
J'en ai marre de vivre en fonction des autres , pour être aimée
J'en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule
Je choisis de VIVRE de vivre MA VIE
Je choisis de vivre mes sentiments , mes émotions , mes rêves , mes espoirs
Je veux vivre jusqu'au bout telle que je suis
Je me réserve le droit d'essayer encore , et de réussir
De me tromper et recommencer
Pendant la transition j'accepte ma souffrance , ma déception
J'accepte mon insécurité , mon désespoir
J'accepte ma colère contre les autres
J'accepte ma colère contre moi...
De m'être si longtemps niée et oubliée
Je suis en sevrage car je sais qu'avec le temps
Ces sentiments vont s'attenuer et disparaître , remplacés par le pardon
Je sais qu'avec le temps mon coeur va guérir d'avoir mal aimé
Et peut-être qu'avec le temps
J'accepterais d'Oser à nouveau..
Tenter l'expérience d'aimer et d'être aimée .
(Auteur inconnu)
nier mes sentiments , mes besoins , mes attentes
Je veux être respectée, écoutée , entendue
J'ai le droit de respirer , de me dire ...
J'ai le droit de dénoncer , de penser , de crier, j'ai le droit d'exister
Je veux vivre debout .. être en paix avec moi même
Je veux grandir, changer ,m'aimer
Je veux rêver , rire , m'épanouir
J'ai besoin d'air , j'ai besoin de m'écouter
J'ai besoin de décider pour moi , avec moi en fonction de mes besoins à moi
De ce que je veux faire de ma vie.
J'en ai marre de vivre en fonction des autres , pour être aimée
J'en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule
Je choisis de VIVRE de vivre MA VIE
Je choisis de vivre mes sentiments , mes émotions , mes rêves , mes espoirs
Je veux vivre jusqu'au bout telle que je suis
Je me réserve le droit d'essayer encore , et de réussir
De me tromper et recommencer
Pendant la transition j'accepte ma souffrance , ma déception
J'accepte mon insécurité , mon désespoir
J'accepte ma colère contre les autres
J'accepte ma colère contre moi...
De m'être si longtemps niée et oubliée
Je suis en sevrage car je sais qu'avec le temps
Ces sentiments vont s'attenuer et disparaître , remplacés par le pardon
Je sais qu'avec le temps mon coeur va guérir d'avoir mal aimé
Et peut-être qu'avec le temps
J'accepterais d'Oser à nouveau..
Tenter l'expérience d'aimer et d'être aimée .
(Auteur inconnu)
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
De Claude Colson..Auteur, croisé sur un forum..
TRINIDAD (Cuba)
Je reviendrai à Trinidad, cité calme, propre et tranquille,
Je reviendrai à cette « ciudad », quintessence humaine de la ville.
Revoir ses ocres délicieux mêlés aux bleus des ciels-foison,
Se perdre aux verts merveilleux qu’on lit partout sur les maisons,
Cheminer d’un pas léger sur ses trottoirs de plaques faits
Ou bien gentiment trébucher aux bosses disjointes de ses pavés,
Entendre de nouveau sonner l’écho aux pattes usées des bourricots,
A hauteur d’yeux encor admirer une palme se balancer,
Doucement se laisser caresser au vent tiède des Alizés,
Mourir au monde et s’alanguir,
Vivre un présent-souvenir,
A Trinidad revenir !
TRINIDAD (Cuba)
Je reviendrai à Trinidad, cité calme, propre et tranquille,
Je reviendrai à cette « ciudad », quintessence humaine de la ville.
Revoir ses ocres délicieux mêlés aux bleus des ciels-foison,
Se perdre aux verts merveilleux qu’on lit partout sur les maisons,
Cheminer d’un pas léger sur ses trottoirs de plaques faits
Ou bien gentiment trébucher aux bosses disjointes de ses pavés,
Entendre de nouveau sonner l’écho aux pattes usées des bourricots,
A hauteur d’yeux encor admirer une palme se balancer,
Doucement se laisser caresser au vent tiède des Alizés,
Mourir au monde et s’alanguir,
Vivre un présent-souvenir,
A Trinidad revenir !
Invité- Invité
Vieillir en beauté
Vieillir en beauté
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur ;
Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure ;
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur ;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps ;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour ;
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir ;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir
(Ghyslaine Delisle, une québécoise née en janvier 1932)
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur ;
Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure ;
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur ;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps ;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour ;
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir ;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir
(Ghyslaine Delisle, une québécoise née en janvier 1932)
Invité- Invité
Re: Par ici les poètes
Bien écrit et bien compris.
Vieillir c est la richesse d experiences.
Vieillir c est la richesse d experiences.
CTMOI- Messages : 135
Date d'inscription : 09/08/2017
La vie
La vie
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-le.
Là est la vie, défends-la.
(Mère Thérésa)
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-le.
Là est la vie, défends-la.
(Mère Thérésa)
Invité- Invité
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