La retraite par capitalisation s’invite dans le débat sur la réforme En savoir plus sur RT France :
Page 1 sur 1 • Partagez
La retraite par capitalisation s’invite dans le débat sur la réforme En savoir plus sur RT France :
Les "salaires de misère" sont la plus juste rémunération pour.des gens médiocres.
Comment "capitaliser" avec les salaires de misère ? Par ailleurs quand "le fond de pension" fera faillite (organisée), les épargnants n'auront plus que leurs yeux pour pleurer. L'épargne par capitalisation, c'était déjà le plan de sarko avec son frère patron d'une des plus grosse société d'assurance. Que les politiques fassent leur boulot, c'est à dire développer l'économie pour remplir les caisses et défendre l'interet général au lieu de se servir. Seule solution sortir de l'UE et de l'€ et reprendre notre indépendance. S'ils ne savent pas faire, qu'ils dégagent !
Bien que le président de la République affirme le contraire, certains hommes politiques, cercles de réflexions et syndicalistes sont convaincus que le projet de réforme prépare la transition vers un système de retraites par capitalisation. Traditionnellement exclue en France par un large consensus politique, la question d’une évolution progressive du système actuel de retraite par répartition vers un système par capitalisation a fait son apparition dans le débat sur le projet de réforme. Dès septembre 2018, le quotidien L’Opinion, a publié une tribune du Millénaire, un «think tank qui travaille au renouvellement idéologique de la droite» et qui proclamait en titre : «Retraite par capitalisation : la fin d’une tradition française, les inégalités en plus.» Les auteurs y avançaient aussi que «le système à points équiva[lait], dans les faits, au système de retraite à l’américaine, par capitalisation». Lire aussi Grève du 5 décembre : qui est mobilisé et pourquoi ? Cette impression que la réforme du système français masque une marche vers un modèle célèbre pour avoir ruiné, aux Etats-Unis, les retraités d’Enron en 2001 au terme d’une faillite frauduleuse, est de plus en plus largement partagée. Ainsi, en milieu de semaine, le patron de la Confédération française de l’encadrement (CFE-CGC) déclarait dans une interview accordée au quotidien La Tribune : «Le projet de Macron est de casser la retraite par répartition.» Le 9 octobre, sur la chaîne LCI, Adrien Quatennens, député La France insoumise de la première circonscription du Nord, avait dit à peu près la même chose avec d’autres mots en estimant que le système par point était le meilleur moyen d’ «encourager le chacun pour soi et la capitalisation». Lapsus présidentiel Le doute semble s’être installé jusque dans le cerveau de l’initiateur du projet, le président de la République lui-même. Le 22 novembre, lors d’une interview sur BFMTV, Emmanuel Macron expliquait que la réforme avait pour but de «bâtir un nouveau système par points qui préserve la retraite par capitalisation… par répartition pardon». Un lapsus relevé par Ruth Elkrief qui lui demandait alors : «Vous auriez peut-être aimé faire une retraite par capitalisation ?» Emmanuel Macron démentait catégoriquement en affirmant, sous forme de menace : «Beaucoup de gens qui manifestent ne se rendent pas compte que c’est ce qu’ils sont en train de privilégier.» Pourtant, dans les replis du gouvernement, on commence à soulever la question. C’est ce qu’a fait Gabriel Attal dans l’émission Politiques à Table de la chaine parlementaire (LCP), le 28 novembre. Le ci-devant élu du Parti socialiste passé à La République en marche et aujourd’hui secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse assénait : «Il y a une étude qui est très importante […] et qui montre que pour la première fois dans l’histoire, il y a une partie des Français qui sont favorables à la capitalisation plutôt qu’à la répartition, et cette partie, c’est les jeunes». Cette étude datant de la fin septembre 2018 a été réalisée à partir d'un échantillon de 3 000 personnes par l’IFOP, pour le compte de la Fondation pour l’innovation politique, un cercle de réflexion néo-libéral. Selon cette enquête d’opinion, 64% des Français demeurent favorables à la répartition contre 36% favorables à la capitalisation – du jamais vu en effet. Bataille de sondages en vue Quelques mois plus tard, en février 2019, le Cercle français de l’épargne publie une autre étude également confiée à l’IFOP et reposant sur un échantillon de taille identique mais donne d’autres résultats : 42% des Français y sont favorables à un système exclusivement basé sur le système par répartition, 45% favorables à un système introduisant une partie de capitalisation et 12% favorables à un système exclusivement basé sur la capitalisation. Contacté pour nous expliquer ces résultats qui peuvent sembler contradictoires au profane, Jean-Philippe Dubrulle, directeur adjoint des études politiques à l’IFOP explique : «Le résultat d’un sondage n’est jamais que la réponse à une question donnée.» Il ajoute que le premier sondage n’a pas offert le choix d’une réponse intermédiaire et que le second, qui lui semble «plus honnête, mais avec une multitude guillemets autour de ce mot», ne pose pas la question de la proportion de capitalisation qui serait introduite dans ce système mixte. Or, ce point est essentiel, car tous les économistes, quelle que soit leur orientation, comprennent qu’ajouter une part de capitalisation dans un système de retraite, sans augmenter le montant global des cotisations obligatoires, ne peut conduire qu’à fragiliser le système par répartition.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/economie/68728-retraite-par-capitalisation-sinvite-dans-le-debat-sur-la-reforme
Comment "capitaliser" avec les salaires de misère ? Par ailleurs quand "le fond de pension" fera faillite (organisée), les épargnants n'auront plus que leurs yeux pour pleurer. L'épargne par capitalisation, c'était déjà le plan de sarko avec son frère patron d'une des plus grosse société d'assurance. Que les politiques fassent leur boulot, c'est à dire développer l'économie pour remplir les caisses et défendre l'interet général au lieu de se servir. Seule solution sortir de l'UE et de l'€ et reprendre notre indépendance. S'ils ne savent pas faire, qu'ils dégagent !
Bien que le président de la République affirme le contraire, certains hommes politiques, cercles de réflexions et syndicalistes sont convaincus que le projet de réforme prépare la transition vers un système de retraites par capitalisation. Traditionnellement exclue en France par un large consensus politique, la question d’une évolution progressive du système actuel de retraite par répartition vers un système par capitalisation a fait son apparition dans le débat sur le projet de réforme. Dès septembre 2018, le quotidien L’Opinion, a publié une tribune du Millénaire, un «think tank qui travaille au renouvellement idéologique de la droite» et qui proclamait en titre : «Retraite par capitalisation : la fin d’une tradition française, les inégalités en plus.» Les auteurs y avançaient aussi que «le système à points équiva[lait], dans les faits, au système de retraite à l’américaine, par capitalisation». Lire aussi Grève du 5 décembre : qui est mobilisé et pourquoi ? Cette impression que la réforme du système français masque une marche vers un modèle célèbre pour avoir ruiné, aux Etats-Unis, les retraités d’Enron en 2001 au terme d’une faillite frauduleuse, est de plus en plus largement partagée. Ainsi, en milieu de semaine, le patron de la Confédération française de l’encadrement (CFE-CGC) déclarait dans une interview accordée au quotidien La Tribune : «Le projet de Macron est de casser la retraite par répartition.» Le 9 octobre, sur la chaîne LCI, Adrien Quatennens, député La France insoumise de la première circonscription du Nord, avait dit à peu près la même chose avec d’autres mots en estimant que le système par point était le meilleur moyen d’ «encourager le chacun pour soi et la capitalisation». Lapsus présidentiel Le doute semble s’être installé jusque dans le cerveau de l’initiateur du projet, le président de la République lui-même. Le 22 novembre, lors d’une interview sur BFMTV, Emmanuel Macron expliquait que la réforme avait pour but de «bâtir un nouveau système par points qui préserve la retraite par capitalisation… par répartition pardon». Un lapsus relevé par Ruth Elkrief qui lui demandait alors : «Vous auriez peut-être aimé faire une retraite par capitalisation ?» Emmanuel Macron démentait catégoriquement en affirmant, sous forme de menace : «Beaucoup de gens qui manifestent ne se rendent pas compte que c’est ce qu’ils sont en train de privilégier.» Pourtant, dans les replis du gouvernement, on commence à soulever la question. C’est ce qu’a fait Gabriel Attal dans l’émission Politiques à Table de la chaine parlementaire (LCP), le 28 novembre. Le ci-devant élu du Parti socialiste passé à La République en marche et aujourd’hui secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse assénait : «Il y a une étude qui est très importante […] et qui montre que pour la première fois dans l’histoire, il y a une partie des Français qui sont favorables à la capitalisation plutôt qu’à la répartition, et cette partie, c’est les jeunes». Cette étude datant de la fin septembre 2018 a été réalisée à partir d'un échantillon de 3 000 personnes par l’IFOP, pour le compte de la Fondation pour l’innovation politique, un cercle de réflexion néo-libéral. Selon cette enquête d’opinion, 64% des Français demeurent favorables à la répartition contre 36% favorables à la capitalisation – du jamais vu en effet. Bataille de sondages en vue Quelques mois plus tard, en février 2019, le Cercle français de l’épargne publie une autre étude également confiée à l’IFOP et reposant sur un échantillon de taille identique mais donne d’autres résultats : 42% des Français y sont favorables à un système exclusivement basé sur le système par répartition, 45% favorables à un système introduisant une partie de capitalisation et 12% favorables à un système exclusivement basé sur la capitalisation. Contacté pour nous expliquer ces résultats qui peuvent sembler contradictoires au profane, Jean-Philippe Dubrulle, directeur adjoint des études politiques à l’IFOP explique : «Le résultat d’un sondage n’est jamais que la réponse à une question donnée.» Il ajoute que le premier sondage n’a pas offert le choix d’une réponse intermédiaire et que le second, qui lui semble «plus honnête, mais avec une multitude guillemets autour de ce mot», ne pose pas la question de la proportion de capitalisation qui serait introduite dans ce système mixte. Or, ce point est essentiel, car tous les économistes, quelle que soit leur orientation, comprennent qu’ajouter une part de capitalisation dans un système de retraite, sans augmenter le montant global des cotisations obligatoires, ne peut conduire qu’à fragiliser le système par répartition.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/economie/68728-retraite-par-capitalisation-sinvite-dans-le-debat-sur-la-reforme
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: La retraite par capitalisation s’invite dans le débat sur la réforme En savoir plus sur RT France :
Faites gaffe, Joseph , votre message va se retrouver au goulag.
Diviciac- Messages : 43206
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La retraite par capitalisation s’invite dans le débat sur la réforme En savoir plus sur RT France :
Diviciac a écrit:Faites gaffe, Joseph , votre message va se retrouver au goulag.
C'est pas grave -- même que Macron a fait la bise à Poutine , comme quoi qui sait patienter tout peut arriver --
Je ne me suis jamais plaint et considère que mes interventions sont virtuelle -- sans insultes je peux beaucoup accepter --
Comme dit Nestor je suis brave --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Sujets similaires
» Le retraité paie l'absence de réforme de l'Etat
» A mettre plus dans débat de société que dans politique
» Un journaliste s'invite dans une conférence ultra secrète de l'UE
» l'Ukraine dans l'OTAN n'est «pas à l'ordre du jour» soutient Olaf Scholz En savoir plus sur RT Fran
» Bruno Guigue dénonce l’ingérence occidentale dans la crise biélorusse. En savoir plus sur RT France
» A mettre plus dans débat de société que dans politique
» Un journaliste s'invite dans une conférence ultra secrète de l'UE
» l'Ukraine dans l'OTAN n'est «pas à l'ordre du jour» soutient Olaf Scholz En savoir plus sur RT Fran
» Bruno Guigue dénonce l’ingérence occidentale dans la crise biélorusse. En savoir plus sur RT France
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum