Presse et compresses
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Presse et compresses
Geoffroy Lejeune, journaliste aux cheveux gras et aux opinions à l'avenant, a été débarqué de son poste de directeur de la rédac de Valeurs Actuelles -la petite gazette de l'extrême-droite.
Sans doute parce-qu'il n'est pas un garçon très cultivé et que le canard veut relever son niveau ?
Je rappelle que c'est sous son mandat que la députée Obono fut représentée dans les colonnes de VA en esclave; il faut tout de même être sacrément à la masse pour oser une telle saloperie. Ou très ignare. Ce n'est pas incompatible.
Son départ forcé a tiré des larmes à une autre journaliste, Charlotte d'Ornellas, aussi ravissante qu'identitaire (c'est-à-dire affligée d'un sorte d'obsession monomaniaque quant à la pureté des lignées occidentales et des droits individuels -bouh, caca les métisses, vilains les Arabes, beurk les droits des femmes).
Ex-Miss Jeanne d'Arc, elle est célèbre pour avoir déclaré son admiration pour Bachar El Assad et hanter en tant que chroniqueuse les plateaux de Cnews, BFM et LCI.
Mais revenons à Geogeo; dans la foulée de son licenciement, il retrouve un job de redac chef au Journal Du Dimanche (il n'a sans doute eu qu'à traverser la rue ?).
Aussi sec, 99% du media se met en grève reconductible pour protester contre cette embauche.
Il faut dire que même si dernièrement, le JDD se droitise sèchement, passer si vite au soufre de l'extrême-droite n'est pas digéré par l'ensemble de la rédaction, publicité, et fabrication.
Geogeo a désormais une petite idée de l'accueil que lui réserveront ses futurs collègues; c'est bien, il n'y a rien de pire que l'incertitude.
Quant à moi, j'ai hâte de connaître les développements de cette saga
Sans doute parce-qu'il n'est pas un garçon très cultivé et que le canard veut relever son niveau ?
Je rappelle que c'est sous son mandat que la députée Obono fut représentée dans les colonnes de VA en esclave; il faut tout de même être sacrément à la masse pour oser une telle saloperie. Ou très ignare. Ce n'est pas incompatible.
Son départ forcé a tiré des larmes à une autre journaliste, Charlotte d'Ornellas, aussi ravissante qu'identitaire (c'est-à-dire affligée d'un sorte d'obsession monomaniaque quant à la pureté des lignées occidentales et des droits individuels -bouh, caca les métisses, vilains les Arabes, beurk les droits des femmes).
Ex-Miss Jeanne d'Arc, elle est célèbre pour avoir déclaré son admiration pour Bachar El Assad et hanter en tant que chroniqueuse les plateaux de Cnews, BFM et LCI.
Mais revenons à Geogeo; dans la foulée de son licenciement, il retrouve un job de redac chef au Journal Du Dimanche (il n'a sans doute eu qu'à traverser la rue ?).
Aussi sec, 99% du media se met en grève reconductible pour protester contre cette embauche.
Il faut dire que même si dernièrement, le JDD se droitise sèchement, passer si vite au soufre de l'extrême-droite n'est pas digéré par l'ensemble de la rédaction, publicité, et fabrication.
Geogeo a désormais une petite idée de l'accueil que lui réserveront ses futurs collègues; c'est bien, il n'y a rien de pire que l'incertitude.
Quant à moi, j'ai hâte de connaître les développements de cette saga
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Charlotte elle quitte CNEWS où elle avait son rond de serviette depuis un bon bout de temps. Que se passe t il chez les extrémistes de droite?Horiel a écrit:Geoffroy Lejeune, journaliste aux cheveux gras et aux opinions à l'avenant, a été débarqué de son poste de directeur de la rédac de Valeurs Actuelles -la petite gazette de l'extrême-droite.
Sans doute parce-qu'il n'est pas un garçon très cultivé et que le canard veut relever son niveau ?
Je rappelle que c'est sous son mandat que la députée Obono fut représentée dans les colonnes de VA en esclave; il faut tout de même être sacrément à la masse pour oser une telle saloperie. Ou très ignare. Ce n'est pas incompatible.
Son départ forcé a tiré des larmes à une autre journaliste, Charlotte d'Ornellas, aussi ravissante qu'identitaire (c'est-à-dire affligée d'un sorte d'obsession monomaniaque quant à la pureté des lignées occidentales et des droits individuels -bouh, caca les métisses, vilains les Arabes, beurk les droits des femmes).
Ex-Miss Jeanne d'Arc, elle est célèbre pour avoir déclaré son admiration pour Bachar El Assad et hanter en tant que chroniqueuse les plateaux de Cnews, BFM et LCI.
Mais revenons à Geogeo; dans la foulée de son licenciement, il retrouve un job de redac chef au Journal Du Dimanche (il n'a sans doute eu qu'à traverser la rue ?).
Aussi sec, 99% du media se met en grève reconductible pour protester contre cette embauche.
Il faut dire que même si dernièrement, le JDD se droitise sèchement, passer si vite au soufre de l'extrême-droite n'est pas digéré par l'ensemble de la rédaction, publicité, et fabrication.
Geogeo a désormais une petite idée de l'accueil que lui réserveront ses futurs collègues; c'est bien, il n'y a rien de pire que l'incertitude.
Quant à moi, j'ai hâte de connaître les développements de cette saga
Fontsestian- Messages : 11150
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Presse et compresses
Fontsestian a écrit:Charlotte elle quitte CNEWS où elle avait son rond de serviette depuis un bon bout de temps. Que se passe t il chez les extrémistes de droite?Horiel a écrit:Geoffroy Lejeune, journaliste aux cheveux gras et aux opinions à l'avenant, a été débarqué de son poste de directeur de la rédac de Valeurs Actuelles -la petite gazette de l'extrême-droite.
Sans doute parce-qu'il n'est pas un garçon très cultivé et que le canard veut relever son niveau ?
Je rappelle que c'est sous son mandat que la députée Obono fut représentée dans les colonnes de VA en esclave; il faut tout de même être sacrément à la masse pour oser une telle saloperie. Ou très ignare. Ce n'est pas incompatible.
Son départ forcé a tiré des larmes à une autre journaliste, Charlotte d'Ornellas, aussi ravissante qu'identitaire (c'est-à-dire affligée d'un sorte d'obsession monomaniaque quant à la pureté des lignées occidentales et des droits individuels -bouh, caca les métisses, vilains les Arabes, beurk les droits des femmes).
Ex-Miss Jeanne d'Arc, elle est célèbre pour avoir déclaré son admiration pour Bachar El Assad et hanter en tant que chroniqueuse les plateaux de Cnews, BFM et LCI.
Mais revenons à Geogeo; dans la foulée de son licenciement, il retrouve un job de redac chef au Journal Du Dimanche (il n'a sans doute eu qu'à traverser la rue ?).
Aussi sec, 99% du media se met en grève reconductible pour protester contre cette embauche.
Il faut dire que même si dernièrement, le JDD se droitise sèchement, passer si vite au soufre de l'extrême-droite n'est pas digéré par l'ensemble de la rédaction, publicité, et fabrication.
Geogeo a désormais une petite idée de l'accueil que lui réserveront ses futurs collègues; c'est bien, il n'y a rien de pire que l'incertitude.
Quant à moi, j'ai hâte de connaître les développements de cette saga
Y a un truc dans l'air.
Wagner, le JDD, d'ici que la femme de ménage de Nestor se mette en grève... On n'est pas loin.
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Fontsestian a écrit:Charlotte elle quitte CNEWS où elle avait son rond de serviette depuis un bon bout de temps. Que se passe t il chez les extrémistes de droite?Horiel a écrit:Geoffroy Lejeune, journaliste aux cheveux gras et aux opinions à l'avenant, a été débarqué de son poste de directeur de la rédac de Valeurs Actuelles -la petite gazette de l'extrême-droite.
Sans doute parce-qu'il n'est pas un garçon très cultivé et que le canard veut relever son niveau ?
Je rappelle que c'est sous son mandat que la députée Obono fut représentée dans les colonnes de VA en esclave; il faut tout de même être sacrément à la masse pour oser une telle saloperie. Ou très ignare. Ce n'est pas incompatible.
Son départ forcé a tiré des larmes à une autre journaliste, Charlotte d'Ornellas, aussi ravissante qu'identitaire (c'est-à-dire affligée d'un sorte d'obsession monomaniaque quant à la pureté des lignées occidentales et des droits individuels -bouh, caca les métisses, vilains les Arabes, beurk les droits des femmes).
Ex-Miss Jeanne d'Arc, elle est célèbre pour avoir déclaré son admiration pour Bachar El Assad et hanter en tant que chroniqueuse les plateaux de Cnews, BFM et LCI.
Mais revenons à Geogeo; dans la foulée de son licenciement, il retrouve un job de redac chef au Journal Du Dimanche (il n'a sans doute eu qu'à traverser la rue ?).
Aussi sec, 99% du media se met en grève reconductible pour protester contre cette embauche.
Il faut dire que même si dernièrement, le JDD se droitise sèchement, passer si vite au soufre de l'extrême-droite n'est pas digéré par l'ensemble de la rédaction, publicité, et fabrication.
Geogeo a désormais une petite idée de l'accueil que lui réserveront ses futurs collègues; c'est bien, il n'y a rien de pire que l'incertitude.
Quant à moi, j'ai hâte de connaître les développements de cette saga
Ose écrire le vieux courtisan qui vantait la lucidité et la qualité de "V.A" quand il était ailleurs .
Diviciac- Messages : 43169
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Presse et compresses
Horiel a écrit:Geoffroy Lejeune, journaliste aux cheveux gras et aux opinions à l'avenant, a été débarqué de son poste de directeur de la rédac de Valeurs Actuelles -la petite gazette de l'extrême-droite.
Sans doute parce-qu'il n'est pas un garçon très cultivé et que le canard veut relever son niveau ?
Je rappelle que c'est sous son mandat que la députée Obono fut représentée dans les colonnes de VA en esclave; il faut tout de même être sacrément à la masse pour oser une telle saloperie. Ou très ignare. Ce n'est pas incompatible.
Son départ forcé a tiré des larmes à une autre journaliste, Charlotte d'Ornellas, aussi ravissante qu'identitaire (c'est-à-dire affligée d'un sorte d'obsession monomaniaque quant à la pureté des lignées occidentales et des droits individuels -bouh, caca les métisses, vilains les Arabes, beurk les droits des femmes).
Ex-Miss Jeanne d'Arc, elle est célèbre pour avoir déclaré son admiration pour Bachar El Assad et hanter en tant que chroniqueuse les plateaux de Cnews, BFM et LCI.
Mais revenons à Geogeo; dans la foulée de son licenciement, il retrouve un job de redac chef au Journal Du Dimanche (il n'a sans doute eu qu'à traverser la rue ?).
Aussi sec, 99% du media se met en grève reconductible pour protester contre cette embauche.
Il faut dire que même si dernièrement, le JDD se droitise sèchement, passer si vite au soufre de l'extrême-droite n'est pas digéré par l'ensemble de la rédaction, publicité, et fabrication.
Geogeo a désormais une petite idée de l'accueil que lui réserveront ses futurs collègues; c'est bien, il n'y a rien de pire que l'incertitude.
Quant à moi, j'ai hâte de connaître les développements de cette saga
C'est vrai que ce qui distingue un journaliste c'est essentiellement la qualité de ses cheveux.
Pour ma part je lis régulièrement VA et ne me considère absolument pas comme d'ED, mais alors pas du tout.
Dénoncer à propos d'Obono le racisme supposé dont elle a été victime, c'est assez piquant quand elle-même n'est pas trop complexée dans son anti-sémitisme. J'ai compris à son sujet qu'on pouvait à la fois être noire et con( et surtout grande gueule). Et cette phrase, ce n'est pas du racisme, c'est le contraire.
Enfin beaucoup de questions posées à propos de VA qu'on n'est pas prêts de se poser à propos de France Inter et de la "pluralité" d'opinion qui y existe: celle de Nicolas Demorand et de son trotskisme bien affirmé, qui avait sévi auparavant à Libération.France-Inter qui avec nos impôts se permet d'exclure de son antenne Michel Onfray, Finkielkraut etc..
Et surtout, surtout cette "humoriste" auto-proclamée qui, elle, n'a pas été interdite d'antenne, et qui a fait rire la France entière avec sa mémorable vanne:
Zob sur l'affiche de Z
Là, on sait où passent nos impôts
Rq: à propos de journalisme, il faut avoir en tête qu'une enquête d'opinion effectuée auprès de journalistes stagiaires, à la question" quelle est selon vous le modèle idéal de journalisme " , les jeunes répondaient à 70%: Médiapart.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2740
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Presse et compresses
Forcheville a écrit:
C'est vrai que ce qui distingue un journaliste c'est essentiellement la qualité de ses cheveux.
Pour ma part je lis régulièrement VA et ne me considère absolument pas comme d'ED, mais alors pas du tout.
Dénoncer à propos d'Obono le racisme supposé dont elle a été victime, c'est assez piquant quand elle-même n'est pas trop complexée dans son anti-sémitisme. J'ai compris à son sujet qu'on pouvait à la fois être noire et con( et surtout grande gueule). Et cette phrase, ce n'est pas du racisme, c'est le contraire.
Enfin beaucoup de questions posées à propos de VA qu'on n'est pas prêts de se poser à propos de France Inter et de la "pluralité" d'opinion qui y existe: celle de Nicolas Demorand et de son trotskisme bien affirmé, qui avait sévi auparavant à Libération.France-Inter qui avec nos impôts se permet d'exclure de son antenne Michel Onfray, Finkielkraut etc..
Et surtout, surtout cette "humoriste" auto-proclamée qui, elle, n'a pas été interdite d'antenne, et qui a fait rire la France entière avec sa mémorable vanne:
Zob sur l'affiche de Z
Là, on sait où passent nos impôts
Rq: à propos de journalisme, il faut avoir en tête qu'une enquête d'opinion effectuée auprès de journalistes stagiaires, à la question" quelle est selon vous le modèle idéal de journalisme " , les jeunes répondaient à 70%: Médiapart.
Mais quel rapport ?
Zemmour est juif et pétiniste, m'auriez-vous lu quelque part approuver qu'on le dézingue sur son sémitisme pour justifier sa scandaleuse position pro-Pétain ?
Où voyez-vous que le sectarisme de France Inter relativise celui de VA ?
Si je vous lis bien, la sottise avérée d'Obono justifie qu'on la grime en esclave dans un journal ?
He ben...
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Dites Divi vous perdez complètement la boule, ça fait je ne sais combien de fois (et encore il y a peu) que je dis que j'ai abandonné lorsque ce magazine est devenu trop extrémiste à mon goût.Diviciac a écrit:Fontsestian a écrit:
Charlotte elle quitte CNEWS où elle avait son rond de serviette depuis un bon bout de temps. Que se passe t il chez les extrémistes de droite?
Ose écrire le vieux courtisan qui vantait la lucidité et la qualité de "V.A" quand il était ailleurs .
Fontsestian- Messages : 11150
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Presse et compresses
Horiel a écrit:Forcheville a écrit:
C'est vrai que ce qui distingue un journaliste c'est essentiellement la qualité de ses cheveux.
Pour ma part je lis régulièrement VA et ne me considère absolument pas comme d'ED, mais alors pas du tout.
Dénoncer à propos d'Obono le racisme supposé dont elle a été victime, c'est assez piquant quand elle-même n'est pas trop complexée dans son anti-sémitisme. J'ai compris à son sujet qu'on pouvait à la fois être noire et con( et surtout grande gueule). Et cette phrase, ce n'est pas du racisme, c'est le contraire.
Enfin beaucoup de questions posées à propos de VA qu'on n'est pas prêts de se poser à propos de France Inter et de la "pluralité" d'opinion qui y existe: celle de Nicolas Demorand et de son trotskisme bien affirmé, qui avait sévi auparavant à Libération.France-Inter qui avec nos impôts se permet d'exclure de son antenne Michel Onfray, Finkielkraut etc..
Et surtout, surtout cette "humoriste" auto-proclamée qui, elle, n'a pas été interdite d'antenne, et qui a fait rire la France entière avec sa mémorable vanne:
Zob sur l'affiche de Z
Là, on sait où passent nos impôts
Rq: à propos de journalisme, il faut avoir en tête qu'une enquête d'opinion effectuée auprès de journalistes stagiaires, à la question" quelle est selon vous le modèle idéal de journalisme " , les jeunes répondaient à 70%: Médiapart.
Mais quel rapport ?
Zemmour est juif et pétiniste, m'auriez-vous lu quelque part approuver qu'on le dézingue sur son sémitisme pour justifier sa scandaleuse position pro-Pétain ?
Où voyez-vous que le sectarisme de France Inter relativise celui de VA ?
Si je vous lis bien, la sottise avérée d'Obono justifie qu'on la grime en esclave dans un journal ?
He ben...
Vous ne lisez pas VA et n'avez pas lu la fiction qui a scandalisé le pékin, moi si.
Il se trouve que chaque semaine VA, évoquant l'actualité , raconte une fiction sur un homme politique de son choix et cette semaine là son choix s'était porté sur Danièle Obono.
Donc VA n'avait pas inventé un format spécial réservé à Daniel Obono: pour le savoir, il faut le lire régulièrement.
Deuxièmement la fiction sur Obono n'avait pas comme but de ridiculiser ou de rabaisser cette dernière, mais de rappeler qu'elle avait fait l'impasse-comme Taubira en son temps- sur la traite transsaharienne en se focalisant prioritairement sur la traite transatlantique et son commerce triangulaire.
Donc il s'agissait d'une rectification historique, à la fois pour l'omission et aussi pour infirmer le fait sous-tendu que ce soit les Européens seuls(c'est-à-dire les blancs) qui pratiquaient l'esclavage( ce qui pour le coup était vraiment raciste, mais inversé).
D'ailleurs la traite transsaharienne a été bien antérieure à la traite transatlantique et a duré beaucoup plus longtemps: ce qui peut expliquer les tensions aujourd'hui encore entre populations noires et arabes au Sénégal, au Mali, au Soudan dont l'économie reposait essentiellement sur l'esclavage, tensions entre populations musulmanes mais ethniquement différentes, arabes et noires africaines, un peu sur le système de castes hindoues.
Voilà, il faut lire avant de commenter, c'est la base.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2740
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Presse et compresses
Fontsestian a écrit:Dites Divi vous perdez complètement la boule, ça fait je ne sais combien de fois (et encore il y a peu) que je dis que j'ai abandonné lorsque ce magazine est devenu trop extrémiste à mon goût.Diviciac a écrit:
Ose écrire le vieux courtisan qui vantait la lucidité et la qualité de "V.A" quand il était ailleurs .
C'est votre goût qui a changé, vieux filou . VA a toujours été un canard bien à droite dont le précédent rédacteur en chef (Yves de Kerdrel) a été condamné pour "provocation à la haine raciale" et " diffamation, provocation à la discrimination et à la haine ou à violence envers les Roms," sans que ça vous dérange le moins du monde à l'époque .
Diviciac- Messages : 43169
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Presse et compresses
Forcheville a écrit:
Vous ne lisez pas VA et n'avez pas lu la fiction qui a scandalisé le pékin, moi si.
Il se trouve que chaque semaine VA, évoquant l'actualité , raconte une fiction sur un homme politique de son choix et cette semaine là son choix s'était porté sur Danièle Obono.
Donc VA n'avait pas inventé un format spécial réservé à Daniel Obono: pour le savoir, il faut le lire régulièrement.
Deuxièmement la fiction sur Obono n'avait pas comme but de ridiculiser ou de rabaisser cette dernière, mais de rappeler qu'elle avait fait l'impasse-comme Taubira en son temps- sur la traite transsaharienne en se focalisant prioritairement sur la traite transatlantique et son commerce triangulaire.
Donc il s'agissait d'une rectification historique, à la fois pour l'omission et aussi pour infirmer le fait sous-tendu que ce soit les Européens seuls(c'est-à-dire les blancs) qui pratiquaient l'esclavage( ce qui pour le coup était vraiment raciste, mais inversé).
D'ailleurs la traite transsaharienne a été bien antérieure à la traite transatlantique et a duré beaucoup plus longtemps: ce qui peut expliquer les tensions aujourd'hui encore entre populations noires et arabes au Sénégal, au Mali, au Soudan dont l'économie reposait essentiellement sur l'esclavage, tensions entre populations musulmanes mais ethniquement différentes, arabes et noires africaines, un peu sur le système de castes hindoues.
Voilà, il faut lire avant de commenter, c'est la base.
Ce n'est pas digne de vous, Forcheville.
Enrobez la chose comme vous le souhaitez, relativisez à l'envie et lisez simplement ceci : si un journal d'extrême-gauche se fendait d'une "fiction" mettant en scène Zemmour en pyjama rayé, comment prendriez-vous la chose ?
Personnellement, je serais horrifiée, mais je suppose qu'à condition de "lire régulièrement" le torchon, de prétendre que "ce n'est ni pour le ridiculiser ni pour le rabaisser", ce serait pour vous acceptable ? Vous justifieriez. Moi pas.
Il n'est pas utile de me faire la leçon sur la traite des Africains institutionnalisée par les Arabes et validée par l'islam pendant des siècles.
J'ai lu et promu "Le génocide voilé".
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Horiel a écrit:Forcheville a écrit:
Vous ne lisez pas VA et n'avez pas lu la fiction qui a scandalisé le pékin, moi si.
Il se trouve que chaque semaine VA, évoquant l'actualité , raconte une fiction sur un homme politique de son choix et cette semaine là son choix s'était porté sur Danièle Obono.
Donc VA n'avait pas inventé un format spécial réservé à Daniel Obono: pour le savoir, il faut le lire régulièrement.
Deuxièmement la fiction sur Obono n'avait pas comme but de ridiculiser ou de rabaisser cette dernière, mais de rappeler qu'elle avait fait l'impasse-comme Taubira en son temps- sur la traite transsaharienne en se focalisant prioritairement sur la traite transatlantique et son commerce triangulaire.
Donc il s'agissait d'une rectification historique, à la fois pour l'omission et aussi pour infirmer le fait sous-tendu que ce soit les Européens seuls(c'est-à-dire les blancs) qui pratiquaient l'esclavage( ce qui pour le coup était vraiment raciste, mais inversé).
D'ailleurs la traite transsaharienne a été bien antérieure à la traite transatlantique et a duré beaucoup plus longtemps: ce qui peut expliquer les tensions aujourd'hui encore entre populations noires et arabes au Sénégal, au Mali, au Soudan dont l'économie reposait essentiellement sur l'esclavage, tensions entre populations musulmanes mais ethniquement différentes, arabes et noires africaines, un peu sur le système de castes hindoues.
Voilà, il faut lire avant de commenter, c'est la base.
Ce n'est pas digne de vous, Forcheville.
Enrobez la chose comme vous le souhaitez, relativisez à l'envie et lisez simplement ceci : si un journal d'extrême-gauche se fendait d'une "fiction" mettant en scène Zemmour en pyjama rayé, comment prendriez-vous la chose ?
Personnellement, je serais horrifiée, mais je suppose qu'à condition de "lire régulièrement" le torchon, de prétendre que "ce n'est ni pour le ridiculiser ni pour le rabaisser", ce serait pour vous acceptable ? Vous justifieriez. Moi pas.
Il n'est pas utile de me faire la leçon sur la traite des Africains institutionnalisée par les Arabes et validée par l'islam pendant des siècles.
J'ai lu et promu "Le génocide voilé".
Ne me faites pas le coup de l'estime.
ça prendra pas, je continuerai à choisir moi-même mes lectures.
Jusqu'à présent je n'ai pas vu Z faire l'impasse sur un génocide comme l'a fait la clique à Taubira et la bande LFI à laquelle appartient Obono.
Pour moi, les torchons, ce sont Libé et France-Inter.
De vrais torchons.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2740
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Presse et compresses
Forcheville a écrit:Horiel a écrit:
Ce n'est pas digne de vous, Forcheville.
Enrobez la chose comme vous le souhaitez, relativisez à l'envie et lisez simplement ceci : si un journal d'extrême-gauche se fendait d'une "fiction" mettant en scène Zemmour en pyjama rayé, comment prendriez-vous la chose ?
Personnellement, je serais horrifiée, mais je suppose qu'à condition de "lire régulièrement" le torchon, de prétendre que "ce n'est ni pour le ridiculiser ni pour le rabaisser", ce serait pour vous acceptable ? Vous justifieriez. Moi pas.
Il n'est pas utile de me faire la leçon sur la traite des Africains institutionnalisée par les Arabes et validée par l'islam pendant des siècles.
J'ai lu et promu "Le génocide voilé".
Ne me faites pas le coup de l'estime.
ça prendra pas, je continuerai à choisir moi-même mes lectures.
Jusqu'à présent je n'ai pas vu Z faire l'impasse sur un génocide comme l'a fait la clique à Taubira et la bande LFI à laquelle appartient Obono.
Pour moi, les torchons, ce sont Libé et France-Inter.
De vrais torchons.
Auxquels j'ajouterais Médiapart .. le torchon des torchons .
Nestor- Messages : 1548
Date d'inscription : 23/11/2021
Re: Presse et compresses
Déjà cité plus haut et que les écoles de journalisme d'aujourd'hui adulent.Nestor a écrit:Forcheville a écrit:
Ne me faites pas le coup de l'estime.
ça prendra pas, je continuerai à choisir moi-même mes lectures.
Jusqu'à présent je n'ai pas vu Z faire l'impasse sur un génocide comme l'a fait la clique à Taubira et la bande LFI à laquelle appartient Obono.
Pour moi, les torchons, ce sont Libé et France-Inter.
De vrais torchons.
Auxquels j'ajouterais Médiapart .. le torchon des torchons .
Ceci pour dire que les médias dans leur globalité penchent à gauche et que s'il peut persister encore quelques médias de droite(et pas d'ED) comme VA, on va pas s'en plaindre.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2740
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Presse et compresses
Je ne suis pas fan de Mediapart mais ce média a le mérite d'exister.
Je ne suis pas fan de Franc tireur mais il sera mis en vente dans mon magasin tout comme l'Huma ou Présent, je suis pour la pluralité de la presse contrairement aux abrutis qui veulent détruire certains titres comme le JDD en ce moment, tiens pour les grands liblaireaux du forum, ils devraient être content, le JDD représente tout ce qu'ils adulent, un nouveau patron avec une équipe qui n'en veut pas, ben que l'équipe se casse , c'est çà la politique libérale.
Je ne suis pas fan de Franc tireur mais il sera mis en vente dans mon magasin tout comme l'Huma ou Présent, je suis pour la pluralité de la presse contrairement aux abrutis qui veulent détruire certains titres comme le JDD en ce moment, tiens pour les grands liblaireaux du forum, ils devraient être content, le JDD représente tout ce qu'ils adulent, un nouveau patron avec une équipe qui n'en veut pas, ben que l'équipe se casse , c'est çà la politique libérale.
Le K Keltys- Messages : 3352
Date d'inscription : 23/08/2020
Re: Presse et compresses
Et voilà le travail ! Pendant que vous étiez occupée à me donner force leçons d’anti-racisme voilà t’y pas qu’il y a un diable qui sort de sa boîte et qui vous classe dans la même catégorie que moi avec Font et Magic. Pour moi c’est un compliment, mais pour vous, je compatis sincèrement. Tant d’efforts inutiles pour aboutir finalement à cette loi universelle : chacun est le « raciste » de l’autre et « plus anti-raciste que moi tu meurs ».Horiel a écrit:Forcheville a écrit:
Vous ne lisez pas VA et n'avez pas lu la fiction qui a scandalisé le pékin, moi si.
Il se trouve que chaque semaine VA, évoquant l'actualité , raconte une fiction sur un homme politique de son choix et cette semaine là son choix s'était porté sur Danièle Obono.
Donc VA n'avait pas inventé un format spécial réservé à Daniel Obono: pour le savoir, il faut le lire régulièrement.
Deuxièmement la fiction sur Obono n'avait pas comme but de ridiculiser ou de rabaisser cette dernière, mais de rappeler qu'elle avait fait l'impasse-comme Taubira en son temps- sur la traite transsaharienne en se focalisant prioritairement sur la traite transatlantique et son commerce triangulaire.
Donc il s'agissait d'une rectification historique, à la fois pour l'omission et aussi pour infirmer le fait sous-tendu que ce soit les Européens seuls(c'est-à-dire les blancs) qui pratiquaient l'esclavage( ce qui pour le coup était vraiment raciste, mais inversé).
D'ailleurs la traite transsaharienne a été bien antérieure à la traite transatlantique et a duré beaucoup plus longtemps: ce qui peut expliquer les tensions aujourd'hui encore entre populations noires et arabes au Sénégal, au Mali, au Soudan dont l'économie reposait essentiellement sur l'esclavage, tensions entre populations musulmanes mais ethniquement différentes, arabes et noires africaines, un peu sur le système de castes hindoues.
Voilà, il faut lire avant de commenter, c'est la base.
Ce n'est pas digne de vous, Forcheville.
Enrobez la chose comme vous le souhaitez, relativisez à l'envie et lisez simplement ceci : si un journal d'extrême-gauche se fendait d'une "fiction" mettant en scène Zemmour en pyjama rayé, comment prendriez-vous la chose ?
Personnellement, je serais horrifiée, mais je suppose qu'à condition de "lire régulièrement" le torchon, de prétendre que "ce n'est ni pour le ridiculiser ni pour le rabaisser", ce serait pour vous acceptable ? Vous justifieriez. Moi pas.
Il n'est pas utile de me faire la leçon sur la traite des Africains institutionnalisée par les Arabes et validée par l'islam pendant des siècles.
J'ai lu et promu "Le génocide voilé".
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2740
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Presse et compresses
Pour ce qui me concerne les appréciations de Keltys ne me troublent pas. En tant qu'humain ordinaire, j'assume ma part de racisme sans en faire ma religion.Forcheville a écrit:Et voilà le travail ! Pendant que vous étiez occupée à me donner force leçons d’anti-racisme voilà t’y pas qu’il y a un diable qui sort de sa boîte et qui vous classe dans la même catégorie que moi avec Font et Magic. Pour moi c’est un compliment, mais pour vous, je compatis sincèrement. Tant d’efforts inutiles pour aboutir finalement à cette loi universelle : chacun est le « raciste » de l’autre et « plus anti-raciste que moi tu meurs ».Horiel a écrit:
Ce n'est pas digne de vous, Forcheville.
Enrobez la chose comme vous le souhaitez, relativisez à l'envie et lisez simplement ceci : si un journal d'extrême-gauche se fendait d'une "fiction" mettant en scène Zemmour en pyjama rayé, comment prendriez-vous la chose ?
Personnellement, je serais horrifiée, mais je suppose qu'à condition de "lire régulièrement" le torchon, de prétendre que "ce n'est ni pour le ridiculiser ni pour le rabaisser", ce serait pour vous acceptable ? Vous justifieriez. Moi pas.
Il n'est pas utile de me faire la leçon sur la traite des Africains institutionnalisée par les Arabes et validée par l'islam pendant des siècles.
J'ai lu et promu "Le génocide voilé".
Fontsestian- Messages : 11150
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Presse et compresses
Forcheville a écrit:Et voilà le travail ! Pendant que vous étiez occupée à me donner force leçons d’anti-racisme voilà t’y pas qu’il y a un diable qui sort de sa boîte et qui vous classe dans la même catégorie que moi avec Font et Magic. Pour moi c’est un compliment, mais pour vous, je compatis sincèrement. Tant d’efforts inutiles pour aboutir finalement à cette loi universelle : chacun est le « raciste » de l’autre et « plus anti-raciste que moi tu meurs ».
Hum.
Des efforts pour ?...
Vous pensez sincèrement que mon eau va se troubler parce-qu'un quidam, avec qui je n'a pas échangé 20 messages en plusieurs années de présence, donne une opinion ?
Forcheville, j'ai fait le tour de la question en une bonne dizaine de secondes : ce n'est pas mon directeur de conscience, ce n'est pas mon confesseur, ce n'est pas un ami, même virtuel, même pas un copain. Rien.
Alors la dépression, ce ne sera pas pour cette fois non plus
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Fontsestian a écrit:Pour ce qui me concerne les appréciations de Keltys ne me troublent pas. En tant qu'humain ordinaire, j'assume ma part de racisme sans en faire ma religion.
J'aurais dû te lire avant de répondre, nous faisons doublon
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Une petite lecture intéressante pour les fans putiniens
Comment Wagner a révélé la faiblesse de Poutine
ÉDITO. La mutinerie avortée des mercenaires aura des conséquences pour la guerre en Ukraine mais surtout pour la stabilité du régime russe.
Par Luc de Barochez
Il n'y a rien de pire pour un homme fort que d'apparaître faible. La mutinerie des mercenaires de Wagner a ébranlé le mythe d'un président omnipotent. La fébrilité que Vladimir Poutine a manifestée pendant 24 heures a mis au jour des failles insoupçonnées de son pouvoir. L'épisode aura des conséquences pour la stabilité de son régime, pour la guerre en Ukraine et peut-être aussi, comme il en a lui-même exprimé la crainte dans son discours à la nation, pour l'avenir de la fédération de Russie en tant qu'État unitaire.
Qu'un chien de guerre déchaîné comme Evgueni Prigojine puisse prendre le contrôle d'un QG militaire clé – celui de Rostov-sur-le-Don, chef-lieu de la région sud qui supervise les troupes engagées en Ukraine –, qu'il puisse insulter publiquement le ministre de la Défense et le chef d'état-major, qu'il puisse faire abattre au moins trois hélicoptères de l'armée, qu'il puisse marcher sur Moscou avec ses troupes aguerries sans rencontrer de vraie opposition, tout cela met en scène un président aux abois.
Le samedi matin, Poutine menaçait de « liquider » les rebelles de Wagner et de punir sans pitié le « traître » ; le soir même, il acceptait que les accusations contre Prigojine et ses hommes soient abandonnées. Entre-temps, il était contraint de négocier avec celui qui le bravait. Pour éviter un bain de sang dans sa capitale, il devait même recourir à la médiation d'un tiers, le despote biélorusse Loukachenko, dont on sait qu'il le méprise. Que d'humiliations en si peu de temps !
Le constat est cruel pour un président russe obsédé par l'affermissement de la « verticale du pouvoir » qu'il a mise en place pour asseoir sa domination. Depuis la « révolution orange » de 2004 à Kiev, lorsque la population ukrainienne s'était révoltée avec succès contre le détournement frauduleux d'une élection présidentielle au profit d'un candidat prorusse, Poutine est persuadé de manière paranoïaque qu'une contagion démocratique venue de l'extérieur et manipulée par Washington et Bruxelles constituerait la principale menace contre lui.
Théâtre d'ombres
Pour contrer le risque, il a multiplié les opérations de déstabilisation de ses voisins. Il a agressé la Géorgie en 2008 ; il a annexé la Crimée en 2014 ; il a fait écraser la révolte biélorusse en 2020 ; il a lancé l'invasion de l'Ukraine en 2022. La rébellion avortée de Prigojine montre au contraire que c'est de l'intérieur que le régime se décompose. Comme un coup de projecteur sur un théâtre d'ombres, elle a révélé pendant un bref instant les luttes auxquelles se livrent les clans mafieux pour le contrôle du pouvoir et de ses prébendes, et les difficultés croissantes qu'éprouve Poutine pour en garder la maîtrise.
Le paradoxe est que la guerre d'agression qu'il a lancée contre l'Ukraine pour protéger son régime risque au contraire de le lui coûter. Wagner est une création du service de renseignements militaires russe, le GRU. Apparue en 2015 sur le front du Donbass, utilisée par la suite comme un outil d'intervention militaro-politique en Syrie, en Libye et en Afrique subsaharienne, la compagnie de mercenaires a été appelée à la rescousse par le Kremlin l'an dernier quand il est apparu que l'armée russe échouait à atteindre les objectifs fixés, la prise de Kiev et l'installation en Ukraine d'un pouvoir fantoche à la solde de Moscou.
Le seul succès tactique enregistré ces derniers mois sur le front, la prise de la ville de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine, est dû à Prigojine, à ses hommes et à leurs méthodes brutales et expéditives. Mais il a coûté des milliers de combattants à Wagner et il est, semble-t-il, monté à la tête de leur patron qui n'a cessé depuis d'intensifier ses critiques contre les chefs de l'armée et le ministère de la Défense. Les chiens de guerre ne sont ni des démocrates ni des pacifistes. Ils ont mis en branle l'engrenage du chaos.
Une Russie instable n'est pas moins dangereuse qu'une Russie agressive. Mais Vladimir Poutine, qui pensait que le temps jouait pour lui et que l'Occident finirait par se lasser de soutenir l'Ukraine, doit désormais s'interroger sur la poursuite d'opérations militaires dont on voit qu'elles ont de graves conséquences à l'intérieur de son pays. Lui-même a comparé la rébellion du 24 juin à celle de 1917, pendant la Première Guerre mondiale, lorsque la mutinerie des troupes a conduit à la destitution du tsar Nicolas II, à la perte de territoires puis à la révolution bolchevique. Le parallèle n'est pas de bon augure pour lui.
Comment Wagner a révélé la faiblesse de Poutine
ÉDITO. La mutinerie avortée des mercenaires aura des conséquences pour la guerre en Ukraine mais surtout pour la stabilité du régime russe.
Par Luc de Barochez
Il n'y a rien de pire pour un homme fort que d'apparaître faible. La mutinerie des mercenaires de Wagner a ébranlé le mythe d'un président omnipotent. La fébrilité que Vladimir Poutine a manifestée pendant 24 heures a mis au jour des failles insoupçonnées de son pouvoir. L'épisode aura des conséquences pour la stabilité de son régime, pour la guerre en Ukraine et peut-être aussi, comme il en a lui-même exprimé la crainte dans son discours à la nation, pour l'avenir de la fédération de Russie en tant qu'État unitaire.
Qu'un chien de guerre déchaîné comme Evgueni Prigojine puisse prendre le contrôle d'un QG militaire clé – celui de Rostov-sur-le-Don, chef-lieu de la région sud qui supervise les troupes engagées en Ukraine –, qu'il puisse insulter publiquement le ministre de la Défense et le chef d'état-major, qu'il puisse faire abattre au moins trois hélicoptères de l'armée, qu'il puisse marcher sur Moscou avec ses troupes aguerries sans rencontrer de vraie opposition, tout cela met en scène un président aux abois.
Le samedi matin, Poutine menaçait de « liquider » les rebelles de Wagner et de punir sans pitié le « traître » ; le soir même, il acceptait que les accusations contre Prigojine et ses hommes soient abandonnées. Entre-temps, il était contraint de négocier avec celui qui le bravait. Pour éviter un bain de sang dans sa capitale, il devait même recourir à la médiation d'un tiers, le despote biélorusse Loukachenko, dont on sait qu'il le méprise. Que d'humiliations en si peu de temps !
Le constat est cruel pour un président russe obsédé par l'affermissement de la « verticale du pouvoir » qu'il a mise en place pour asseoir sa domination. Depuis la « révolution orange » de 2004 à Kiev, lorsque la population ukrainienne s'était révoltée avec succès contre le détournement frauduleux d'une élection présidentielle au profit d'un candidat prorusse, Poutine est persuadé de manière paranoïaque qu'une contagion démocratique venue de l'extérieur et manipulée par Washington et Bruxelles constituerait la principale menace contre lui.
Théâtre d'ombres
Pour contrer le risque, il a multiplié les opérations de déstabilisation de ses voisins. Il a agressé la Géorgie en 2008 ; il a annexé la Crimée en 2014 ; il a fait écraser la révolte biélorusse en 2020 ; il a lancé l'invasion de l'Ukraine en 2022. La rébellion avortée de Prigojine montre au contraire que c'est de l'intérieur que le régime se décompose. Comme un coup de projecteur sur un théâtre d'ombres, elle a révélé pendant un bref instant les luttes auxquelles se livrent les clans mafieux pour le contrôle du pouvoir et de ses prébendes, et les difficultés croissantes qu'éprouve Poutine pour en garder la maîtrise.
Le paradoxe est que la guerre d'agression qu'il a lancée contre l'Ukraine pour protéger son régime risque au contraire de le lui coûter. Wagner est une création du service de renseignements militaires russe, le GRU. Apparue en 2015 sur le front du Donbass, utilisée par la suite comme un outil d'intervention militaro-politique en Syrie, en Libye et en Afrique subsaharienne, la compagnie de mercenaires a été appelée à la rescousse par le Kremlin l'an dernier quand il est apparu que l'armée russe échouait à atteindre les objectifs fixés, la prise de Kiev et l'installation en Ukraine d'un pouvoir fantoche à la solde de Moscou.
Le seul succès tactique enregistré ces derniers mois sur le front, la prise de la ville de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine, est dû à Prigojine, à ses hommes et à leurs méthodes brutales et expéditives. Mais il a coûté des milliers de combattants à Wagner et il est, semble-t-il, monté à la tête de leur patron qui n'a cessé depuis d'intensifier ses critiques contre les chefs de l'armée et le ministère de la Défense. Les chiens de guerre ne sont ni des démocrates ni des pacifistes. Ils ont mis en branle l'engrenage du chaos.
Une Russie instable n'est pas moins dangereuse qu'une Russie agressive. Mais Vladimir Poutine, qui pensait que le temps jouait pour lui et que l'Occident finirait par se lasser de soutenir l'Ukraine, doit désormais s'interroger sur la poursuite d'opérations militaires dont on voit qu'elles ont de graves conséquences à l'intérieur de son pays. Lui-même a comparé la rébellion du 24 juin à celle de 1917, pendant la Première Guerre mondiale, lorsque la mutinerie des troupes a conduit à la destitution du tsar Nicolas II, à la perte de territoires puis à la révolution bolchevique. Le parallèle n'est pas de bon augure pour lui.
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
N'Magicfly a écrit:Une petite lecture intéressante pour les fans putiniens
Comment Wagner a révélé la faiblesse de Poutine(...)
Bon résumé factuel !
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Poutine est parti se planquer et a délégué à Louckachenko la responsabilité officielle de la négociation avec Prigojine. Ce faisant il trompe peut être les naïfs mais pas ceux qui ont un minimum de capacité de réflexion, internationalement il sort affaibli de cette mascarade ridicule pour le moment nous ne savons pas ce qu'il a du lâcher à Prigojine mais ça doit être consistant.N'Magicfly a écrit:Une petite lecture intéressante pour les fans putiniens
Comment Wagner a révélé la faiblesse de Poutine
ÉDITO. La mutinerie avortée des mercenaires aura des conséquences pour la guerre en Ukraine mais surtout pour la stabilité du régime russe.
Par Luc de Barochez
Il n'y a rien de pire pour un homme fort que d'apparaître faible. La mutinerie des mercenaires de Wagner a ébranlé le mythe d'un président omnipotent. La fébrilité que Vladimir Poutine a manifestée pendant 24 heures a mis au jour des failles insoupçonnées de son pouvoir. L'épisode aura des conséquences pour la stabilité de son régime, pour la guerre en Ukraine et peut-être aussi, comme il en a lui-même exprimé la crainte dans son discours à la nation, pour l'avenir de la fédération de Russie en tant qu'État unitaire.
Qu'un chien de guerre déchaîné comme Evgueni Prigojine puisse prendre le contrôle d'un QG militaire clé – celui de Rostov-sur-le-Don, chef-lieu de la région sud qui supervise les troupes engagées en Ukraine –, qu'il puisse insulter publiquement le ministre de la Défense et le chef d'état-major, qu'il puisse faire abattre au moins trois hélicoptères de l'armée, qu'il puisse marcher sur Moscou avec ses troupes aguerries sans rencontrer de vraie opposition, tout cela met en scène un président aux abois.
Le samedi matin, Poutine menaçait de « liquider » les rebelles de Wagner et de punir sans pitié le « traître » ; le soir même, il acceptait que les accusations contre Prigojine et ses hommes soient abandonnées. Entre-temps, il était contraint de négocier avec celui qui le bravait. Pour éviter un bain de sang dans sa capitale, il devait même recourir à la médiation d'un tiers, le despote biélorusse Loukachenko, dont on sait qu'il le méprise. Que d'humiliations en si peu de temps !
Le constat est cruel pour un président russe obsédé par l'affermissement de la « verticale du pouvoir » qu'il a mise en place pour asseoir sa domination. Depuis la « révolution orange » de 2004 à Kiev, lorsque la population ukrainienne s'était révoltée avec succès contre le détournement frauduleux d'une élection présidentielle au profit d'un candidat prorusse, Poutine est persuadé de manière paranoïaque qu'une contagion démocratique venue de l'extérieur et manipulée par Washington et Bruxelles constituerait la principale menace contre lui.Théâtre d'ombres
Pour contrer le risque, il a multiplié les opérations de déstabilisation de ses voisins. Il a agressé la Géorgie en 2008 ; il a annexé la Crimée en 2014 ; il a fait écraser la révolte biélorusse en 2020 ; il a lancé l'invasion de l'Ukraine en 2022. La rébellion avortée de Prigojine montre au contraire que c'est de l'intérieur que le régime se décompose. Comme un coup de projecteur sur un théâtre d'ombres, elle a révélé pendant un bref instant les luttes auxquelles se livrent les clans mafieux pour le contrôle du pouvoir et de ses prébendes, et les difficultés croissantes qu'éprouve Poutine pour en garder la maîtrise.
Le paradoxe est que la guerre d'agression qu'il a lancée contre l'Ukraine pour protéger son régime risque au contraire de le lui coûter. Wagner est une création du service de renseignements militaires russe, le GRU. Apparue en 2015 sur le front du Donbass, utilisée par la suite comme un outil d'intervention militaro-politique en Syrie, en Libye et en Afrique subsaharienne, la compagnie de mercenaires a été appelée à la rescousse par le Kremlin l'an dernier quand il est apparu que l'armée russe échouait à atteindre les objectifs fixés, la prise de Kiev et l'installation en Ukraine d'un pouvoir fantoche à la solde de Moscou.
Le seul succès tactique enregistré ces derniers mois sur le front, la prise de la ville de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine, est dû à Prigojine, à ses hommes et à leurs méthodes brutales et expéditives. Mais il a coûté des milliers de combattants à Wagner et il est, semble-t-il, monté à la tête de leur patron qui n'a cessé depuis d'intensifier ses critiques contre les chefs de l'armée et le ministère de la Défense. Les chiens de guerre ne sont ni des démocrates ni des pacifistes. Ils ont mis en branle l'engrenage du chaos.
Une Russie instable n'est pas moins dangereuse qu'une Russie agressive. Mais Vladimir Poutine, qui pensait que le temps jouait pour lui et que l'Occident finirait par se lasser de soutenir l'Ukraine, doit désormais s'interroger sur la poursuite d'opérations militaires dont on voit qu'elles ont de graves conséquences à l'intérieur de son pays. Lui-même a comparé la rébellion du 24 juin à celle de 1917, pendant la Première Guerre mondiale, lorsque la mutinerie des troupes a conduit à la destitution du tsar Nicolas II, à la perte de territoires puis à la révolution bolchevique. Le parallèle n'est pas de bon augure pour lui.
Fontsestian- Messages : 11150
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Presse et compresses
Il reste à craindre que ce taré fasse n'importe quoi et déclenche une guerre internationaleFontsestian a écrit:Poutine est parti se planquer et a délégué à Louckachenko la responsabilité officielle de la négociation avec Prigojine. Ce faisant il trompe peut être les naïfs mais pas ceux qui ont un minimum de capacité de réflexion, internationalement il sort affaibli de cette mascarade ridicule pour le moment nous ne savons pas ce qu'il a du lâcher à Prigojine mais ça doit être consistant.N'Magicfly a écrit:Une petite lecture intéressante pour les fans putiniens
Comment Wagner a révélé la faiblesse de Poutine
ÉDITO. La mutinerie avortée des mercenaires aura des conséquences pour la guerre en Ukraine mais surtout pour la stabilité du régime russe.
Par Luc de Barochez
Il n'y a rien de pire pour un homme fort que d'apparaître faible. La mutinerie des mercenaires de Wagner a ébranlé le mythe d'un président omnipotent. La fébrilité que Vladimir Poutine a manifestée pendant 24 heures a mis au jour des failles insoupçonnées de son pouvoir. L'épisode aura des conséquences pour la stabilité de son régime, pour la guerre en Ukraine et peut-être aussi, comme il en a lui-même exprimé la crainte dans son discours à la nation, pour l'avenir de la fédération de Russie en tant qu'État unitaire.
Qu'un chien de guerre déchaîné comme Evgueni Prigojine puisse prendre le contrôle d'un QG militaire clé – celui de Rostov-sur-le-Don, chef-lieu de la région sud qui supervise les troupes engagées en Ukraine –, qu'il puisse insulter publiquement le ministre de la Défense et le chef d'état-major, qu'il puisse faire abattre au moins trois hélicoptères de l'armée, qu'il puisse marcher sur Moscou avec ses troupes aguerries sans rencontrer de vraie opposition, tout cela met en scène un président aux abois.
Le samedi matin, Poutine menaçait de « liquider » les rebelles de Wagner et de punir sans pitié le « traître » ; le soir même, il acceptait que les accusations contre Prigojine et ses hommes soient abandonnées. Entre-temps, il était contraint de négocier avec celui qui le bravait. Pour éviter un bain de sang dans sa capitale, il devait même recourir à la médiation d'un tiers, le despote biélorusse Loukachenko, dont on sait qu'il le méprise. Que d'humiliations en si peu de temps !
Le constat est cruel pour un président russe obsédé par l'affermissement de la « verticale du pouvoir » qu'il a mise en place pour asseoir sa domination. Depuis la « révolution orange » de 2004 à Kiev, lorsque la population ukrainienne s'était révoltée avec succès contre le détournement frauduleux d'une élection présidentielle au profit d'un candidat prorusse, Poutine est persuadé de manière paranoïaque qu'une contagion démocratique venue de l'extérieur et manipulée par Washington et Bruxelles constituerait la principale menace contre lui.Théâtre d'ombres
Pour contrer le risque, il a multiplié les opérations de déstabilisation de ses voisins. Il a agressé la Géorgie en 2008 ; il a annexé la Crimée en 2014 ; il a fait écraser la révolte biélorusse en 2020 ; il a lancé l'invasion de l'Ukraine en 2022. La rébellion avortée de Prigojine montre au contraire que c'est de l'intérieur que le régime se décompose. Comme un coup de projecteur sur un théâtre d'ombres, elle a révélé pendant un bref instant les luttes auxquelles se livrent les clans mafieux pour le contrôle du pouvoir et de ses prébendes, et les difficultés croissantes qu'éprouve Poutine pour en garder la maîtrise.
Le paradoxe est que la guerre d'agression qu'il a lancée contre l'Ukraine pour protéger son régime risque au contraire de le lui coûter. Wagner est une création du service de renseignements militaires russe, le GRU. Apparue en 2015 sur le front du Donbass, utilisée par la suite comme un outil d'intervention militaro-politique en Syrie, en Libye et en Afrique subsaharienne, la compagnie de mercenaires a été appelée à la rescousse par le Kremlin l'an dernier quand il est apparu que l'armée russe échouait à atteindre les objectifs fixés, la prise de Kiev et l'installation en Ukraine d'un pouvoir fantoche à la solde de Moscou.
Le seul succès tactique enregistré ces derniers mois sur le front, la prise de la ville de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine, est dû à Prigojine, à ses hommes et à leurs méthodes brutales et expéditives. Mais il a coûté des milliers de combattants à Wagner et il est, semble-t-il, monté à la tête de leur patron qui n'a cessé depuis d'intensifier ses critiques contre les chefs de l'armée et le ministère de la Défense. Les chiens de guerre ne sont ni des démocrates ni des pacifistes. Ils ont mis en branle l'engrenage du chaos.
Une Russie instable n'est pas moins dangereuse qu'une Russie agressive. Mais Vladimir Poutine, qui pensait que le temps jouait pour lui et que l'Occident finirait par se lasser de soutenir l'Ukraine, doit désormais s'interroger sur la poursuite d'opérations militaires dont on voit qu'elles ont de graves conséquences à l'intérieur de son pays. Lui-même a comparé la rébellion du 24 juin à celle de 1917, pendant la Première Guerre mondiale, lorsque la mutinerie des troupes a conduit à la destitution du tsar Nicolas II, à la perte de territoires puis à la révolution bolchevique. Le parallèle n'est pas de bon augure pour lui.
Invité- Invité
Re: Presse et compresses
Ben c'est déjà fait, l'Ukraine n'est pas la Russie.N'Magicfly a écrit:Il reste à craindre que ce taré fasse n'importe quoi et déclenche une guerre internationaleFontsestian a écrit:
Poutine est parti se planquer et a délégué à Louckachenko la responsabilité officielle de la négociation avec Prigojine. Ce faisant il trompe peut être les naïfs mais pas ceux qui ont un minimum de capacité de réflexion, internationalement il sort affaibli de cette mascarade ridicule pour le moment nous ne savons pas ce qu'il a du lâcher à Prigojine mais ça doit être consistant.
Fontsestian- Messages : 11150
Date d'inscription : 11/06/2018
Age : 78
Localisation : Provence
Re: Presse et compresses
Horiel a écrit:N'Magicfly a écrit:Une petite lecture intéressante pour les fans putiniens
Comment Wagner a révélé la faiblesse de Poutine(...)
Bon résumé factuel !
J'ai oublié de vous féliciter pour votre effort d'animation de ce forum : grâce au présent sujet, vous atteignez désormais 0,11 % des sujets postés sur ce forum avec la belle moyenne de 0, 02 sujet par jour .
Diviciac- Messages : 43169
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» La liberté de la presse ...
» Liberté de la presse
» Destruction de la presse par la CGT
» Liberté de la presse
» Les maux inquiétants de la presse
» Liberté de la presse
» Destruction de la presse par la CGT
» Liberté de la presse
» Les maux inquiétants de la presse
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum