Les cycles dans l'Histoire
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Les cycles dans l'Histoire
C'est un sujet léger, j'en conviens, ..et, comme on dit, "il faut y croire".
Néanmoins, je le trouve amusant. J'avais lu ceci, il y a bien longtemps, dans un bouquin écrit vers 1970, intitulé " la grande peur de l'an 2000", d'un auteur qui n'est pas historien et qui s'appelle Henri Kubnick ( aujourd'hui décédé )
les cycles dans l'Histoire
Pour bien comprendre ce sujet, il faut savoir ce qu'est le phénomène astronomique de la précession des équinoxes.
En effet, comme chacun peut le remarquer, notre monde ne tourne pas rond
Sérieusement, la Terre tourne autour de son axe, mais l'axe lui-même effectue une très, très lente rotation sur lui-même, rotation qui dure 25 800 ans.
Ce qui fait que le "point vernal", le point où se lève le Soleil le jour de l'équinoxe du printemps, se déplace chaque année très, très, très lentement, fait le tour des douze constellations du zodiaque et revient à son point de départ au bout d'une " grande année cosmique" de 25 800 ans.
Il y a des historiens qui pensent avoir déterminé des cycles qui commanderaient le déroulement de l'Histoire et feraient revenir à peu près les mêmes épisodes, les mêmes personnages marquants, à des intervalles de temps réguliers.
Gaston Georgel, l'auteur des "Rythmes dans l'Histoire" est de ceux-là.
Il prend pour base de ses calculs ce qu'il appelle "l'année cosmique', c à d le cycle de 2160 ans défini par la précession des équinoxes ( c'est tout ce qu'il emprunte à l'astronomie )
Il fait partir son calendrier à 1760 avant J.-C, c à d une année cosmique avant l'an 400 de notre ère, qui marque pour lui la fin de la civilisation païenne gréco-latine. Car c'est en 395 que Théodose partagea entre ses deux fils le grand empire romain, qui ne fut jamais reconstitué et devint très vite la proie des Barbares.
La première année cosmique de ce calendrier historique s'étend donc sur 2160 ans, de 1760 avant JC jusque 400 après JC . Elle est divisée en 4 saisons de 540 ans chacune et en 12 mois de 180 ans.
La deuxième année cosmique commence en 400 après JC et nous sommes arrivés à la fin du 9ème "mois"
Grosso modo, la plupart des évènements de la première année cosmique correspondent mois pour mois à ceux de la deuxième année cosmique...
Autrement dit, au bout de 2160 ans environ, les mêmes conjonctures ou des conjonctures très ressemblantes se reproduisent et entraînent des effets à peu près similaires....
P.S Gaston Georgel est décédé voici déjà longtemps, et sur certains points, ses jugements de valeur sont contestés par les historiens modernes. Par exemple, plus aucun historien ne va dire que l'Empire romain d'Occident, vers 400, "devint très vite la proie des Barbares", mais, beaucoup plus nuancé, notre historien moderne dira que dans l'Empire, en Occident, s'installèrent des royaumes romano-barbares
Néanmoins, je le trouve amusant. J'avais lu ceci, il y a bien longtemps, dans un bouquin écrit vers 1970, intitulé " la grande peur de l'an 2000", d'un auteur qui n'est pas historien et qui s'appelle Henri Kubnick ( aujourd'hui décédé )
les cycles dans l'Histoire
Pour bien comprendre ce sujet, il faut savoir ce qu'est le phénomène astronomique de la précession des équinoxes.
En effet, comme chacun peut le remarquer, notre monde ne tourne pas rond
Sérieusement, la Terre tourne autour de son axe, mais l'axe lui-même effectue une très, très lente rotation sur lui-même, rotation qui dure 25 800 ans.
Ce qui fait que le "point vernal", le point où se lève le Soleil le jour de l'équinoxe du printemps, se déplace chaque année très, très, très lentement, fait le tour des douze constellations du zodiaque et revient à son point de départ au bout d'une " grande année cosmique" de 25 800 ans.
Il y a des historiens qui pensent avoir déterminé des cycles qui commanderaient le déroulement de l'Histoire et feraient revenir à peu près les mêmes épisodes, les mêmes personnages marquants, à des intervalles de temps réguliers.
Gaston Georgel, l'auteur des "Rythmes dans l'Histoire" est de ceux-là.
Il prend pour base de ses calculs ce qu'il appelle "l'année cosmique', c à d le cycle de 2160 ans défini par la précession des équinoxes ( c'est tout ce qu'il emprunte à l'astronomie )
Il fait partir son calendrier à 1760 avant J.-C, c à d une année cosmique avant l'an 400 de notre ère, qui marque pour lui la fin de la civilisation païenne gréco-latine. Car c'est en 395 que Théodose partagea entre ses deux fils le grand empire romain, qui ne fut jamais reconstitué et devint très vite la proie des Barbares.
La première année cosmique de ce calendrier historique s'étend donc sur 2160 ans, de 1760 avant JC jusque 400 après JC . Elle est divisée en 4 saisons de 540 ans chacune et en 12 mois de 180 ans.
La deuxième année cosmique commence en 400 après JC et nous sommes arrivés à la fin du 9ème "mois"
Grosso modo, la plupart des évènements de la première année cosmique correspondent mois pour mois à ceux de la deuxième année cosmique...
Autrement dit, au bout de 2160 ans environ, les mêmes conjonctures ou des conjonctures très ressemblantes se reproduisent et entraînent des effets à peu près similaires....
P.S Gaston Georgel est décédé voici déjà longtemps, et sur certains points, ses jugements de valeur sont contestés par les historiens modernes. Par exemple, plus aucun historien ne va dire que l'Empire romain d'Occident, vers 400, "devint très vite la proie des Barbares", mais, beaucoup plus nuancé, notre historien moderne dira que dans l'Empire, en Occident, s'installèrent des royaumes romano-barbares
Invité- Invité
Re: Les cycles dans l'Histoire
En suivant Gaston Georgel et ses années cosmiques de 2160 ans ( durée qui correspond au temps que met le point vernal à passer d'un signe du zodiaque à l'autre ), on peut remarquer que,
- aux environs de 1760 avant J.-C, ( janvier de la première année cosmique ) les Achéens, indo-européens venus de nord, envahissent la péninsule balkanique qui sera plus tard la Grèce. Ils chassent ou absorbent les premiers occupants, les Pélages, et fondent la civilisation mycénienne. A la même époque de la deuxième année cosmique, 2160 ans plus tard, au dévut du 5ème siècle de notre ère, les peuplades germaniques envahissent l'Europe occidentale. En 447, les Francs s'établissent en Gaule, s'unissent avec les Gallo-Romains et vont donner leur nom à la France.
-Vers 1300 avant JC, Ramsès II règne sur l'Egype, à la même époque de l'année cosmique suivante, en l'an 800, Charlemagne est couronné empereur, soit 2100 ans plus tard.
-Vers 1180 avant JC, la guerre de Troie, croisade des Grecs en Asie mineure; en 1096 ( 2276 ans plus tard ) la première croisade des chrétiens d'Occident sous l'impulsion de Pierre l'Ermite.
-Vers 430 avant JC, à Athènes, apogée du siècle de Périclès, époque grecque classique; vers 1670, en France, ( 2100 ans plus tard ) apogée du siècle de Louis XIV, règne des "classiques" .
-En 336 avant JC, avènement d'Alexandre le Grand; en 1804 ( 2140 ans plus tard ) Napoléon Ier est couronné empereur.
-En 218 avant JC, Annibal franchit les Alpes et envahit l'Italie, c'est le début de la deuxième guerre punique; en 1914, ( 2132 ans plus tard ) , l'Allemagne envahit la Belgique et la France, et l'on peut considérer que l'état de guerre commencé cette année-là a duré jusqu'en 1945 .
-En 146 avant JC, destruction de Carthage, fin de la troisième guerre punique, les Grecs révoltés sont définitivement écrasés par les Romains et perdent leur indépendance; 2160 ans plus tard, étions en 2014 ..année pire que les autres ? Je ne sais pas .
- aux environs de 1760 avant J.-C, ( janvier de la première année cosmique ) les Achéens, indo-européens venus de nord, envahissent la péninsule balkanique qui sera plus tard la Grèce. Ils chassent ou absorbent les premiers occupants, les Pélages, et fondent la civilisation mycénienne. A la même époque de la deuxième année cosmique, 2160 ans plus tard, au dévut du 5ème siècle de notre ère, les peuplades germaniques envahissent l'Europe occidentale. En 447, les Francs s'établissent en Gaule, s'unissent avec les Gallo-Romains et vont donner leur nom à la France.
-Vers 1300 avant JC, Ramsès II règne sur l'Egype, à la même époque de l'année cosmique suivante, en l'an 800, Charlemagne est couronné empereur, soit 2100 ans plus tard.
-Vers 1180 avant JC, la guerre de Troie, croisade des Grecs en Asie mineure; en 1096 ( 2276 ans plus tard ) la première croisade des chrétiens d'Occident sous l'impulsion de Pierre l'Ermite.
-Vers 430 avant JC, à Athènes, apogée du siècle de Périclès, époque grecque classique; vers 1670, en France, ( 2100 ans plus tard ) apogée du siècle de Louis XIV, règne des "classiques" .
-En 336 avant JC, avènement d'Alexandre le Grand; en 1804 ( 2140 ans plus tard ) Napoléon Ier est couronné empereur.
-En 218 avant JC, Annibal franchit les Alpes et envahit l'Italie, c'est le début de la deuxième guerre punique; en 1914, ( 2132 ans plus tard ) , l'Allemagne envahit la Belgique et la France, et l'on peut considérer que l'état de guerre commencé cette année-là a duré jusqu'en 1945 .
-En 146 avant JC, destruction de Carthage, fin de la troisième guerre punique, les Grecs révoltés sont définitivement écrasés par les Romains et perdent leur indépendance; 2160 ans plus tard, étions en 2014 ..année pire que les autres ? Je ne sais pas .
Invité- Invité
Re: Les cycles dans l'Histoire
Gaston Georgel pensait qu'une année cosmique de 2160 ans était divisée en quatre saisons de 540 ans, c à d grosso modo en 7 périodes de 77 ans. Cela ne signifie pas qu'une civilisation naît, vit et meurt en 540 ans. Elle peut durer plusieurs "saisons" mais, à l'intérieur de chacune de celles-ci, elle flotte au gré des évènements et des hommes, qui l'entraînent parfois vers des sommets, parfois vers le creux de la vague, et les mêmes oscillations se reproduisent à époques régulières .
Ainsi, il a établi un parallèle entre trois saisons de 540 ans.
- l'Empire romain, depuis 150 avant JC, ( conquête de l'Afrique et de la Grèce ) jusqu'en 400 ( partage de l'Empire )
- la période barbare, depuis l'an 400 ( invasions germaniques en Gaule ) jusqu'en 940, fin de l'Empire carolingien
- la féodalité, depuis 940, règne de Louis IV prisonnier de ses vassaux, jusqu'en 1480, lutte de Louis XI contre les derniers féodaux qu'il soumet, faisant triompher la monarchie.
Dans chacune de ces trois saisons, Georgel s'ingénie à retrouver les mêmes quatre époques :
- préparation et ascension ( 77 ans )
- organisation et apogée ( 3 fois 77 ans )
- changement et décadence ( 2 fois 77 ans )
- transition ( 77 ans )
C'est une façon assez ingénieuse de ficeler l' Histoire et de la saucissonner, mais si l'idée est défendable en ce concerne l'ascension et la décadence d'une partie de l'empire romain et d'une partie de l'empire de Charlemagne, cette troisième saison se termine sans doute par la décadence de la féodalité mais par le triomphe de la royauté, ce qui ne peut en rien se comparer à la chute des deux empires précédents.
C'est une faille dans le système qui n'en demeure pas moins intéressant...et qui pourra donner des résultats plus fiables lorsqu'on confiera aux plus puissants des ordinateurs les calculs prévisionnels .
Ainsi, il a établi un parallèle entre trois saisons de 540 ans.
- l'Empire romain, depuis 150 avant JC, ( conquête de l'Afrique et de la Grèce ) jusqu'en 400 ( partage de l'Empire )
- la période barbare, depuis l'an 400 ( invasions germaniques en Gaule ) jusqu'en 940, fin de l'Empire carolingien
- la féodalité, depuis 940, règne de Louis IV prisonnier de ses vassaux, jusqu'en 1480, lutte de Louis XI contre les derniers féodaux qu'il soumet, faisant triompher la monarchie.
Dans chacune de ces trois saisons, Georgel s'ingénie à retrouver les mêmes quatre époques :
- préparation et ascension ( 77 ans )
- organisation et apogée ( 3 fois 77 ans )
- changement et décadence ( 2 fois 77 ans )
- transition ( 77 ans )
C'est une façon assez ingénieuse de ficeler l' Histoire et de la saucissonner, mais si l'idée est défendable en ce concerne l'ascension et la décadence d'une partie de l'empire romain et d'une partie de l'empire de Charlemagne, cette troisième saison se termine sans doute par la décadence de la féodalité mais par le triomphe de la royauté, ce qui ne peut en rien se comparer à la chute des deux empires précédents.
C'est une faille dans le système qui n'en demeure pas moins intéressant...et qui pourra donner des résultats plus fiables lorsqu'on confiera aux plus puissants des ordinateurs les calculs prévisionnels .
Invité- Invité
Re: Les cycles dans l'Histoire
Pour en terminer avec notre cycleur historique, jetons un coup d'oeil sur la "saison" actuelle, c à d les 540 ans qui vont de 1480 à 2020 ( je le cite en partie ) :
- première époque , préparation et ascension .
77 ans, de 1480 à 1557, de Louis XI à Henri II, établissement de la monarchie de plus en plus absolue, la Renaissance
- deuxième époque, organisation et apogée,
3 fois 77 ans, de 1557 à 1788 : les guerres de religion, Henri IV puis Louis XIII et Richelieu qui rétablissent l'ordre, le Siècle de Louis XIV : apogée de la France. Les Encyclopédistes, les Philosophes : début du déclin de la monarchie absolue.
- trosième époque , changement et décadence,
2 fois 77 ans, de 1788 à 1942 : la Révolution, la chute de la royauté, Napoléon et la chute de l'Empire, une nouvelle chute de la Royauté, la 2ème République, le Second Empire, la 3ème République, 3 guerres dont 2 mondiales
- quatrième époque , transition
77 ans, de 1942 à 2020 : IVème et Vème Républiques, rétablissement puis dilution de l'autorité, luttes sociales, croissance économique, accélération de la science, anarchie intellectuelle, règne de la mécanisation, de la surconsommation, de la contestation, négation des valeurs traditionnelles...Transition, mais...vers quoi
- première époque , préparation et ascension .
77 ans, de 1480 à 1557, de Louis XI à Henri II, établissement de la monarchie de plus en plus absolue, la Renaissance
- deuxième époque, organisation et apogée,
3 fois 77 ans, de 1557 à 1788 : les guerres de religion, Henri IV puis Louis XIII et Richelieu qui rétablissent l'ordre, le Siècle de Louis XIV : apogée de la France. Les Encyclopédistes, les Philosophes : début du déclin de la monarchie absolue.
- trosième époque , changement et décadence,
2 fois 77 ans, de 1788 à 1942 : la Révolution, la chute de la royauté, Napoléon et la chute de l'Empire, une nouvelle chute de la Royauté, la 2ème République, le Second Empire, la 3ème République, 3 guerres dont 2 mondiales
- quatrième époque , transition
77 ans, de 1942 à 2020 : IVème et Vème Républiques, rétablissement puis dilution de l'autorité, luttes sociales, croissance économique, accélération de la science, anarchie intellectuelle, règne de la mécanisation, de la surconsommation, de la contestation, négation des valeurs traditionnelles...Transition, mais...vers quoi
Invité- Invité
Re: Les cycles dans l'Histoire
Il y a d'autres "cycleurs" historiques. Oswald Splengler, mort en 1936, auteur ( ô combien prémonitoire ! ) du " Déclin de l'Occident", est de ceux-là.
Sans recourir à l'année cosmique, dans son histoire des civilisations, résumées par Ponge-Helmer dans " les Siècles et les Jours", Spengler rejoint l'analyse de Georgel : une loi à peu près inéluctable commande les différentes phases de l'évolution des peuples, des sociétés, que ce soit au niveau politique, ou vie spirituelle, ou vie culturelle.
P.S : Georgel ou Splengler croyaient à une "loi inéluctable" qui commandait l'évolution des peuples et sociétés. Ce point de vue n'est généralement plus celui des historiens actuels, qui attachent beaucoup plus d'importance au facteur humain. Ces historiens modernes pensent que lorsque nous regardons notre présent, nous nous disons qu'il ne pouvait en être autrement...mais que c'est une illusion. Par exemple, dans un sujet que j'ai déjà développé, en parlant de la conversion personnelle de l'empereur Constantin au christianisme, nous nous disons que le retour au néo-platonisme de son neveu Julien l'Apostat ne fut qu'un accident de parcours, que l'Empire était de toute façon voué à être chrétien. Or, il n'en est rien.
Julien fut tué lors de la guerre qu'il menait contre les Perses. Il fallait de toute urgence lu trouver un successeur. Le choix du nouvel empereur ( Jovien ) ne fut nullement dû à sa religion personnelle ( chrétienne ), mais tout simplement au fait qu'il était le meilleur chef de guerre que l'on trouvât à cet instant. Ca aurait très bien être pu être un païen, mais Jovien était meilleur guerrier !
De même, on aurait tort que le fait que l'Empire fut officiellement chrétien à l'extrême fin du 4ème siècle fut quelque chose d'inéluctable : les régions les plus anciennement christianisées ( Egypte, Syrie par exemple ) furent parmi les premières à être islamisées.
Sans recourir à l'année cosmique, dans son histoire des civilisations, résumées par Ponge-Helmer dans " les Siècles et les Jours", Spengler rejoint l'analyse de Georgel : une loi à peu près inéluctable commande les différentes phases de l'évolution des peuples, des sociétés, que ce soit au niveau politique, ou vie spirituelle, ou vie culturelle.
P.S : Georgel ou Splengler croyaient à une "loi inéluctable" qui commandait l'évolution des peuples et sociétés. Ce point de vue n'est généralement plus celui des historiens actuels, qui attachent beaucoup plus d'importance au facteur humain. Ces historiens modernes pensent que lorsque nous regardons notre présent, nous nous disons qu'il ne pouvait en être autrement...mais que c'est une illusion. Par exemple, dans un sujet que j'ai déjà développé, en parlant de la conversion personnelle de l'empereur Constantin au christianisme, nous nous disons que le retour au néo-platonisme de son neveu Julien l'Apostat ne fut qu'un accident de parcours, que l'Empire était de toute façon voué à être chrétien. Or, il n'en est rien.
Julien fut tué lors de la guerre qu'il menait contre les Perses. Il fallait de toute urgence lu trouver un successeur. Le choix du nouvel empereur ( Jovien ) ne fut nullement dû à sa religion personnelle ( chrétienne ), mais tout simplement au fait qu'il était le meilleur chef de guerre que l'on trouvât à cet instant. Ca aurait très bien être pu être un païen, mais Jovien était meilleur guerrier !
De même, on aurait tort que le fait que l'Empire fut officiellement chrétien à l'extrême fin du 4ème siècle fut quelque chose d'inéluctable : les régions les plus anciennement christianisées ( Egypte, Syrie par exemple ) furent parmi les premières à être islamisées.
Invité- Invité
Re: Les cycles dans l'Histoire
C'est très interessant.
Un peu ésotérique pour moi (bon, en même temps, je suis de celles qui croient qu'un bau-fils de charpentier marchait sur l'eau et transformait l'eau en vin), mais très interessant.
Si on se base sur le principe expliqué ci-dessus, on va vers une absorption de l'immigration et des coutumes exotiques, et franchement, ça me va plutôt
Cela dit, je vois mal un St Augustin émerger au Maghreb; je dois manquer de hauteur de vue.
(Pardon Haroun pour ce billet taquin, je ne peux m'empêcher de souffler sur le voile Nostradamus du genre, mais je trouve la chose interessante).
Un peu ésotérique pour moi (bon, en même temps, je suis de celles qui croient qu'un bau-fils de charpentier marchait sur l'eau et transformait l'eau en vin), mais très interessant.
Si on se base sur le principe expliqué ci-dessus, on va vers une absorption de l'immigration et des coutumes exotiques, et franchement, ça me va plutôt
Cela dit, je vois mal un St Augustin émerger au Maghreb; je dois manquer de hauteur de vue.
(Pardon Haroun pour ce billet taquin, je ne peux m'empêcher de souffler sur le voile Nostradamus du genre, mais je trouve la chose interessante).
Invité- Invité
Re: Les cycles dans l'Histoire
Horiel a écrit:C'est très interessant.
Un peu ésotérique pour moi (bon, en même temps, je suis de celles qui croient qu'un bau-fils de charpentier marchait sur l'eau et transformait l'eau en vin), mais très interessant.
Si on se base sur le principe expliqué ci-dessus, on va vers une absorption de l'immigration et des coutumes exotiques, et franchement, ça me va plutôt
Cela dit, je vois mal un St Augustin émerger au Maghreb; je dois manquer de hauteur de vue.
(Pardon Haroun pour ce billet taquin, je ne peux m'empêcher de souffler sur le voile Nostradamus du genre, mais je trouve la chose interessante).
J'ai sensiblement les mêmes croyances religieuses que vous :-)
Ceci dit, il y a une réflexion de saint Augustin d'Hippone qui m'a beaucoup plu.
Comme vous le savez, il fut d'abord "païen" ( disons plutôt agnostique ), puis manichéen avant de se convertir au christianisme.
Et toute sa vie, il polémiqua contre les hérétiques de tout poil. Certains d'entre eux croyaient que Jésus n'était pas vraiment homme, mais seulement Dieu, et que Marie n'avait pas vraiment accouché. En quelque sorte, le bébé Jésus était apparu "miraculeusement" près de Marie, sans passer par les voies naturelles.
Augustin leur répondit ( en latin, bien sûr ) : "Jésus est né comme n'importe lequel d'entre nous. Il est sorti du sexe d'une femme, entre le conduit pisseux et le conduit merdeux "
ça avait le mérite d'être clair !
Invité- Invité
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