Maurice Thorez et la guerre
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Maurice Thorez et la guerre
Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que, localement, le PCF le cite comme s'il était un héros. Mais voici quelques vérités sur Maurice Thorez :
Le pacte germano-soviétique a été signé le 24 août 1939.
Maurice Thorez a participé à toutes les luttes pour le pouvoir qui ont fait rage dans les années 1920 au sein de l'appareil du parti communiste. Il en est devenu secrétaire général en jouant systématiquement la carte de fidélité à Staline.
Pour éviter de condamner le pacte, il affirme : " Nous n'avons pas à nous mêler des affaires de la Russie." ....
Le 2 septembre, le parlement français vote les crédits de guerre à l'unaminité, communistes compris. Le 3 septembre, la guerre est déclarée.
Thorez répond à l'ordre de mobilisation et rejoint son régiment à Arras, dans son département natal.
Le 9 septembre, Moscou télégraphie une directive aux partis communistes européens : " La guerre actuelle est une guerre impérialiste et injuste dont se rend coupable la bourgeoisie de tous les Etats en guerre. Ni la classe ouvrière et encore moins le parti communiste ne doivent soutenir la guerre dans aucun pays. Là où il y a des députés communistes, ils doivent voter contre les crédits de guerre. Les partis communistes qui ont pris une position inverse à cette ligne politique doivent immédiatement la corriger ."
Thorez se livre alors à un virage à 180°, alors même que l'armée soviétique entre en Pologne le 17 septembre et que de nombreux militants font défection. Le 26 septembre, le Gouvernement déclare hors-la-loi le parti communiste.
Le 3 octobre 1939 au soir, Maurice Thorez déserte, passe en Belgique en utilisant les planques et relais mis en place par le Parti, séjourne clandestinement à Bruxelles puis à Bruges, part pour Moscou où il arrive le 8 novembre et s'installe dans une datcha de luxe mise à sa disposition par Staline.
Le 28 novembre, un tribunal militaire le condamne à 6 ans de prison pour " désertion en temps de guerre avec emport d'effets".
Il est déchu de la nationalité française.
Maurice Thorez n'a fait ni la Première ni la Seconde Guerre mondiale. Revenu en France fin novembre 1944, il passera pour un symbole de la résistance au nazisme !
Le pacte germano-soviétique a été signé le 24 août 1939.
Maurice Thorez a participé à toutes les luttes pour le pouvoir qui ont fait rage dans les années 1920 au sein de l'appareil du parti communiste. Il en est devenu secrétaire général en jouant systématiquement la carte de fidélité à Staline.
Pour éviter de condamner le pacte, il affirme : " Nous n'avons pas à nous mêler des affaires de la Russie." ....
Le 2 septembre, le parlement français vote les crédits de guerre à l'unaminité, communistes compris. Le 3 septembre, la guerre est déclarée.
Thorez répond à l'ordre de mobilisation et rejoint son régiment à Arras, dans son département natal.
Le 9 septembre, Moscou télégraphie une directive aux partis communistes européens : " La guerre actuelle est une guerre impérialiste et injuste dont se rend coupable la bourgeoisie de tous les Etats en guerre. Ni la classe ouvrière et encore moins le parti communiste ne doivent soutenir la guerre dans aucun pays. Là où il y a des députés communistes, ils doivent voter contre les crédits de guerre. Les partis communistes qui ont pris une position inverse à cette ligne politique doivent immédiatement la corriger ."
Thorez se livre alors à un virage à 180°, alors même que l'armée soviétique entre en Pologne le 17 septembre et que de nombreux militants font défection. Le 26 septembre, le Gouvernement déclare hors-la-loi le parti communiste.
Le 3 octobre 1939 au soir, Maurice Thorez déserte, passe en Belgique en utilisant les planques et relais mis en place par le Parti, séjourne clandestinement à Bruxelles puis à Bruges, part pour Moscou où il arrive le 8 novembre et s'installe dans une datcha de luxe mise à sa disposition par Staline.
Le 28 novembre, un tribunal militaire le condamne à 6 ans de prison pour " désertion en temps de guerre avec emport d'effets".
Il est déchu de la nationalité française.
Maurice Thorez n'a fait ni la Première ni la Seconde Guerre mondiale. Revenu en France fin novembre 1944, il passera pour un symbole de la résistance au nazisme !
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: Maurice Thorez et la guerre
Tout cela n'empêche pas qu'il y ait des rues, des écoles, des maisons de quartier, des salles de fêtes baptisées Maurice Thorez.
Mais, après tout, il y a bien des rues, salles des fêtes, etc, baptisées "Robespierre" . A Arras, il existe même une association " les amis de Robespierre", et, dans une ville voisine, il y a des rues voisines "Camille-Desmoulins", "Danton" et "Robespierre" ( qui se sont pourtant entre-guillotinés ) ...et qui se sont réconciliés par-delà la mort :-)
A noter que, jusqu'à la fin de sa vie, la veuve de Maurice Thorez est restée fidèle au dogme communiste de "la dictature du prolétariat " . Les différents massacres perpétrés par les communistes dans je ne sais combien de pays ne l'ont pas fait changer d'avis.
Mais, après tout, il y a bien des rues, salles des fêtes, etc, baptisées "Robespierre" . A Arras, il existe même une association " les amis de Robespierre", et, dans une ville voisine, il y a des rues voisines "Camille-Desmoulins", "Danton" et "Robespierre" ( qui se sont pourtant entre-guillotinés ) ...et qui se sont réconciliés par-delà la mort :-)
A noter que, jusqu'à la fin de sa vie, la veuve de Maurice Thorez est restée fidèle au dogme communiste de "la dictature du prolétariat " . Les différents massacres perpétrés par les communistes dans je ne sais combien de pays ne l'ont pas fait changer d'avis.
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: Maurice Thorez et la guerre
Maurice Thorez a toujours été aux ordres de Moscou, fidèle inconditionnel de Staline.
Staline, qui le chouchoutait, lui offrait des croisières de luxe en compagnie de son épouse Jeannette.
Staline, à qui il dira, un jour de novembre 1947 : "Le peuple français aurait accueilli l'Armée rouge avec enthousiasme ! "
Par ailleurs, le PCF chouchoutait aussi Thorez, lui offrant une voiture blindée de luxe, lui procurant une villa sur la Côte d'Azur, à Mougins
Staline, qui le chouchoutait, lui offrait des croisières de luxe en compagnie de son épouse Jeannette.
Staline, à qui il dira, un jour de novembre 1947 : "Le peuple français aurait accueilli l'Armée rouge avec enthousiasme ! "
Par ailleurs, le PCF chouchoutait aussi Thorez, lui offrant une voiture blindée de luxe, lui procurant une villa sur la Côte d'Azur, à Mougins
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
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