Benalla en veux tu et en voilà --
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Benalla en veux tu et en voilà --
Pas de prison pour Benalla -- comme c'est bizarre --
Mediapart publie ce 11 février de nouveaux détails sur deux contrats juteux qui auraient lié Alexandre Benalla à deux hommes d'affaires russes. Au total, ils s’élèveraient à 2,2 millions d’euros et les fonds auraient en partie été perçus au Maroc.
Les ennuis se poursuivent pour Alexandre Benalla, alors que Mediapart diffuse les conclusions d'une enquête sur ses contrats de sécurité qui auraient été contractés avec deux hommes d'affaires russes.
Alors que la commission d'enquête du Sénat visant Alexandre Benalla avait démarré à la suite de simples violences volontaires, le dossier a évolué en quelques mois seulement. Le parquet national financier a ainsi ouvert une enquête pour «corruption» sur le contrat de sécurité qui aurait été passé entre le milliardaire russe Iskander Makhmoudov et Vincent Crase et négocié par Alexandre Benalla lorsqu'il était à l'Elysée.
Les journalistes de Mediapart affirment ce jour, s'appuyant sur des témoignages et des documents, que l'ancien chargé de mission a bien signé deux contrats avec deux hommes d’affaires russes.
[size=20]Lire aussi
Affaire Benalla : la responsable du groupe de sécurité du Premier ministre démissionne[/size]
Le premier des deux aurait été négocié avec Iskander Makhmudov, alors même qu'Alexandre Benalla officiait au sein de l'Elysée et qu'il était habilité «secret défense». L'ancien policier de l’anti-gang Jean-Maurice Bernard, prestataire du contrat via sa société de sécurité Velours, a confirmé ces informations à Mediapart et dévoilé le montant de la transaction : 294 000 euros. Détail croustillant : une partie des discussions sur ce contrat se seraient déroulées dans les locaux du parti de La République en Marche (LREM).
A la suite de son licenciement en juillet 2018, Alexandre Benalla aurait monté une seconde société, France Close Protection, pour récupérer son client en toute discrétion. Un nouveau contrat aurait été signé, d'un montant de 980 000 euros, dont 300 000 versés depuis une société à Monaco.
Bien que l'ancien chargé de mission ait parjuré devant le Sénat et violé son contrôle judiciaire, il est toujours libre de ses mouvements et aurait été vu, le 9 février, en train de se divertir dans un bar de Marrakech.
Alors que l'Elysée n'a toujours pas réagi sur la question des contrats russes, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a minimisé l'impact de ce dossier. «Ce n'est pas une affaire d'Etat, c'est l'affaire d'un bonhomme qui manifestement a fait n'importe quoi et continue à faire n'importe quoi», a-t-il affirmé le 10 février sur France info. «Je pense qu'on est plus dans une affaire de cornecul que dans une affaire de James Bond», a-t-il poursuivi.
Lire aussi : «Cornecul» : pour Castaner, l'affaire Benalla n'est «pas une affaire d'Etat»
https://francais.rt.com/france/59013-nouvelles-revelations-mediapart-sur-affaire-des-contrats-russes-alexandre-benalla
Mediapart publie ce 11 février de nouveaux détails sur deux contrats juteux qui auraient lié Alexandre Benalla à deux hommes d'affaires russes. Au total, ils s’élèveraient à 2,2 millions d’euros et les fonds auraient en partie été perçus au Maroc.
Les ennuis se poursuivent pour Alexandre Benalla, alors que Mediapart diffuse les conclusions d'une enquête sur ses contrats de sécurité qui auraient été contractés avec deux hommes d'affaires russes.
Alors que la commission d'enquête du Sénat visant Alexandre Benalla avait démarré à la suite de simples violences volontaires, le dossier a évolué en quelques mois seulement. Le parquet national financier a ainsi ouvert une enquête pour «corruption» sur le contrat de sécurité qui aurait été passé entre le milliardaire russe Iskander Makhmoudov et Vincent Crase et négocié par Alexandre Benalla lorsqu'il était à l'Elysée.
Les journalistes de Mediapart affirment ce jour, s'appuyant sur des témoignages et des documents, que l'ancien chargé de mission a bien signé deux contrats avec deux hommes d’affaires russes.
[size=20]Lire aussi
Affaire Benalla : la responsable du groupe de sécurité du Premier ministre démissionne[/size]
Le premier des deux aurait été négocié avec Iskander Makhmudov, alors même qu'Alexandre Benalla officiait au sein de l'Elysée et qu'il était habilité «secret défense». L'ancien policier de l’anti-gang Jean-Maurice Bernard, prestataire du contrat via sa société de sécurité Velours, a confirmé ces informations à Mediapart et dévoilé le montant de la transaction : 294 000 euros. Détail croustillant : une partie des discussions sur ce contrat se seraient déroulées dans les locaux du parti de La République en Marche (LREM).
A la suite de son licenciement en juillet 2018, Alexandre Benalla aurait monté une seconde société, France Close Protection, pour récupérer son client en toute discrétion. Un nouveau contrat aurait été signé, d'un montant de 980 000 euros, dont 300 000 versés depuis une société à Monaco.
Un second homme d'affaires russe mis en cause par Mediapart
En décembre 2018, Alexandre Benalla aurait décroché un second contrat avec l'homme d'affaires russe Fahkad Akhmedov. Sa valeur s'élèverait aussi à 980 000 euros, payés en France à hauteur de 350 000 euros, le reste ayant été réglé par le biais d'une transaction au Maroc, affirme Mediapart.Bien que l'ancien chargé de mission ait parjuré devant le Sénat et violé son contrôle judiciaire, il est toujours libre de ses mouvements et aurait été vu, le 9 février, en train de se divertir dans un bar de Marrakech.
Alors que l'Elysée n'a toujours pas réagi sur la question des contrats russes, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a minimisé l'impact de ce dossier. «Ce n'est pas une affaire d'Etat, c'est l'affaire d'un bonhomme qui manifestement a fait n'importe quoi et continue à faire n'importe quoi», a-t-il affirmé le 10 février sur France info. «Je pense qu'on est plus dans une affaire de cornecul que dans une affaire de James Bond», a-t-il poursuivi.
Lire aussi : «Cornecul» : pour Castaner, l'affaire Benalla n'est «pas une affaire d'Etat»
https://francais.rt.com/france/59013-nouvelles-revelations-mediapart-sur-affaire-des-contrats-russes-alexandre-benalla
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Affaire Benalla : Eric Dupond-Moretti juge les méthodes de "Mediapart" "indignes, dégueulasses et staliniennes"
Eric Dupont-Moretti Abaca
Le célèbre avocat prend pour cible le site d'information d'Edwy Plenel dans l'affaire Benalla.
"Indignes, dégueulasses, staliniennes". Voilà comment Eric Dupont-Moretti qualifie les méthodes de travail de "Mediapart". Le site d'information d'Edwy Plenel fait la Une de l'actualité depuis la perquisition avortée dont ses locaux ont été la cible le lundi 4 février. Cette venue des forces de l'ordre intervenait quelques jours après la publication, le 31 janvier, d'une enquête sur l'affaire Benalla dans laquelle "Mediapart" publiait des enregistrements sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de La République en marche. Dans cette affaire de perquisition avortée, "Mediapart" a reçu le soutien d'une trentaine de sociétés de journalistes au nom de la protection du secret des sources.
"De l'enfumage", selon l'avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'en prend au site d'information dans une interview accordée au magazine "Causeur". "On ne demande pas à Plenel de dire qui lui a donné cet enregistrement, mais on est bien obligé de se demander où et dans quelles conditions on utilise des moyens de basse police. En tout état de cause, il est aussi indigne de le diffuser que de le réaliser. Je respecte infiniment le secret des sources, mais je n'oublie pas le secret professionnel de l'avocat et du notaire, ni le secret de la vie privée", a expliqué l'avocat. Et de continuer à pilonner le site d'information : "À chaque fois qu'on attaque leurs méthodes, ils se drapent dans leur insupportable prétention à dire la morale publique. Eh bien, nous n'avons pas la même conception de la morale, j'ai envie de pouvoir continuer à dire des conneries au bistrot sans être enregistré. Je me demande la tête que ferait Plenel si j'enregistrais ses conversations", a attaqué Eric Dupont-Moretti.
L'avocat de Jérôme Cahuzac, dont la chute a été provoquée par une enquête de "Mediapart", a poursuivi : "Je me fiche de l'affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter. Mais je n'ai pas envie de vivre dans une société où, quand je prends un verre avec un type dans un bistrot, je suis susceptible d'être enregistré de manière crapoteuse et de voir ensuite cet enregistrement diffusé par monsieur Plenel qui depuis vingt ans se plaint à juste raison d'avoir été écouté par François Mitterrand", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Ces méthodes sont indignes, dégueulasses, staliniennes, toute la presse devrait être vent debout contre elles. Du reste, j'ai le sentiment qu'elles indisposent pas mal de vos confrères".
Eric Dupont-Moretti Abaca
Le célèbre avocat prend pour cible le site d'information d'Edwy Plenel dans l'affaire Benalla.
"Indignes, dégueulasses, staliniennes". Voilà comment Eric Dupont-Moretti qualifie les méthodes de travail de "Mediapart". Le site d'information d'Edwy Plenel fait la Une de l'actualité depuis la perquisition avortée dont ses locaux ont été la cible le lundi 4 février. Cette venue des forces de l'ordre intervenait quelques jours après la publication, le 31 janvier, d'une enquête sur l'affaire Benalla dans laquelle "Mediapart" publiait des enregistrements sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de La République en marche. Dans cette affaire de perquisition avortée, "Mediapart" a reçu le soutien d'une trentaine de sociétés de journalistes au nom de la protection du secret des sources.
"De l'enfumage", selon l'avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'en prend au site d'information dans une interview accordée au magazine "Causeur". "On ne demande pas à Plenel de dire qui lui a donné cet enregistrement, mais on est bien obligé de se demander où et dans quelles conditions on utilise des moyens de basse police. En tout état de cause, il est aussi indigne de le diffuser que de le réaliser. Je respecte infiniment le secret des sources, mais je n'oublie pas le secret professionnel de l'avocat et du notaire, ni le secret de la vie privée", a expliqué l'avocat. Et de continuer à pilonner le site d'information : "À chaque fois qu'on attaque leurs méthodes, ils se drapent dans leur insupportable prétention à dire la morale publique. Eh bien, nous n'avons pas la même conception de la morale, j'ai envie de pouvoir continuer à dire des conneries au bistrot sans être enregistré. Je me demande la tête que ferait Plenel si j'enregistrais ses conversations", a attaqué Eric Dupont-Moretti.
"Toute la presse devrait être vent debout contre ces méthodes"
L'avocat de Jérôme Cahuzac, dont la chute a été provoquée par une enquête de "Mediapart", a poursuivi : "Je me fiche de l'affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter. Mais je n'ai pas envie de vivre dans une société où, quand je prends un verre avec un type dans un bistrot, je suis susceptible d'être enregistré de manière crapoteuse et de voir ensuite cet enregistrement diffusé par monsieur Plenel qui depuis vingt ans se plaint à juste raison d'avoir été écouté par François Mitterrand", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Ces méthodes sont indignes, dégueulasses, staliniennes, toute la presse devrait être vent debout contre elles. Du reste, j'ai le sentiment qu'elles indisposent pas mal de vos confrères".
Invité- Invité
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Zerbinette a écrit:Affaire Benalla : Eric Dupond-Moretti juge les méthodes de "Mediapart" "indignes, dégueulasses et staliniennes"
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Affaire Benalla : Eric Dupond-Moretti juge les méthodes de "Mediapart" "indignes, dégueulasses et staliniennes"
Eric Dupont-Moretti Abaca
publié par Benjamin Meffre
Lundi 11 Février 2019
@Bmeffre
Le célèbre avocat prend pour cible le site d'information d'Edwy Plenel dans l'affaire Benalla.
"Indignes, dégueulasses, staliniennes". Voilà comment Eric Dupont-Moretti qualifie les méthodes de travail de "Mediapart". Le site d'information d'Edwy Plenel fait la Une de l'actualité depuis la perquisition avortée dont ses locaux ont été la cible le lundi 4 février. Cette venue des forces de l'ordre intervenait quelques jours après la publication, le 31 janvier, d'une enquête sur l'affaire Benalla dans laquelle "Mediapart" publiait des enregistrements sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de La République en marche. Dans cette affaire de perquisition avortée, "Mediapart" a reçu le soutien d'une trentaine de sociétés de journalistes au nom de la protection du secret des sources.
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"De l'enfumage", selon l'avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'en prend au site d'information dans une interview accordée au magazine "Causeur". "On ne demande pas à Plenel de dire qui lui a donné cet enregistrement, mais on est bien obligé de se demander où et dans quelles conditions on utilise des moyens de basse police. En tout état de cause, il est aussi indigne de le diffuser que de le réaliser. Je respecte infiniment le secret des sources, mais je n'oublie pas le secret professionnel de l'avocat et du notaire, ni le secret de la vie privée", a expliqué l'avocat. Et de continuer à pilonner le site d'information : "À chaque fois qu'on attaque leurs méthodes, ils se drapent dans leur insupportable prétention à dire la morale publique. Eh bien, nous n'avons pas la même conception de la morale, j'ai envie de pouvoir continuer à dire des conneries au bistrot sans être enregistré. Je me demande la tête que ferait Plenel si j'enregistrais ses conversations", a attaqué Eric Dupont-Moretti."Toute la presse devrait être vent debout contre ces méthodes"
L'avocat de Jérôme Cahuzac, dont la chute a été provoquée par une enquête de "Mediapart", a poursuivi : "Je me fiche de l'affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter. Mais je n'ai pas envie de vivre dans une société où, quand je prends un verre avec un type dans un bistrot, je suis susceptible d'être enregistré de manière crapoteuse et de voir ensuite cet enregistrement diffusé par monsieur Plenel qui depuis vingt ans se plaint à juste raison d'avoir été écouté par François Mitterrand", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Ces méthodes sont indignes, dégueulasses, staliniennes, toute la presse devrait être vent debout contre elles. Du reste, j'ai le sentiment qu'elles indisposent pas mal de vos confrères".
Internet
Faut pas se tromper de dégueulasse barbouze ---
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
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Matignon et l'Elysée inflitrés par la mafia russe ?
ANALYSE : pourquoi l’affaire Benalla est (désormais) devenue une affaire d’État
Mais il y a plus grave et inquiétant. Une violation du secret des sources a de quoi susciter des cauchemars chez les moins démocrates des démocrates. Un cap est franchi avec les dernières révélations. Alexandra Benalla a entretenu des relations d’affaires avec des oligarchies Russes. Le montant du business peut choquer : 2,2 millions d’euros.
Mais le chiffre est moins important que les contrats eux-mêmes. Alexandra Benalla a clairement entretenu des contacts commerciaux avec des proches de Vladimir Poutine. Au Kremlin, business, politique et services secrets sont totalement imbriqués. Le maître de Moscou montre l’exemple.
L’ancien lieutenant-colonel du KGB a mêlé affairisme et conquête du pouvoir. Le système est enraciné et continue. Les hommes d’affaires qui ont payé Alexandre Benalla ont des contacts étroits avec le Kremlin et les services russes. L’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron était habilité « secret défense ». Un « privilège » incroyable et injustifiable.
Cette habilitation est réservée à une poignée de hauts fonctionnaires, de policiers et de militaires. Les gendarmes et policiers des ex-RG (rebaptisé Renseignement Territorial) ne disposent pas d’une telle prérogative. Tous les agents de la DGSI n’ont pas, dans leur manche, le sésame. Alexandre Benalla disposait d’un droit d’accès et de regard sur des documents classifiés.
Et on apprend, cette semaine, qu’il était en contact avec des « sous-marins » russes. Un contrat a été signé alors qu’Alexandre Benalla était à l’Élysée et disposait de son habilitation. Aux États-Unis, un procureur se serait immédiatement saisi du dossier. Des perquisitions auraient eu lieu à l’Élysée et Matignon. D’ailleurs, ce sont des soupçons d’ingérence russe qui valent à Donald Trump ses déboires judiciaires.
De l’autre côté de l’Atlantique, la seule conséquence est le licenciement d’Alexandre Benalla. Et encore. La sanction est (uniquement) liée à une mise en examen suite au coup-de-poing de l’ex-conseiller contre des manifestants. Il existe un vrai soupçon (pour ne pas dire plus) sur l’existence d’une « taupe » russe au sein de l’Élysée.
Les deux oligarches connaissaient parfaitement une évidence : ils se sont « payé » un homme de l’Élysée. Proches de Vladimir Poutine et donc des services russes, ils n’ont pas recruté un spécialiste de la sécurité.
Il existe sur le « marché » des anciens des forces spéciales, du Raid ou du GIGN. Ce ne sont pas les compétences « professionnelles » d’un garde du corps, sans aucune expérience opérationnelle, qui étaient en cause. Les recruteurs russes ont investi dans un proche d’Emmanuel Macron, bien introduit au plus haut sommet de l’État.
Cette OPA (réussie) porte un nom : une affaire d’État.
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/analyse-pourquoi-laffaire-benalla-est-desormais-devenue-une-affaire-detat_21428057.html
Cette semaine, notre chroniqueur politique Laurent Dubois revient sur les dernières révélations concernant Alexandre Benalla, l'ancien chargé de mission de l'Elysée.
Le feuilleton a duré tout l’été. L’affaire Benalla s’est invitée à partir du mois de juillet 2018 dans tous les journaux. Les auditions parlementaires, retransmises en direct, ont rivé devant leurs écrans des millions de Français.
De Benalla aux gilets jaunes
Après la déferlante, la vague des gilets jaunes a volé la vedette aux tribulations de l’homme de confiance d’Emmanuel Macron. Dans les défilés ou sur les ronds-points, l’ombre de Benalla a plané sous forme de caricature. Le nom de l’ex-conseiller de l’Élysée est devenu synonyme d’impunité. Sur les réseaux sociaux, des gilets jaunes ont mis en balance le sort judiciaire d’Alexandre Benalla (une mise en examen et un contrôle du juge) et les condamnations à la prison ferme de manifestants. Malgré ces rémanences, le scandale semblait appartenir au passé.
Mais, en deux semaines, le dossier est remonté à la surface. Le parquet de Paris a beaucoup fait pour ce retour sur le devant de la scène. Une perquisition dans les locaux de Mediapart
a soulevé un tollé. La justice a donné un pitoyable spectacle : des policiers à la recherche de sources et après une intervention de Matignon Violation du secret des sources
Mais il y a plus grave et inquiétant. Une violation du secret des sources a de quoi susciter des cauchemars chez les moins démocrates des démocrates. Un cap est franchi avec les dernières révélations. Alexandra Benalla a entretenu des relations d’affaires avec des oligarchies Russes. Le montant du business peut choquer : 2,2 millions d’euros.
Mais le chiffre est moins important que les contrats eux-mêmes. Alexandra Benalla a clairement entretenu des contacts commerciaux avec des proches de Vladimir Poutine. Au Kremlin, business, politique et services secrets sont totalement imbriqués. Le maître de Moscou montre l’exemple.
L’ancien lieutenant-colonel du KGB a mêlé affairisme et conquête du pouvoir. Le système est enraciné et continue. Les hommes d’affaires qui ont payé Alexandre Benalla ont des contacts étroits avec le Kremlin et les services russes. L’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron était habilité « secret défense ». Un « privilège » incroyable et injustifiable.
Habilitation « secret-défense »
Cette habilitation est réservée à une poignée de hauts fonctionnaires, de policiers et de militaires. Les gendarmes et policiers des ex-RG (rebaptisé Renseignement Territorial) ne disposent pas d’une telle prérogative. Tous les agents de la DGSI n’ont pas, dans leur manche, le sésame. Alexandre Benalla disposait d’un droit d’accès et de regard sur des documents classifiés.
Et on apprend, cette semaine, qu’il était en contact avec des « sous-marins » russes. Un contrat a été signé alors qu’Alexandre Benalla était à l’Élysée et disposait de son habilitation. Aux États-Unis, un procureur se serait immédiatement saisi du dossier. Des perquisitions auraient eu lieu à l’Élysée et Matignon. D’ailleurs, ce sont des soupçons d’ingérence russe qui valent à Donald Trump ses déboires judiciaires.
Une « taupe » russe à l’Elysée ?
De l’autre côté de l’Atlantique, la seule conséquence est le licenciement d’Alexandre Benalla. Et encore. La sanction est (uniquement) liée à une mise en examen suite au coup-de-poing de l’ex-conseiller contre des manifestants. Il existe un vrai soupçon (pour ne pas dire plus) sur l’existence d’une « taupe » russe au sein de l’Élysée.
Les deux oligarches connaissaient parfaitement une évidence : ils se sont « payé » un homme de l’Élysée. Proches de Vladimir Poutine et donc des services russes, ils n’ont pas recruté un spécialiste de la sécurité.
Il existe sur le « marché » des anciens des forces spéciales, du Raid ou du GIGN. Ce ne sont pas les compétences « professionnelles » d’un garde du corps, sans aucune expérience opérationnelle, qui étaient en cause. Les recruteurs russes ont investi dans un proche d’Emmanuel Macron, bien introduit au plus haut sommet de l’État.
Cette OPA (réussie) porte un nom : une affaire d’État.
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/analyse-pourquoi-laffaire-benalla-est-desormais-devenue-une-affaire-detat_21428057.html
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43190
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Zerbinette a écrit:Affaire Benalla : Eric Dupond-Moretti juge les méthodes de "Mediapart" "indignes, dégueulasses et staliniennes"
Eric Dupont-Moretti Abaca
Le célèbre avocat prend pour cible le site d'information d'Edwy Plenel dans l'affaire Benalla.
"Indignes, dégueulasses, staliniennes". Voilà comment Eric Dupont-Moretti qualifie les méthodes de travail de "Mediapart". Le site d'information d'Edwy Plenel fait la Une de l'actualité depuis la perquisition avortée dont ses locaux ont été la cible le lundi 4 février. Cette venue des forces de l'ordre intervenait quelques jours après la publication, le 31 janvier, d'une enquête sur l'affaire Benalla dans laquelle "Mediapart" publiait des enregistrements sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de La République en marche. Dans cette affaire de perquisition avortée, "Mediapart" a reçu le soutien d'une trentaine de sociétés de journalistes au nom de la protection du secret des sources.
"De l'enfumage", selon l'avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'en prend au site d'information dans une interview accordée au magazine "Causeur". "On ne demande pas à Plenel de dire qui lui a donné cet enregistrement, mais on est bien obligé de se demander où et dans quelles conditions on utilise des moyens de basse police. En tout état de cause, il est aussi indigne de le diffuser que de le réaliser. Je respecte infiniment le secret des sources, mais je n'oublie pas le secret professionnel de l'avocat et du notaire, ni le secret de la vie privée", a expliqué l'avocat. Et de continuer à pilonner le site d'information : "À chaque fois qu'on attaque leurs méthodes, ils se drapent dans leur insupportable prétention à dire la morale publique. Eh bien, nous n'avons pas la même conception de la morale, j'ai envie de pouvoir continuer à dire des conneries au bistrot sans être enregistré. Je me demande la tête que ferait Plenel si j'enregistrais ses conversations", a attaqué Eric Dupont-Moretti."Toute la presse devrait être vent debout contre ces méthodes"
L'avocat de Jérôme Cahuzac, dont la chute a été provoquée par une enquête de "Mediapart", a poursuivi : "Je me fiche de l'affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter. Mais je n'ai pas envie de vivre dans une société où, quand je prends un verre avec un type dans un bistrot, je suis susceptible d'être enregistré de manière crapoteuse et de voir ensuite cet enregistrement diffusé par monsieur Plenel qui depuis vingt ans se plaint à juste raison d'avoir été écouté par François Mitterrand", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Ces méthodes sont indignes, dégueulasses, staliniennes, toute la presse devrait être vent debout contre elles. Du reste, j'ai le sentiment qu'elles indisposent pas mal de vos confrères".
Normalement des enregistrements qui ne sont pas demandés par un juge sont irrecevables. Mais Plenel, pour détourner cette loi de liberté, publie les enregistrements, et comme ensuite, ils sont saisi par la justice qui ouvre une enquête, ils peuvent le devenir. C'est une entourloupe de Médiapart.
Enregistrer les gens à leur insu pour diffuser ensuite est une pratique qui trahit la vie privée. Nous nous sommes tous, à un moment donné, moqué d'un ami en privé ou critiqué un supérieur. En rendant public des enregistrements privés, on sort du contexte, les bravades, les mensonges, on pourrait déclarer des guerres.
Il faudra donc, que les politiques, les personnalités, les représentants syndicaux passent les bistrots, les appartements au détecteur de micro de peur de tomber sur Médiapart.
On pourrait par xemple publier les conversations privées des membres et les diffuser en public. Ce serait la même méthode.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Il a occupé la place de Attali et Guaino. ;ce n'est pas rien non plus --- disciple de Strauss Khan, fondation Jean Jaurès, bref, le parcours classique de ceux qui détruisent le pays tout en bossant pour les multinationales--Nadou a écrit:Zerbinette a écrit:Affaire Benalla : Eric Dupond-Moretti juge les méthodes de "Mediapart" "indignes, dégueulasses et staliniennes"
Eric Dupont-Moretti Abaca
Le célèbre avocat prend pour cible le site d'information d'Edwy Plenel dans l'affaire Benalla.
"Indignes, dégueulasses, staliniennes". Voilà comment Eric Dupont-Moretti qualifie les méthodes de travail de "Mediapart". Le site d'information d'Edwy Plenel fait la Une de l'actualité depuis la perquisition avortée dont ses locaux ont été la cible le lundi 4 février. Cette venue des forces de l'ordre intervenait quelques jours après la publication, le 31 janvier, d'une enquête sur l'affaire Benalla dans laquelle "Mediapart" publiait des enregistrements sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de La République en marche. Dans cette affaire de perquisition avortée, "Mediapart" a reçu le soutien d'une trentaine de sociétés de journalistes au nom de la protection du secret des sources.
"De l'enfumage", selon l'avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'en prend au site d'information dans une interview accordée au magazine "Causeur". "On ne demande pas à Plenel de dire qui lui a donné cet enregistrement, mais on est bien obligé de se demander où et dans quelles conditions on utilise des moyens de basse police. En tout état de cause, il est aussi indigne de le diffuser que de le réaliser. Je respecte infiniment le secret des sources, mais je n'oublie pas le secret professionnel de l'avocat et du notaire, ni le secret de la vie privée", a expliqué l'avocat. Et de continuer à pilonner le site d'information : "À chaque fois qu'on attaque leurs méthodes, ils se drapent dans leur insupportable prétention à dire la morale publique. Eh bien, nous n'avons pas la même conception de la morale, j'ai envie de pouvoir continuer à dire des conneries au bistrot sans être enregistré. Je me demande la tête que ferait Plenel si j'enregistrais ses conversations", a attaqué Eric Dupont-Moretti."Toute la presse devrait être vent debout contre ces méthodes"
L'avocat de Jérôme Cahuzac, dont la chute a été provoquée par une enquête de "Mediapart", a poursuivi : "Je me fiche de l'affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter. Mais je n'ai pas envie de vivre dans une société où, quand je prends un verre avec un type dans un bistrot, je suis susceptible d'être enregistré de manière crapoteuse et de voir ensuite cet enregistrement diffusé par monsieur Plenel qui depuis vingt ans se plaint à juste raison d'avoir été écouté par François Mitterrand", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Ces méthodes sont indignes, dégueulasses, staliniennes, toute la presse devrait être vent debout contre elles. Du reste, j'ai le sentiment qu'elles indisposent pas mal de vos confrères".
Normalement des enregistrements qui ne sont pas demandés par un juge sont irrecevables. Mais Plenel, pour détourner cette loi de liberté, publie les enregistrements, et comme ensuite, ils sont saisi par la justice qui ouvre une enquête, ils peuvent le devenir. C'est une entourloupe de Médiapart.
Enregistrer les gens à leur insu pour diffuser ensuite est une pratique qui trahit la vie privée. Nous nous sommes tous, à un moment donné, moqué d'un ami en privé ou critiqué un supérieur. En rendant public des enregistrements privés, on sort du contexte, les bravades, les mensonges, on pourrait déclarer des guerres.
Il faudra donc, que les politiques, les personnalités, les représentants syndicaux passent les bistrots, les appartements au détecteur de micro de peur de tomber sur Médiapart.
On pourrait par xemple publier les conversations privées des membres et les diffuser en public. Ce serait la même méthode.
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
ledevois a écrit:Il a occupé la place de Attali et Guaino. ;ce n'est pas rien non plus --- disciple de Strauss Khan, fondation Jean Jaurès, bref, le parcours classique de ceux qui détruisent le pays tout en bossant pour les multinationales--Nadou a écrit:Zerbinette a écrit:Affaire Benalla : Eric Dupond-Moretti juge les méthodes de "Mediapart" "indignes, dégueulasses et staliniennes"
Eric Dupont-Moretti Abaca
Le célèbre avocat prend pour cible le site d'information d'Edwy Plenel dans l'affaire Benalla.
"Indignes, dégueulasses, staliniennes". Voilà comment Eric Dupont-Moretti qualifie les méthodes de travail de "Mediapart". Le site d'information d'Edwy Plenel fait la Une de l'actualité depuis la perquisition avortée dont ses locaux ont été la cible le lundi 4 février. Cette venue des forces de l'ordre intervenait quelques jours après la publication, le 31 janvier, d'une enquête sur l'affaire Benalla dans laquelle "Mediapart" publiait des enregistrements sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de La République en marche. Dans cette affaire de perquisition avortée, "Mediapart" a reçu le soutien d'une trentaine de sociétés de journalistes au nom de la protection du secret des sources.
"De l'enfumage", selon l'avocat Eric Dupont-Moretti, qui s'en prend au site d'information dans une interview accordée au magazine "Causeur". "On ne demande pas à Plenel de dire qui lui a donné cet enregistrement, mais on est bien obligé de se demander où et dans quelles conditions on utilise des moyens de basse police. En tout état de cause, il est aussi indigne de le diffuser que de le réaliser. Je respecte infiniment le secret des sources, mais je n'oublie pas le secret professionnel de l'avocat et du notaire, ni le secret de la vie privée", a expliqué l'avocat. Et de continuer à pilonner le site d'information : "À chaque fois qu'on attaque leurs méthodes, ils se drapent dans leur insupportable prétention à dire la morale publique. Eh bien, nous n'avons pas la même conception de la morale, j'ai envie de pouvoir continuer à dire des conneries au bistrot sans être enregistré. Je me demande la tête que ferait Plenel si j'enregistrais ses conversations", a attaqué Eric Dupont-Moretti."Toute la presse devrait être vent debout contre ces méthodes"
L'avocat de Jérôme Cahuzac, dont la chute a été provoquée par une enquête de "Mediapart", a poursuivi : "Je me fiche de l'affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter. Mais je n'ai pas envie de vivre dans une société où, quand je prends un verre avec un type dans un bistrot, je suis susceptible d'être enregistré de manière crapoteuse et de voir ensuite cet enregistrement diffusé par monsieur Plenel qui depuis vingt ans se plaint à juste raison d'avoir été écouté par François Mitterrand", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Ces méthodes sont indignes, dégueulasses, staliniennes, toute la presse devrait être vent debout contre elles. Du reste, j'ai le sentiment qu'elles indisposent pas mal de vos confrères".
Normalement des enregistrements qui ne sont pas demandés par un juge sont irrecevables. Mais Plenel, pour détourner cette loi de liberté, publie les enregistrements, et comme ensuite, ils sont saisi par la justice qui ouvre une enquête, ils peuvent le devenir. C'est une entourloupe de Médiapart.
Enregistrer les gens à leur insu pour diffuser ensuite est une pratique qui trahit la vie privée. Nous nous sommes tous, à un moment donné, moqué d'un ami en privé ou critiqué un supérieur. En rendant public des enregistrements privés, on sort du contexte, les bravades, les mensonges, on pourrait déclarer des guerres.
Il faudra donc, que les politiques, les personnalités, les représentants syndicaux passent les bistrots, les appartements au détecteur de micro de peur de tomber sur Médiapart.
On pourrait par xemple publier les conversations privées des membres et les diffuser en public. Ce serait la même méthode.
Vous êtes un disciple de Poutine, c'est normal que ces méthodes de Stasi ne vous choquent pas.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
ledevois a écrit:Pas de prison pour Benalla -- comme c'est bizarre --
Il ne semble pas que ce soit interdit de travailler à l'Elysée et de travailler parallèlement pour des sociétés russes en privé. Même si c'est absolument immoral.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:ledevois a écrit:
Il a occupé la place de Attali et Guaino. ;ce n'est pas rien non plus --- disciple de Strauss Khan, fondation Jean Jaurès, bref, le parcours classique de ceux qui détruisent le pays tout en bossant pour les multinationales--
Vous êtes un disciple de Poutine, c'est normal que ces méthodes de Stasi ne vous choquent pas.
Je ne sais ce que c'est un disciple de poutine dans un pays comme la France , mais être une de la république d'utilité publique , - je le sais , -
tellement que notre république en détient --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:ledevois a écrit:
Il a occupé la place de Attali et Guaino. ;ce n'est pas rien non plus --- disciple de Strauss Khan, fondation Jean Jaurès, bref, le parcours classique de ceux qui détruisent le pays tout en bossant pour les multinationales--
Vous êtes un disciple de Poutine, c'est normal que ces méthodes de Stasi ne vous choquent pas.
La Stasi c'était en RDA, pas en Russie.
Alors adresse-toi à Merkel, elle y est née, en RDA.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43190
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
ledevois a écrit:Nadou a écrit:ledevois a écrit:
Il a occupé la place de Attali et Guaino. ;ce n'est pas rien non plus --- disciple de Strauss Khan, fondation Jean Jaurès, bref, le parcours classique de ceux qui détruisent le pays tout en bossant pour les multinationales--
Vous êtes un disciple de Poutine, c'est normal que ces méthodes de Stasi ne vous choquent pas.
Je ne sais ce que c'est un disciple de poutine dans un pays comme la France , mais être une de la république d'utilité publique , - je le sais , -
tellement que notre république en détient --
Joseph, ici, on n'est pas sur les pages gilets jaunes de facebook où on peut laisser aller toute sa vulgarité. Ou alors, vous assumez et n'écrivez pas sous pseudo, anonymement mais avec votre nom.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Je le sais et tu devrais savoir que ce n'est pas Merkel mais les communistes qui sont à l'origine du système. Révise.Diviciac a écrit:Nadou a écrit:ledevois a écrit:
Il a occupé la place de Attali et Guaino. ;ce n'est pas rien non plus --- disciple de Strauss Khan, fondation Jean Jaurès, bref, le parcours classique de ceux qui détruisent le pays tout en bossant pour les multinationales--
Vous êtes un disciple de Poutine, c'est normal que ces méthodes de Stasi ne vous choquent pas.
La Stasi c'était en RDA, pas en Russie.
Alors adresse-toi à Merkel, elle y est née, en RDA.
Platov, officier du KGB ....ça te parle ?
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:
Joseph, ici, on n'est pas sur les pages gilets jaunes de facebook où on peut laisser aller toute sa vulgarité. Ou alors, vous assumez et n'écrivez pas sous pseudo, anonymement mais avec votre nom.
Je ne suis pas vulgaire quand on parle de l'imposture que peuvent représenter ces gens --
Je vous signale que actuellement des Français sont enfermés par milliers pour moins que ça --
Je dénonce l'indulgence particulière --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:ledevois a écrit:Pas de prison pour Benalla -- comme c'est bizarre --
Il ne semble pas que ce soit interdit de travailler à l'Elysée et de travailler parallèlement pour des sociétés russes en privé. Même si c'est absolument immoral.
Et Manu, tu es sûre qu'il ne continue pas à travailler parallèlement pour de grands groupes privés ?
Vu les avantages et les ristournes fiscales qu'il accorde aux très gros actionnaires, on pourrait se poser la question.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43190
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:
Joseph, ici, on n'est pas sur les pages gilets jaunes de facebook où on peut laisser aller toute sa vulgarité. Ou alors, vous assumez et n'écrivez pas sous pseudo, anonymement mais avec votre nom.
On peut savoir quel mot a été censuré, pour ne pas l'utiliser à l'avenir ?
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----Diviciac a écrit:Nadou a écrit:
Il ne semble pas que ce soit interdit de travailler à l'Elysée et de travailler parallèlement pour des sociétés russes en privé. Même si c'est absolument immoral.
Et Manu, tu es sûre qu'il ne continue pas à travailler parallèlement pour de grands groupes privés ?
Vu les avantages et les ristournes fiscales qu'il accorde aux très gros actionnaires, on pourrait se poser la question.
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Diviciac a écrit:Nadou a écrit:ledevois a écrit:Pas de prison pour Benalla -- comme c'est bizarre --
Il ne semble pas que ce soit interdit de travailler à l'Elysée et de travailler parallèlement pour des sociétés russes en privé. Même si c'est absolument immoral.
Et Manu, tu es sûre qu'il ne continue pas à travailler parallèlement pour de grands groupes privés ?
Vu les avantages et les ristournes fiscales qu'il accorde aux très gros actionnaires, on pourrait se poser la question.
Tu peux toujours te la poser. M'étonnerait qu'il bosse avec des oligarques russes ...
Ledevois nous annonçait déjà, que Hollande, quand il quitterait le pouvoir, on allait découvrir des tas de magouilles ... on attend toujours.
De toute façon, tout se sait, un jour ou l'autre.
Macron ses serait plus enrichi chez Rotchild que président de la république. Contrairement aux anciens présidents qui ne savaient faire que de la politique.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
ledevois a écrit:J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----Diviciac a écrit:Nadou a écrit:
Il ne semble pas que ce soit interdit de travailler à l'Elysée et de travailler parallèlement pour des sociétés russes en privé. Même si c'est absolument immoral.
Et Manu, tu es sûre qu'il ne continue pas à travailler parallèlement pour de grands groupes privés ?
Vu les avantages et les ristournes fiscales qu'il accorde aux très gros actionnaires, on pourrait se poser la question.
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Il faut être patient Joseph, les instructions sont longues, comme pour Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:ledevois a écrit:
J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Il faut être patient Joseph, les instructions sont longues, comme pour Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon ...
Je ni crois pas trop dans un cas rare dans la république comme Benalla --
On est pas prêt d'en voir le bout --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
ledevois a écrit:Nadou a écrit:ledevois a écrit:
J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Il faut être patient Joseph, les instructions sont longues, comme pour Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon ...
Je ni crois pas trop dans un cas rare dans la république comme Benalla --
On est pas prêt d'en voir le bout --
Forcément l'enquête va durer parce qu'il faudra savoir s'il cherchait juste à se faire du fric avec ses entreprises privées ( il n'est pas hors la loi ) ou si c'était un espion russe chargé d'espionner le président et là, ce n'est pas pareil !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:ledevois a écrit:Nadou a écrit:ledevois a écrit:
J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Il faut être patient Joseph, les instructions sont longues, comme pour Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon ...
Je ni crois pas trop dans un cas rare dans la république comme Benalla --
On est pas prêt d'en voir le bout --
Forcément l'enquête va durer parce qu'il faudra savoir s'il cherchait juste à se faire du fric avec ses entreprises privées ( il n'est pas hors la loi ) ou si c'était un espion russe chargé d'espionner le président et là, ce n'est pas pareil !
Je pencherais pour la première solution.
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:Nadou a écrit:
Forcément l'enquête va durer parce qu'il faudra savoir s'il cherchait juste à se faire du fric avec ses entreprises privées ( il n'est pas hors la loi ) ou si c'était un espion russe chargé d'espionner le président et là, ce n'est pas pareil !
Je pencherais pour la première solution.
Allons nadou , pour faire du fric il y a deux solutions -- être un cador professionnel qui vend ses services à l'étranger ; -
ou tout simplement être un barbouze infiltré dans les affaires d'Etat qui agit de façon clandestine dans les affaires --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:Diviciac a écrit:
Et Manu, tu es sûre qu'il ne continue pas à travailler parallèlement pour de grands groupes privés ?
Vu les avantages et les ristournes fiscales qu'il accorde aux très gros actionnaires, on pourrait se poser la question.
Tu peux toujours te la poser. M'étonnerait qu'il bosse avec des oligarques russes ...
Son chouchou dont il s'est dit lui-même responsable , en tout cas , c'est avéré.
Ledevois nous annonçait déjà, que Hollande, quand il quitterait le pouvoir, on allait découvrir des tas de magouilles ... on attend toujours.
De toute façon, tout se sait, un jour ou l'autre.
Macron ses serait plus enrichi chez Rotchild que président de la république. Contrairement aux anciens présidents qui ne savaient faire que de la politique.
Lui, peut-être pas, mais il n'aurait pas pu faire obtenir des milliards de ristournes fiscales à ses commanditaires si il n'était pas président. Les 1% les plus riches ne se sont jamais aussi bien portés.
Ca ne t'étonne pas, toi, qu'il préfère accroitre le déficit public de 10 milliards plutôt que de le réduire de cinq en rétablissant l'ISF ?
Moi, je trouve que ça montre assez bien pour qui il roule.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43190
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Nadou a écrit:ledevois a écrit:
J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Il faut être patient Joseph, les instructions sont longues, comme pour Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon ...
Le point commun entre toutes ces affaires est que ce n'est pas la Justice qui fut à l'origine de leurs révélations: ce sont des journalistes d'investigation comme ceux du Canard ou de Médiapart. Sans eux , comme pour Benalla , ça passait comme une lettre à la poste.
Fillon : L'affaire débute par un article du Canard enchaîné le 25 janvier 2017 qui affirme que Penelope Fillon, épouse de François Fillon, a été rémunérée 500 000 euros brut pour des emplois d'attachée parlementaire
Sarkozy[size=18] : L'affaire Sarkozy-Kadhafi est une affaire politico-financière internationale déclenchée par la publication, par le journal en ligne Mediapart, le 12 mars et le 28 avril 2012, de deux documents laissant supposer l’existence d’un versement de 50 millions d'euros à des fins de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ...[/size]
Guéant : Son affaire découle directement de celle de sarkoazy découverte par Médiapart
Cahuzac : Accusé par le site d'information en ligne Mediapart d'avoir possédé des fonds non déclarés sur un compte en Suisse, puis à Singapour,
Pour toutes ces affaires, jamais un gouvernement n'a envoyé un procureur perquisitionner chez Médiapart, jamais la Justice n'a été aussi intentatoire à la liberté de la presse d'investigation et à la protecion des sources .
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43190
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Re: Benalla en veux tu et en voilà --
Diviciac a écrit:Nadou a écrit:ledevois a écrit:
J'ai appris que le Sénat laissait tomber les auditions et qu'il passait la main à la justice; ----
comme la justice est entre les mains de Macron, nous ne sommes pas près d'en voir le bout.
Il faut être patient Joseph, les instructions sont longues, comme pour Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon ...
Le point commun entre toutes ces affaires est que ce n'est pas la Justice qui fut à l'origine de leurs révélations: ce sont des journalistes d'investigation comme ceux du Canard ou de Médiapart. Sans eux , comme pour Benalla , ça passait comme une lettre à la poste.
Fillon : L'affaire débute par un article du Canard enchaîné le 25 janvier 2017 qui affirme que Penelope Fillon, épouse de François Fillon, a été rémunérée 500 000 euros brut pour des emplois d'attachée parlementaire
Sarkozy[size=18] : L'affaire Sarkozy-Kadhafi est une affaire politico-financière internationale déclenchée par la publication, par le journal en ligne Mediapart, le 12 mars et le 28 avril 2012, de deux documents laissant supposer l’existence d’un versement de 50 millions d'euros à des fins de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ...[/size]
Guéant : Son affaire découle directement de celle de sarkoazy découverte par Médiapart
Cahuzac : Accusé par le site d'information en ligne Mediapart d'avoir possédé des fonds non déclarés sur un compte en Suisse, puis à Singapour,
Pour toutes ces affaires, jamais un gouvernement n'a envoyé un procureur perquisitionner chez Médiapart, jamais la Justice n'a été aussi intentatoire à la liberté de la presse d'investigation et à la protecion des sources .
Je suis pour la presse d'investigation mais contre les écoutes faites et publiées par n'importe quel quidam.
Je suis légaliste. Les écoutes doivent passer par un juge ( il y a en revanche, certainement, des écoutes réalisées par les services secrets pour protéger l'Etat dont nous n'avons jamais connaissance )
Sarkozy était écouté dans le cadre d'une enquête judiciaire.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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