Alger... Vie et mort du "putsch" du 21 avril 1962

Le 21 avril 1962, quatre généraux français, prennent le pouvoir à Alger, pour s'oppose à la politique algérienne du gouvernement gaulliste, se préparant à livrer l'Algérie au GPRA/FLN.
Ils ont avec eux les quelques régiments d'élite de l'armée française qui n'ont pas été encore "épurés" depuis les barricades du 24 janvier 1960.
Mais c'est la cause de l'échec de cette action insurrectionnelle, mal préparée et ignorant tout des grandes modifications intervenues dans le commandement de l'armée en Algérie.
Celle ci, bien que victorieuse sur le terrain de l'ALN, coupée de ses bases de Tunisie et du Maroc, n'a, pour chefs que des officiers gaullistes fidèles qui s'appuient sur un contingent épuisé et travaillé par l'OCC, Organisation Clandestine du Contingent, qui dépend entièrement du Parti communiste français...
De plus le général Challe ne veut pas d'affrontement entre ses troupes et celles fidèles au régime. 
Et l'Armée de l'air, comme la Marine, sont restées "légalistes". 
Trois jours après le déclenchement de l'action, Challe, la mort dans l'âme, décide de se rendre et d'y mettre fin.
Ce sera d'ailleurs la fin de toute résistance à l'abandon...

merci athos13 pour cette eclairage historique

coup d'etat mal engagé...mal fait...mal pensée
0/20 dans toutes les matieres.

c'est de gaulle le joueur d'echec
challe n'est qun executant sans envergure...seul il fut incapable de reflechir

tous le monde savait et surtout dans le haut commandement militaire...que l'arrivée de de gaulle en 58 n'avait pour but que de fermer le dossier algerie...
challe se reveil 4 ans trop tard

Pour moi, c'est le 24 janvier 1960, la semaine des "barricades" d'Alger, qu'est morte l'Algérie française... A partir de cette insurrection, l'armée française a été épurée. De Gaulle n'avait pu admettre le laxisme des "colonels" qui n'avaient pas obéi aux ordres de régler l'affaire par le feu.
On sait que les parachutistes  l'étaient interposés entre insurgés et gendarmes mobiles, et pratiquement pris parti pour Lagaillarde et ses hommes (vu de Paris).
A partir de là, tous les officiers favorables à l'Algérie française allaient être mutés en France ou en Allemagne, ou déplacés sur le terrain algérien, et remplacés par des officiers dont le gaullisme ne pouvait être mis en doute...

je serais moins affirmatif que vous

pour l'algerie...c'etait acté des setif en 45.
en plus les algeriens ont eu les exemples des vietnamiens (54)...des indiens (47)

mais ce qui clos le debat pour moi...c'est le "je vous ais compris" de de gaulle en 58
qui etait evidement adressé aux algeriens...

pour la semaine des barricades
 je pense que le fait que paras et legios gagnent la bataille d'alger...ont incité les européens d'algerie à se croire tout permis.
leur trop grande confiance sera leur tombeau...sous les balles des gendarmes

fin joueur d'echec de gaulle... mute massu en allemagne et bigeard au senegal
resultat les officiers sur place n'ont plus que comme option de créer l'oas
la clandistinité...
un enorme aveu d'echec

pour mon dernier camerone ...j'ai eu la chance de manger en face d'helie de saint marc qui etait invité par le regiment.
nous avons parlé de sa carriere...il m' avait expliqué ses choix...je n'avais pas tout compris à l'epoque (mon français etait bien plus approximatif)
ensuite plus tard jai lu ses livres

un officier exemplaire...

tout cela pour vous dire que dans cette affaire de fin de reigne de la france en algerie...
ce ne fut que passion...romantisme chevaleresque...idéal d'une certaine vison du 19eme siecle;
helas...pour les français.nous etions en 1960
avec tous ce que cela implique

Je ne crois pas que tout était cuit à partir de Sétif/Guelma en 1945... L'ordre avait été rétabli et contrairement aux voeux des leaders de l'insurrection, toute l'Algérie n'avait pas suivi... Mais trés peu d'Algériens souhaitaient à cette époque l'indépendance. Ils voulaient une égalité de fait avec les Européens, ce qui ne pouvait se concevoir sans abandonner leur "Statut coranique"...
Ensuite, le nombre d'Algériens engagés aux côtés de l'Armée française contre l'ALN/FLN a toujours été largement supérieur à ceux qui combattaient avec la rébellion (265.000 contre 40.000, dont 20.000 en Tunisie et au Maroc)
Il fallait admettre que la religion islamique et la République étaient incompatibles et qu'on ne pouvait faire des musulmans algériens des citoyens français "à part entière". 
Les images de mai 1958 donnèrent à penser que c'était possible. 
Malheureusement, nous nous sommes laissés piéger par ces, l'armée manifestations de "volonté française"...
En janvier 1960, l'armée aurait du faire ce qu'elle a essayer de faire en avril 1961... C'était trop tard !