«traverser la rue» pour trouver un emploi
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Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Brigitte, il serait temps qu'elle intervienne , il ne fait que des bêtises .Zerbinette a écrit:Tiens,on quitte Brigitte..........
Diviciac- Messages : 43210
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Avec une phrase,Macron nourrit les pires pourfendeurs tous azimuts ,sont contents!
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/17/25001-20180917ARTFIG00089-propos-de-macron-sur-les-chomeurs-l-executif-cherche-a-eteindre-l-incendie.php
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/17/25001-20180917ARTFIG00089-propos-de-macron-sur-les-chomeurs-l-executif-cherche-a-eteindre-l-incendie.php
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Zerbinette a écrit:Avec une phrase,Macron nourrit les pires pourfendeurs tous azimuts ,sont contents!
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/17/25001-20180917ARTFIG00089-propos-de-macron-sur-les-chomeurs-l-executif-cherche-a-eteindre-l-incendie.php
Il a dû mal comprendre quand Bibi lui a pas appris à
Diviciac- Messages : 43210
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Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Le nombre de jeunes étudiants qui bossent pour survivre,on sans doute "traversé" plusieurs,rues,pq il leur fallait tout de suite de quoi vivre,sachant que justement,ce ne serait pas leur vie.........
Moi aussi,j'ai fait plusieurs remises en cause,faut aussi être pragmatique!
Voilà ce qu'il a dit en réalité, et qui n'est ni une leçon, ni une réponse arrogante.
Juste la mise en lumière de cette réalité et de ce décalage : il y a du chômage, et il y a des tas d'annonces qui ne trouvent pas preneur.
« si vous êtes prêt et motivé... Dans l'hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »[...] « Vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants... Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y ! "
Ce n'est pas si simple, certes.
Mais comme d'habitude les échos tronqués désinforment et les critiques tapent à côté du message présidentiel.
Moi aussi,j'ai fait plusieurs remises en cause,faut aussi être pragmatique!
Voilà ce qu'il a dit en réalité, et qui n'est ni une leçon, ni une réponse arrogante.
Juste la mise en lumière de cette réalité et de ce décalage : il y a du chômage, et il y a des tas d'annonces qui ne trouvent pas preneur.
« si vous êtes prêt et motivé... Dans l'hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »[...] « Vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants... Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y ! "
Ce n'est pas si simple, certes.
Mais comme d'habitude les échos tronqués désinforment et les critiques tapent à côté du message présidentiel.
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Ce qui est déjà une énorme connerie parce que, moi, des restaurateurs qui ne cherchent personne à Paris, j'en connais un bon nombre.Zerbinette a écrit:Le nombre de jeunes étudiants qui bossent pour survivre,on sans doute "traversé" plusieurs,rues,pq il leur fallait tout de suite de quoi vivre,sachant que justement,ce ne serait pas leur vie.........
Moi aussi,j'ai fait plusieurs remises en cause,faut aussi être pragmatique!
Voilà ce qu'il a dit en réalité, et qui n'est ni une leçon, ni une réponse arrogante.
Juste la mise en lumière de cette réalité et de ce décalage : il y a du chômage, et il y a des tas d'annonces qui ne trouvent pas preneur.
« si vous êtes prêt et motivé... Dans l'hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »[...] « Vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants... Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y ! "
Ce n'est pas si simple, certes.
Mais comme d'habitude les échos tronqués désinforment et les critiques tapent à côté du message présidentiel.
Diviciac- Messages : 43210
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Localisation : IdF et Morvan
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Zigomar17, depuis le Palais ou fumé comme un hareng, a écrit:Pour ma part, en Zigomar attentif observateur, j'ai bien une explication aux nouvelles paroles hautaines, dédaigneuses, méprisantes, condescendantes et blessantes du petit roi élyséen...
Je crois que Macronnounet est la victime d'une mauvaise communication...très mal conseillé, en cela, par une grande communicante macroniste forcenée de ce forum qui ne sait faire que dans l'invective, la déclamation et aussi la sottise achevée...
Cette même personne qui cache et refuse de nous indiquer, et pour cause, la nature exacte de ses notables et prééminentes fonctions...tant vantées préalablement...
Il y a quelqu'un de l'Elysée, ici ?
Wow, bienvenue !
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
C'est un fait avéré ... beaucoup de 'jeunes' ne veulent plus travailler le week-end qu'ils réservent pour leurs loisirs.Zerbinette a écrit:Le nombre de jeunes étudiants qui bossent pour survivre,on sans doute "traversé" plusieurs,rues,pq il leur fallait tout de suite de quoi vivre,sachant que justement,ce ne serait pas leur vie.........
Moi aussi,j'ai fait plusieurs remises en cause,faut aussi être pragmatique!
Voilà ce qu'il a dit en réalité, et qui n'est ni une leçon, ni une réponse arrogante.
Juste la mise en lumière de cette réalité et de ce décalage : il y a du chômage, et il y a des tas d'annonces qui ne trouvent pas preneur.
« si vous êtes prêt et motivé... Dans l'hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »[...] « Vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants... Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y ! "
Ce n'est pas si simple, certes.
Mais comme d'habitude les échos tronqués désinforment et les critiques tapent à côté du message présidentiel.
Tiote valisse- Messages : 4878
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....Nadou a écrit:J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
keltys a écrit:Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....Nadou a écrit:J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
J'ai connu ça en activité ---
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21449
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Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
keltys a écrit:Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....Nadou a écrit:J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Je crois qu'en dessous de premier de cordée, notre président s'imagine que tous les métiers sont plus ou moins de la gnognotte à la portée de n'importe qui. Il suffit de se laisser trainer par le leader.
Moi, ce qui me dérange c'est d'avoir affaire à de pauvres mômes pompeusement dénommés "conseillers" et qui n'y connaissent que dalle. On en trouve dans toutes les grandes surfaces. Le vendeur compétent, capable de conseiller, est devenu tellement rare que quand j'en rencontre je lui donne un pourboire.
Diviciac- Messages : 43210
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Localisation : IdF et Morvan
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
keltys a écrit:Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....Nadou a écrit:J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Keltys, si on doit tous juger à l'aune de notre petite expérience, alors je peux garantir que ceux qui traversent la rue pour trouver un job (je trouve la formule jolie), en dégotent et ne le regrettent pas. Mais il ne faut pas en faire une généralité, pas plus que de ce que tu as constaté.
Comme tu l'écrivais, ça voulait dire formation -deux ans min.- mais le plus embêtant était de s'en faire débaucher par les grosses boîtes
-------
Sur chaiplukelle chaîne d'info en continu, ils ont fait le test : "Allez, je traverse la rue en caméra cachée et je me pointe dans les restos, pour voir en une journée si on peut vraiment décrocher un job sans formation".
Résultat : sur 10 visites, 3 cherchaient et ont convenu d'un RV, 1 autre a proposé direct un essai.
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Apathie : Échange Macron-horticulteur "un président ne devrait pas dire ça !"
Bonne analyse ... de mon point de vue !
Bonne analyse ... de mon point de vue !
Tiote valisse- Messages : 4878
Date d'inscription : 20/02/2018
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Localisation : Hauts de France
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
ledevois a écrit:keltys a écrit:
Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
J'ai connu ça en activité ---
Moi aussi, hélas! On me demandait de participer à la formation de nanas qui n'avaient aucune vocation, visiblement pas faites du tout pour enseigner Elles aussi étaient "flexibles".
Elles devaient avoir une école en face de chez elles et quand elles avaient traversé la rue elles étaient tombées dessus, par hasard.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43210
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Localisation : IdF et Morvan
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Mais bien sûr que mes alternants ne restent pas chez moi, sauf une cette année qui a décidé de faire un Bachelor marketing... et qui m'a demandé de continuer son alternance chez moi après son BTS MUC en poche, j'en suis très flatté et je l'ai bien entendu gardée ....Horiel a écrit:keltys a écrit:
Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Keltys, si on doit tous juger à l'aune de notre petite expérience, alors je peux garantir que ceux qui traversent la rue pour trouver un job (je trouve la formule jolie), en dégotent et ne le regrettent pas. Mais il ne faut pas en faire une généralité, pas plus que de ce que tu as constaté.
Comme tu l'écrivais, ça voulait dire formation -deux ans min.- mais le plus embêtant était de s'en faire débaucher par les grosses boîtes
-------
Sur chaiplukelle chaîne d'info en continu, ils ont fait le test : "Allez, je traverse la rue en caméra cachée et je me pointe dans les restos, pour voir en une journée si on peut vraiment décrocher un job sans formation".
Résultat : sur 10 visites, 3 cherchaient et ont convenu d'un RV, 1 autre a proposé direct un essai.
Je suis fier de voir tous ces jeunes partir voler de leurs propres ailes et j'ai des nouvelles de un sur deux qui sont en général pas mauvaises, l'une est "banquier" à la banque de Savoie, un autre directeur d'n Cultura (d'ailleurs il me tant pour que je vienne travailler dans cette chaine...), un est parti aux States où il a monté un petit business informatique qui a l'air de pas mal fonctionner....
J'ai aussi pas mal bourlingué sur le front de l'emploi, je suis informaticien de formation, j'ai aussi travaillé dans la PUB, j'ai fait du porte à porte.... mais j'ai quand même une formation de base qui m'a permis d'évoluer dans les différents métiers, ma formation informatique était appliquéée à la gestion donc j'ai eu des cours de droits et de compta et comme j'avais pris une option commerce, j'ai pu ensuite évoluer dans différents métiers liés à ce que j'avais appris.
J'ai constaté depuis le temps que j'emplois des personnes que la formation initiale est important, par exemple en ce moment, on trouve beaucoup de coiffeurs qui cherchent dans le commerce, on pourrait se dire que ce n'est pas leur voie, mais si puisqu'en cours on leur apprend, en plus de la coiffure, à parler aux clients et à placer des produits ce qui est un plus chez moi.
L'horticulteur de Macron, s'il n'a pas été formé à la vent ou à la gestion, s'il est juste un technicien de la terre, il aura du mal à trouver un boulot et surtout il s'emmerdera dans un boulot qu'il n'a pas choisit
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
keltys a écrit:Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....Nadou a écrit:J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Tu n'es pas dans la restauration. Je pense que pour le service en salle, on apprend vite ( si on le veut ) les étudiants le font bien.
Je comprends ta position mais je ne vois pas le rapport avec Macron. Il ne dit pas que si on est incompétent, en retard ou en attente de renouvellement de chômage, on est un bon citoyen !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
keltys a écrit:Mais bien sûr que mes alternants ne restent pas chez moi, sauf une cette année qui a décidé de faire un Bachelor marketing... et qui m'a demandé de continuer son alternance chez moi après son BTS MUC en poche, j'en suis très flatté et je l'ai bien entendu gardée ....Horiel a écrit:keltys a écrit:
Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Keltys, si on doit tous juger à l'aune de notre petite expérience, alors je peux garantir que ceux qui traversent la rue pour trouver un job (je trouve la formule jolie), en dégotent et ne le regrettent pas. Mais il ne faut pas en faire une généralité, pas plus que de ce que tu as constaté.
Comme tu l'écrivais, ça voulait dire formation -deux ans min.- mais le plus embêtant était de s'en faire débaucher par les grosses boîtes
-------
Sur chaiplukelle chaîne d'info en continu, ils ont fait le test : "Allez, je traverse la rue en caméra cachée et je me pointe dans les restos, pour voir en une journée si on peut vraiment décrocher un job sans formation".
Résultat : sur 10 visites, 3 cherchaient et ont convenu d'un RV, 1 autre a proposé direct un essai.
Je suis fier de voir tous ces jeunes partir voler de leurs propres ailes et j'ai des nouvelles de un sur deux qui sont en général pas mauvaises, l'une est "banquier" à la banque de Savoie, un autre directeur d'n Cultura (d'ailleurs il me tant pour que je vienne travailler dans cette chaine...), un est parti aux States où il a monté un petit business informatique qui a l'air de pas mal fonctionner....
J'ai aussi pas mal bourlingué sur le front de l'emploi, je suis informaticien de formation, j'ai aussi travaillé dans la PUB, j'ai fait du porte à porte.... mais j'ai quand même une formation de base qui m'a permis d'évoluer dans les différents métiers, ma formation informatique était appliquéée à la gestion donc j'ai eu des cours de droits et de compta et comme j'avais pris une option commerce, j'ai pu ensuite évoluer dans différents métiers liés à ce que j'avais appris.
J'ai constaté depuis le temps que j'emplois des personnes que la formation initiale est important, par exemple en ce moment, on trouve beaucoup de coiffeurs qui cherchent dans le commerce, on pourrait se dire que ce n'est pas leur voie, mais si puisqu'en cours on leur apprend, en plus de la coiffure, à parler aux clients et à placer des produits ce qui est un plus chez moi.
L'horticulteur de Macron, s'il n'a pas été formé à la vent ou à la gestion, s'il est juste un technicien de la terre, il aura du mal à trouver un boulot et surtout il s'emmerdera dans un boulot qu'il n'a pas choisit
On n'a peut-être pas besoin d'horticulteur ... alors on cherche autre chose. Enfin, j'ai été éduquée comme ça moi.
Je les entends les parents qui sont fiers du gamin qui fait STAPS ou sociologie alors qu'il n'y a pas de débouchés. Pour les études de mes enfants c'était un critère essentiel de formation. Et tant pis pour les rêves ...C'est mon bon sens paysan.
Formation horticulteur
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
« si vous êtes prêt et motivé... Dans l'hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »[...] « Vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants... Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y ! "keltys a écrit:Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....Nadou a écrit:J'ai un neveu dans la restauration. Il trouve du boulot, il n'y a pas de souci. Mais en CDD ou un essai de CDI.
L'interim matche bien partout. Les CDI en revanche c'est plus compliqué.
En CDD, tu gagnes plus mais pour te loger ou emprunter, là ça se corse.
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
C'est toujours une monstrueuse connerie.Nadou a écrit:« si vous êtes prêt et motivé... Dans l'hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu'ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »[...] « Vous faites une rue, vous allez à Montparnasse, vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants... Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y ! "keltys a écrit:
Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
A 500 euros pièce, des attestations de restaurateurs ou de bistrots qui ne cherchent personne à Paris, j'en trouve.
Demande à Macron combien il en veut.
De plus, dans les restaus où va Macron il m’étonnerait beaucoup qu'ils acceptent un horticulteur sans la moindre expérience et sans, il faut bien le dire, une présentation au top .
Macron, c'est un con.
Diviciac- Messages : 43210
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
y a comme un souci au sujet de ce jeune homme/
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Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Comme quoi avant de traverser,faut montrer le passage!
Invité- Invité
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Diviciac a écrit:Zerbinette a écrit:Avec une phrase,Macron nourrit les pires pourfendeurs tous azimuts ,sont contents!
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/17/25001-20180917ARTFIG00089-propos-de-macron-sur-les-chomeurs-l-executif-cherche-a-eteindre-l-incendie.php
Il a dû mal comprendre quand Bibi lui a pas appris à
Merci de rester soft!
Les deux idées me filent la gerbe!
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Remarque, il est bien passé de banquier à président de la république dans rien y comprendre.Fontsestian a écrit:C'est encore un écart de langage qui va lui couter cher, je ne comprends pas qu'il ne réalise pas à quel point ça lui nuit. Bien sûr qu'il a raison, bien sûr qu'il faut se bouger les fesses si on veut vraiment bosser mais ça le président ne le dit pas, il fait semblant de s'intéresser à la personne et de chialer avec elle, c'est ce que demande le peuple.
Finalement un horticulteur qui deviendrait chirurgien, est un peu dans la même logique.
Lili-Rose- Messages : 14780
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
Vous avez fait ce genre de job madame Nadou ? moi, oui et je peux vous dire que servir en salle ne s'apprend pas en un mois, à moins de servir dans un boui-boui (là où j'étais) qui paye à coups de lance-pierres. Sinon, on peut se demander à quoi servent les écoles d’hôtellerie-restauration.Nadou a écrit:keltys a écrit:
Je cherche des vendeurs depuis juillet, CDI (bien entendu qu'il y a un essai de deux mois) + prime d'intéressement (distribué 750 euros par employé en 2017 , en 2018 et malgré les gréves de la SNCF qui m'ont impact, je distribuerai au moins 800 euros) et sur la dizaine que j'ai reçu, une seule pour l'instant travaille bien, une est restée un mois, juste le temps de renouveler son chômage, une a signé son contrat et n'est jamais venu travailler, d'autres ne se sont pas présentés à l'entretien et la dernière que j'ai embauché arrive un jour sur 2 en retard en pleine période d'essai, imaginez ce que ce sera si je la garde.....
A noter, la personne qui travaille bien est la seule à connaitre mon domaine, les autres (sauf une) non, je leur ai pourtant donné une chance à ces courageux qui ont traversé la rue mais quand on voit le résultat, je ne cherche plus que des gens ayant de l'expérience dans mon secteur d'activité et, surtout, une formation initiale et pas la peine de m'attaquer sur la formation, je forme un alternant par an....
Donc le père Macron qui connait strictement rien à la vie, il ferait mieux d'aller se rhabiller avec ses leçons à deux balles
Tu n'es pas dans la restauration. Je pense que pour le service en salle, on apprend vite ( si on le veut ) les étudiants le font bien.
Je comprends ta position mais je ne vois pas le rapport avec Macron. Il ne dit pas que si on est incompétent, en retard ou en attente de renouvellement de chômage, on est un bon citoyen !
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: «traverser la rue» pour trouver un emploi
17/09/2018 13:00 CEST | Actualisé il y a 10 heures
Des rues, j'en ai traversées M. Macron avant de retrouver un emploi, alors vos leçons de vie, non merci!
Monsieur le président de la République,
Vous avez répondu à jeune diplômé en horticulture mais sans emploi (pendant sa venue au Palais de l'Elysée lors des Journées du Patrimoine), que s'il traversait la rue, il trouverait pléthore d'offres d'emploi dans le commerce, dans la restauration, dans le bâtiment.
Vous n'avez pas tort dans l'absolu. Des offres en CDD, en horaires décalés, mal payés, en intermittence, en bas de chez lui, à 30, 40 ou 100 km de chez lui, il y en a.
Mais est-ce une réponse satisfaisante de la part d'un Président de la République?
Non. C'est en dessous de tout.
C'est revenir à lui dire que s'il n'a pas de boulot, c'est de sa faute. C'est qu'il ne cherche pas. Pas assez. Pas comme il faut. Pas où il faut.
Mais il est horticulteur. Il n'est ni serveur ni cuisinier. Sinon il aurait fait une école d'hôtellerie-restauration. Il n'est pas maçon non plus. Sinon il aurait suivi une formation dans le BTP.
Est-ce à dire qu'il faut supprimer les écoles d'horticulture parce que, bien sûr, chacun sait, et vous le premier semble-t-il, que cela ne débouche sur rien?
Doit-on choisir ses études selon les débouchés?
Si oui, dans ce cas, supprimez tout de suite les doctorats de Sciences Humaines. Pardonnez-moi cet exemple ultra ciblé mais, contrairement à vous sur ce sujet, je parle de ce que je connais.
Accuser les chômeurs et les chômeuses de se complaire, consciemment ou inconsciemment, dans leur statut de demandeurs d'emploi est d'un mépris sans nom.
Devrait-on, dès lors qu'on est jeune diplômé, parfois après de nombreuses années, renoncer immédiatement au diplôme fraîchement obtenu pour se tourner dans la seconde vers des filières qui recrutent?
Pensez-vous que tout le monde a les compétences et les qualifications pour travailler dans le bâtiment, la restauration ou le commerce de proximité?
Est-ce cela votre plan pour résorber le chômage?
Et l'humain dans tout ça, vous en faites quoi?
La sensation de culpabilité et d'inutilité sociale, la mise à l'écart, la stigmatisation quotidienne par les politiques (de tous bords pour le coup, puisque Jean-Marie Le Guen s'est brillamment illustré il y a deux anségalement), cette honte de se dire qu'on profite du système (qu'on a nous-mêmes contribué à financer puisqu'on a cotisé des années pour avoir "le droit" au chômage), qu'on n'est rien que des feignasses avec un poil dans la main.
Le doute même: celui qui nous fait penser qu'on n'aurait jamais dû faire de telles études puisqu'elles ne servent à rien, qu'elles ne débouchent sur rien, sinon un satisfecit personnel d'avoir étudié pendant plusieurs années un domaine, une passion, parfois au prix de sacrifices personnels et / ou matériels.
Oui, le chômage est un sujet qui me tient à cœur. Parce que j'ai été au chômage 19 mois indemnisé à 860€ par mois (et réjouissez-vous Monsieur le Président de la République, je ne compte pas les 2 mois pendant lesquels je n'ai rien touché. Pas un euro. RIEN). Mais je l'ai bien cherché. Je n'avais qu'à pas faire des études longues dont tout le monde se fout. Je n'avais qu'à me reconvertir sitôt mon diplôme en poche.
Et pourtant, j'ai essayé, Monsieur le Président de la République.
Des rues, j'en ai traversées pendant 19 mois entre 2011 et 2013.
Des candidatures spontanées, j'en ai envoyées: plus de 450.
Des offres, j'en ai reçues. Environ 200. Et j'ai répondu. J'ai postulé. J'ai décroché 30 entretiens en tout. Plus de 150 sont restées sans réponse.
Trop qualifiée (bac + . Pas assez expérimentée (6 ans d'enseignement dans le supérieur).
Des rendez-vous chez Pôle Emploi, j'en ai eus. 4 en 19 mois.
Par contre, j'avoue, mea culpa, je n'ai pas postulé aux offres d'hôtesse de charme sur le web, ni assistante sociale dans l'armée de l'air avec 6 mois de classes à Salon de Provence, ni chargée de sciences sociales en études hébraïques, ni testeuse de jeux vidéos rémunérée "au test", ni conductrice de bus.
J'avoue. Je n'ai pas postulé parce que j'ai eu le sentiment que Pôle Emploi se foutait de ma gueule.
Et j'avais beau être une chômeuse, et donc une feignasse par définition, j'avais encore un peu d'estime pour le doctorat que je venais d'obtenir.
Alors, vos leçons de vie, Monsieur le Président de la République - d'une vie dont vous ne mesurez pas une seule seconde ni les enjeux, ni les difficultés -, merci bien. J'en ai soupé.
Et votre mépris n'a d'égal que celui de Laurent Wauquiez qui déclarait il n'y a pas si longtemps que l'assistanat était un cancer de la société.
Et bien, moi, Monsieur le président de la République, ancienne chômeuse, ancienne feignasse, ancienne inutile de la société, moi qui ne fut "rien" pour reprendre vos mots, je vous emm...
Je ne finis pas ma phrase, parce que je suis une lâche. Mais je n'en pense pas moins.
https://www.huffingtonpost.fr/elodie-jauneau/des-rues-jen-ai-traverse-m-macron-avant-de-retrouver-un-emploi-alors-vos-lecons-de-vie-non-merci_a_23529663/
Des rues, j'en ai traversées M. Macron avant de retrouver un emploi, alors vos leçons de vie, non merci!
Accuser les chômeurs et les chômeuses de se complaire, consciemment ou inconsciemment, dans leur statut de demandeurs d'emploi est d'un mépris sans nom.
Monsieur le président de la République,
Vous avez répondu à jeune diplômé en horticulture mais sans emploi (pendant sa venue au Palais de l'Elysée lors des Journées du Patrimoine), que s'il traversait la rue, il trouverait pléthore d'offres d'emploi dans le commerce, dans la restauration, dans le bâtiment.
Vous n'avez pas tort dans l'absolu. Des offres en CDD, en horaires décalés, mal payés, en intermittence, en bas de chez lui, à 30, 40 ou 100 km de chez lui, il y en a.
Mais est-ce une réponse satisfaisante de la part d'un Président de la République?
Non. C'est en dessous de tout.
C'est revenir à lui dire que s'il n'a pas de boulot, c'est de sa faute. C'est qu'il ne cherche pas. Pas assez. Pas comme il faut. Pas où il faut.
Mais il est horticulteur. Il n'est ni serveur ni cuisinier. Sinon il aurait fait une école d'hôtellerie-restauration. Il n'est pas maçon non plus. Sinon il aurait suivi une formation dans le BTP.
Est-ce à dire qu'il faut supprimer les écoles d'horticulture parce que, bien sûr, chacun sait, et vous le premier semble-t-il, que cela ne débouche sur rien?
Doit-on choisir ses études selon les débouchés?
Si oui, dans ce cas, supprimez tout de suite les doctorats de Sciences Humaines. Pardonnez-moi cet exemple ultra ciblé mais, contrairement à vous sur ce sujet, je parle de ce que je connais.
Accuser les chômeurs et les chômeuses de se complaire, consciemment ou inconsciemment, dans leur statut de demandeurs d'emploi est d'un mépris sans nom.
Devrait-on, dès lors qu'on est jeune diplômé, parfois après de nombreuses années, renoncer immédiatement au diplôme fraîchement obtenu pour se tourner dans la seconde vers des filières qui recrutent?
Pensez-vous que tout le monde a les compétences et les qualifications pour travailler dans le bâtiment, la restauration ou le commerce de proximité?
Est-ce cela votre plan pour résorber le chômage?
Et l'humain dans tout ça, vous en faites quoi?
La sensation de culpabilité et d'inutilité sociale, la mise à l'écart, la stigmatisation quotidienne par les politiques (de tous bords pour le coup, puisque Jean-Marie Le Guen s'est brillamment illustré il y a deux anségalement), cette honte de se dire qu'on profite du système (qu'on a nous-mêmes contribué à financer puisqu'on a cotisé des années pour avoir "le droit" au chômage), qu'on n'est rien que des feignasses avec un poil dans la main.
Le doute même: celui qui nous fait penser qu'on n'aurait jamais dû faire de telles études puisqu'elles ne servent à rien, qu'elles ne débouchent sur rien, sinon un satisfecit personnel d'avoir étudié pendant plusieurs années un domaine, une passion, parfois au prix de sacrifices personnels et / ou matériels.
Oui, le chômage est un sujet qui me tient à cœur. Parce que j'ai été au chômage 19 mois indemnisé à 860€ par mois (et réjouissez-vous Monsieur le Président de la République, je ne compte pas les 2 mois pendant lesquels je n'ai rien touché. Pas un euro. RIEN). Mais je l'ai bien cherché. Je n'avais qu'à pas faire des études longues dont tout le monde se fout. Je n'avais qu'à me reconvertir sitôt mon diplôme en poche.
Et pourtant, j'ai essayé, Monsieur le Président de la République.
Des rues, j'en ai traversées pendant 19 mois entre 2011 et 2013.
Des candidatures spontanées, j'en ai envoyées: plus de 450.
Des offres, j'en ai reçues. Environ 200. Et j'ai répondu. J'ai postulé. J'ai décroché 30 entretiens en tout. Plus de 150 sont restées sans réponse.
Trop qualifiée (bac + . Pas assez expérimentée (6 ans d'enseignement dans le supérieur).
Des rendez-vous chez Pôle Emploi, j'en ai eus. 4 en 19 mois.
Par contre, j'avoue, mea culpa, je n'ai pas postulé aux offres d'hôtesse de charme sur le web, ni assistante sociale dans l'armée de l'air avec 6 mois de classes à Salon de Provence, ni chargée de sciences sociales en études hébraïques, ni testeuse de jeux vidéos rémunérée "au test", ni conductrice de bus.
J'avoue. Je n'ai pas postulé parce que j'ai eu le sentiment que Pôle Emploi se foutait de ma gueule.
Et j'avais beau être une chômeuse, et donc une feignasse par définition, j'avais encore un peu d'estime pour le doctorat que je venais d'obtenir.
Alors, vos leçons de vie, Monsieur le Président de la République - d'une vie dont vous ne mesurez pas une seule seconde ni les enjeux, ni les difficultés -, merci bien. J'en ai soupé.
Et votre mépris n'a d'égal que celui de Laurent Wauquiez qui déclarait il n'y a pas si longtemps que l'assistanat était un cancer de la société.
Et bien, moi, Monsieur le président de la République, ancienne chômeuse, ancienne feignasse, ancienne inutile de la société, moi qui ne fut "rien" pour reprendre vos mots, je vous emm...
Je ne finis pas ma phrase, parce que je suis une lâche. Mais je n'en pense pas moins.
https://www.huffingtonpost.fr/elodie-jauneau/des-rues-jen-ai-traverse-m-macron-avant-de-retrouver-un-emploi-alors-vos-lecons-de-vie-non-merci_a_23529663/
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