Recueil de belles histoires
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Recueil de belles histoires
L'Étrangère
Quelques années avant ma naissance, mon père connut une étrangère récemment arrivée dans notre village.
Depuis le début, mon père fut subjugué par cette personne, si bien que nous en arrivâmes
à l'inviter à demeurer chez nous.
L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et
mon père m'apprit l'obéissance.
Mais l'étrangère c'était une conteuse, une enjôleuse.
Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.
Elle connaissait tout du passé, du présent, elle aurait presque pu parler du futur !
Elle fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.
L'étrangère n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman.
Parfois maman se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles.
Je pense qu'en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité
(Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'elle s'en aille.)
Mon père avait ses convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis.
Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.
Elle parlait librement (peut-être trop) du sexe.
Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence.
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !
Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination.
Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents,
vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter
ses parlotes ou lui consacrer son temps libre…
Voulez-vous connaître son nom ?
Nous, nous l'appelons… Télévision !
Il faudrait que cette belle histoire soit lue par tout le monde.
Attention :
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle Ordinateur…
…un fils qui s'appelle Portable…
…et un neveu pire que tous : Lui c'est Smartphone !
(Auteur inconnu)
Quelques années avant ma naissance, mon père connut une étrangère récemment arrivée dans notre village.
Depuis le début, mon père fut subjugué par cette personne, si bien que nous en arrivâmes
à l'inviter à demeurer chez nous.
L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et
mon père m'apprit l'obéissance.
Mais l'étrangère c'était une conteuse, une enjôleuse.
Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.
Elle connaissait tout du passé, du présent, elle aurait presque pu parler du futur !
Elle fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.
L'étrangère n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman.
Parfois maman se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles.
Je pense qu'en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité
(Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'elle s'en aille.)
Mon père avait ses convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis.
Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.
Elle parlait librement (peut-être trop) du sexe.
Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence.
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !
Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination.
Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents,
vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter
ses parlotes ou lui consacrer son temps libre…
Voulez-vous connaître son nom ?
Nous, nous l'appelons… Télévision !
Il faudrait que cette belle histoire soit lue par tout le monde.
Attention :
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle Ordinateur…
…un fils qui s'appelle Portable…
…et un neveu pire que tous : Lui c'est Smartphone !
(Auteur inconnu)
elaine- Invité
Le tablier de grand-mère
Le tablier de grand-mère
Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier...
Vous souvenez-vous du tablier de votre grand-mère
Les mères et grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange. En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton qu’une robe, une blouse ou une jupe, faites d’autres tissus. Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger la robe, mais en plus de cela:
Il servait de gant pour retirer un plat brûlant du fourneau, bien avant l’invention des « mitaines à fourneau
Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois les oeufs à moitié éclos, que maman déposait dans un fourneau tiède afin de faciliter leur éclosion.
Quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides… d’où l’expression : «Se cacher dans les jupons de sa mère».
Par temps frais, maman le relevait pour s’y emmitoufler les bras et les épaules. Par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.
Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu de bois pour le ranimer.
C'est lui qui servait à transbahuter pommes de terre et bois sec jusque dans la cuisine
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.
Quand des visiteurs arrivaient à l’improviste, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.
A l'heure du repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, c’était signe que le dîner était prêt, et les hommes aux champs savaient qu'ils devaient passer à table.
Grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu'elle refroidisse ; de nos jours sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler... Autres temps, autres moeurs!
Il faudra de bien longues années, avant que quelqu'un invente un vêtement, qui puisse rivaliser avec ce bon vieux tablier utile à tant de choses.
Danger ?
On deviendrait bien fou aujourd’hui rien que de songer à la quantité de microbes qui pouvaient s’accumuler sur le tablier en une seule journée ! !
En réalité la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de maman ou de grand-maman, c’est de l’amour !
En souvenir de nos grands-mères
Invité- Invité
Le pêcheur mexicain
Le pêcheur mexicain
Dans un petit village côtier mexicain, un pêcheur rentre au port, ramenant plusieurs thons.
Un touriste américain le complimente sur la qualité de ses poissons, et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
"Oh, pas très longtemps", répond le Mexicain.
"Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? " demande l'Américain, étonné.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront amplement à nourrir sa famille les prochains jours.
L'Américain s’interroge : "Mais que faites-vous donc le reste du temps ? "
" Je fais la grasse matinée puis je pêche un peu. Une fois rentré je joue avec mes enfants ou je fais la sieste avec ma femme.
Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie..."
L'Américain l'interrompt : "Je suis diplômé en économie et management, et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps, et revendre ce que vous ne mangerez pas. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau.
Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez toute une flotte de chalutiers.
Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez ainsi négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine ! Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City,
Los Angeles, puis peut-être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires !"
"Combien de temps cela prendrait-il ?" demande alors le pêcheur.
"15 à 20 ans."
"Et après ?"
" Après, c'est là que ça devient intéressant", répond l'Américain en souriant.
"Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse. Vous gagnerez alors des millions !"
"Des millions ?!? Mais après ?" s’interroge le Mexicain.
"Après, vous pourrez prendre votre retraite et habiter dans un petit village côtier.
Vous pourrez faire la grasse matinée, pêcher un peu, jouer avec vos petits-enfants
ou faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis..."
Invité- Invité
Le train de la vie
Le train de la vie
A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, a une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train.
Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants, même l'amour de votre vie.
Beaucoup démissionneront et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs siège
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes,
de bonjours, d'au-revoirs et d'adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers
pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
Donc vivons heureux, aimons et pardonnons !
Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train,
nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage…
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel
de ce voyage fantastique. Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station,
je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec toi !
(Auteur inconnu)
Invité- Invité
Mon fils
Mon fils
Si un jour tu me vois vieux, si je me salis quand je mange et que je ne réussis pas à m’habiller, sois compréhensif, souviens toi du temps que j’ai passé à t’apprendre.
Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interromps pas, écoute moi, quand tu étais petit je devais te raconter chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes.
Quand je ne veux pas me laver, ne me fais pas honte, souviens toi quand je devais te courir après en inventant mille excuses pour que tu ailles au bain.
Quand tu vois mon ignorance pour les nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec ce sourire ironique, j’ai eu tant de patience pour t’apprendre l’alphabet.
Quand par moment je n’arrive pas à me souvenir ou que je perds le fil de la conversation, donne-moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n’y arrive pas ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dis mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir là à m’écouter.
Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre-moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être mort, ne te fâche pas, un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vit pas on survit.
Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route.
Donne-moi un peu de ton temps, donne-moi un peu de ta patience, donne-moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide-moi à avancer, aide-moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange je n’aurai que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi.
Je t’aime mon fils
Si un jour tu me vois vieux, si je me salis quand je mange et que je ne réussis pas à m’habiller, sois compréhensif, souviens toi du temps que j’ai passé à t’apprendre.
Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interromps pas, écoute moi, quand tu étais petit je devais te raconter chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes.
Quand je ne veux pas me laver, ne me fais pas honte, souviens toi quand je devais te courir après en inventant mille excuses pour que tu ailles au bain.
Quand tu vois mon ignorance pour les nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec ce sourire ironique, j’ai eu tant de patience pour t’apprendre l’alphabet.
Quand par moment je n’arrive pas à me souvenir ou que je perds le fil de la conversation, donne-moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n’y arrive pas ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dis mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir là à m’écouter.
Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre-moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être mort, ne te fâche pas, un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vit pas on survit.
Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route.
Donne-moi un peu de ton temps, donne-moi un peu de ta patience, donne-moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide-moi à avancer, aide-moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange je n’aurai que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi.
Je t’aime mon fils
Invité- Invité
L´eau qui coule ne revient pas
L´eau qui coule ne revient pas, accompagnée d´une belle chanson
A tous les retraités et ceux qui le seront un jour
A tous les retraités et ceux qui le seront un jour
Invité- Invité
La lettre
La lettre
C'est une très belle histoire, elle vaut la peine que l'on réfléchisse sur notre relation avec les autres.
Un jour, une prof demande à se élèves de noter le nom de tous les élèves de la classe sur une feuille et de laisser un peu de place à côté de chaque nom. Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chaque camarade et de le noter à côté de chacun des noms. Cela pris toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof.
Le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit au sujet de chacun.
Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste.
Peu de temps après, tous souriaient.
« Vraiment ? » entendait-on chuchoter...
« Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un ! »
« Je ne savais pas que les autres m'aimaient tant » étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe....................
Personne ne parla plus jamais de cette liste. La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait pas d'importance. L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres.
Quelques années plus tard, un élève tomba, mort au Vietnam et la prof alla à l'enterrement de cet élève.
L'église était comble. Beaucoup d'amis étaient là... L'un après l'autre, ils s'approchèrent du cercueil pour lui adresser un dernier adieu.
La prof alla en dernier et elle trembla devant le cercueil.
Un des soldats présents lui demanda « Est-ce que vous étiez la prof de maths de Marc ? »
Elle hocha la tête et dit : « oui » Alors il lui dit : «Marc a souvent parlé de vous.
Après l'enterrement, la plupart des amis de Marc s'étaient réunis. Les parents de Marc étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof.
« Nous voulions vous montrer quelque chose. » dit le père de Marc et il sortit son portefeuille de sa poche. « On a trouvé cela quand Marc est tombé à la guerre.
Nous pensions que vous le reconnaîtriez... » Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent.
Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles de la fameuse liste des élèves contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Marc.
« Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait. » dit la mère de Marc « Comme vous pouvez le constater, Marc a beaucoup apprécié ce geste.»
Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof.
Charlie sourit et dit :
« J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau.»
La femme de Chuck dit : « Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage. »
« Moi aussi, j'ai encore la mienne, » dit Marilyn « Elle est dans mon journal intime »
Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes. « Je l'ai toujours avec moi, » dit Vicky et elle ajouta : « Nous l'avons tous gardée.»
La prof était si émue qu'elle dut s'asseoir et elle pleura ... Elle pleurait pour Marc et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.
Dans le quotidien avec les autres, nous oublions trop souvent que toute vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas quand ce jour arrivera. C'est pourquoi, il est important de dire aux personnes, que l'on aime et qui nous sont importantes, qu'elles sont particulières et importantes. Dis le leur avant qu'il ne soit trop tard. Pense que tu récoltes ce que tu sèmes. Ce que l'on apporte dans la vie des autres, on le reçoit aussi dans sa propre vie en retour.
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Tu as eu bien raison de nous raconter cette histoire qui permet à chacun de réfléchir un peu sur sa propre vie et ses raisons d'exister...
Merci !
Merci !
Invité- Invité
Le Bol de bois
Le Bol de bois
Un vieil homme tout frêle va vivre avec son fils, sa bru et son petit-fils de quatre ans;
la main du vieil homme tremblait, sa vue était embrouillée
et sa démarche vacillante. La famille mangeait ensemble à la table.
Mais, le vieux grand-papa éprouvait de la difficulté à manger.
Les petits pois glissaient de sa cuiller et tombaient sur le plancher.
Quand il prenait son verre de lait, il le renversait sur la nappe.
Le fils et son épouse étaient irrités par le gâchis.
Le fils affirmait « On devrait faire quelque chose à propos de papa.
J'en ai marre du lait renversé, du bruit qu'il fait en mangeant
et de la nourriture sur le plancher. "
Alors, avec son épouse, il installait une table dans un coin de la cuisine.
Là, le grand-père mangeait seul pendant que la famille prenait le repas.
Étant donné que le vieil homme avait brisé de la vaisselle,
sa nourriture était servie dans un bol de bois.
Quand la famille jetait un coup d'oil en direction de grand-papa,
il leur arrivait de voir une larme glisser sur
la joue du vieil homme pendant qu'il était assis tout seul.
Malgré tout, ils continuaient à maugréer contre lui
lorsqu'il échappait sa fourchette ou sa nourriture.
Le petit-fils observait tout en silence.
Un soir, avant le souper, le papa remarquait son fils
qui jouait avec des morceaux de bois qui jonchaient le plancher.
Il lui demanda gentiment, « que fabriques-tu? »
Tout aussi gentiment le petit garçon répondit,
"Oh! Je fais un petit bol pour toi et maman pour que
vous mangiez votre nourriture lorsque je serai plus grand."
Le petit garçon sourit et continuait son travail.
Ces mots ont eu l'effet d'une bombe sur les parents qui devinrent silencieux.
Des larmes commençaient à ruisseler le long de leurs joues.
Sans dire un mot, ils savaient ce qu'ils devaient faire.
Ce soir-là, le fils prit la main de son père pour le
ramener gentiment à la table familiale.
Pour le reste de ses jours il mangea tous ses repas avec la famille.
Et pour quelque raison, ni le fils ou son épouse ne firent de cas
quand il échappait sa fourchette, renversait du lait ou salissait la nappe.
Invité- Invité
L'âne au fond du puits
L'âne au fond du puits
Un jour, l' âne d' un fermier est tombé dans un puits.
L' animal gémissait pitoyablement pendant des heures,
et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il
a décidé que l' animal était vieux et le puits devait
disparaître de toute façon, ce n' était pas rentable
pour lui de récupérer l' âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l' aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à
enterrer l' âne dans le puits.
Au début, l' âne a réalisé ce qui se produisait et se
mit à crier terriblement.
Puis à la stupéfaction de chacun, il s' est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement
regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu' il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
l' âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se
secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à
pelleter sur l' animal, il se secouait et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l' âne soit hors du
puits et se mit à trotter !
La vie va essayer de t' engloutir de toutes sortes
d' ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se
secouer pour avancer.
Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n' arrêtant jamais.
Il ne faut jamais abandonner!
Secoue-toi et fonce !
Rappelle-toi, les cinq règles simples !
À ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.
Pour être heureux / heureuse :
1. Libère ton coeur de la haine.
2. Libère ton esprit des inquiétudes.
3. Vis simplement.
4. Donne plus.
5. Attends moins.
Ce texte m' a été envoyé, je l' ai trouvé beau, j' ai voulu le partager à mon tour avec vous.
Un jour, l' âne d' un fermier est tombé dans un puits.
L' animal gémissait pitoyablement pendant des heures,
et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il
a décidé que l' animal était vieux et le puits devait
disparaître de toute façon, ce n' était pas rentable
pour lui de récupérer l' âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l' aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à
enterrer l' âne dans le puits.
Au début, l' âne a réalisé ce qui se produisait et se
mit à crier terriblement.
Puis à la stupéfaction de chacun, il s' est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement
regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu' il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
l' âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se
secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à
pelleter sur l' animal, il se secouait et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l' âne soit hors du
puits et se mit à trotter !
La vie va essayer de t' engloutir de toutes sortes
d' ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se
secouer pour avancer.
Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n' arrêtant jamais.
Il ne faut jamais abandonner!
Secoue-toi et fonce !
Rappelle-toi, les cinq règles simples !
À ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.
Pour être heureux / heureuse :
1. Libère ton coeur de la haine.
2. Libère ton esprit des inquiétudes.
3. Vis simplement.
4. Donne plus.
5. Attends moins.
Ce texte m' a été envoyé, je l' ai trouvé beau, j' ai voulu le partager à mon tour avec vous.
Invité- Invité
Des chemins sur le visage...
Des chemins sur le visage...
« Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ? »
Cette question est de Guillaume.
Je ne sais pas quelle fût la réponse de ses parents,
mais la question de Guillaume, elle, est une trouvaille.
Une trouvaille d'enfant qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.
Là où nous ne voyons que des rides, symboles d'usure,
marques du temps qui ne pardonne pas...
Guillaume, avec son coeur d'enfant de quatre ans,
découvre des chemins,
chemins de joies et de peines qui ont laissé leurs traces,
chemins qui disent une histoire,
chemins riches d'une vie donnée.
Oui, maman ou grand-maman
Oui, papa ou grand-papa,
ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage,
ils nous disent que tu as aimé,
que tu as su donner et accueillir la joie,
que tu as ri de bon coeur.
Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail,
tes heures d'inquiétudes et de veilles.
Ils nous disent que tu as vécu.
Ces chemins sur ton visage,
maman, grand-maman, papa, grand-papa,
ils sont la beauté de ton âge !
Ce sont les chemins de la vie.
Merci d'avoir vécu, aimé et donné.
Merci à l’auteur que je ne connais pas.
« Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ? »
Cette question est de Guillaume.
Je ne sais pas quelle fût la réponse de ses parents,
mais la question de Guillaume, elle, est une trouvaille.
Une trouvaille d'enfant qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.
Là où nous ne voyons que des rides, symboles d'usure,
marques du temps qui ne pardonne pas...
Guillaume, avec son coeur d'enfant de quatre ans,
découvre des chemins,
chemins de joies et de peines qui ont laissé leurs traces,
chemins qui disent une histoire,
chemins riches d'une vie donnée.
Oui, maman ou grand-maman
Oui, papa ou grand-papa,
ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage,
ils nous disent que tu as aimé,
que tu as su donner et accueillir la joie,
que tu as ri de bon coeur.
Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail,
tes heures d'inquiétudes et de veilles.
Ils nous disent que tu as vécu.
Ces chemins sur ton visage,
maman, grand-maman, papa, grand-papa,
ils sont la beauté de ton âge !
Ce sont les chemins de la vie.
Merci d'avoir vécu, aimé et donné.
Merci à l’auteur que je ne connais pas.
Invité- Invité
Je continuerai...
Je continuerai...
Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine .
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d'une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l'obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes .
Et j'apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j'offrirai des motifs de joie là où il n'y a que tristesse .
J'inviterai à marcher celui qui a décidé de s'arrêter..
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
Car au milieu de la désolation, il y aura toujours un enfant qui nous regardera, plein d'espoir,
attendant quelque chose de notre part et même si nous sommes au mileu de la tourmente,
le soleil surgira toujours de quelque part et au milieu du désert poussera une plante.
Il y aura toujours un oiseau qui chantera pour nous, un enfant qui nous sourira et un papillon
qui nous fera cadeau de sa beauté.
Mais... si un jour tu vois que je ne marche pas, que je ne souris pas ou que je me tais, alors
approche-toi seulement de moi et donne-moi un baiser, tiens-moi dans tes bras ou offre-moi un sourire,
Ce sera suffisant, car j'aurai sûrement oublié que la vie m'a accablé et m'a surpris pendant un moment.
Seulement un geste de ta part me fera retourner à mon chemin
Ne l'oublie jamais.....
(L´abbé Pierre)
Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine .
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d'une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l'obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes .
Et j'apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j'offrirai des motifs de joie là où il n'y a que tristesse .
J'inviterai à marcher celui qui a décidé de s'arrêter..
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
Car au milieu de la désolation, il y aura toujours un enfant qui nous regardera, plein d'espoir,
attendant quelque chose de notre part et même si nous sommes au mileu de la tourmente,
le soleil surgira toujours de quelque part et au milieu du désert poussera une plante.
Il y aura toujours un oiseau qui chantera pour nous, un enfant qui nous sourira et un papillon
qui nous fera cadeau de sa beauté.
Mais... si un jour tu vois que je ne marche pas, que je ne souris pas ou que je me tais, alors
approche-toi seulement de moi et donne-moi un baiser, tiens-moi dans tes bras ou offre-moi un sourire,
Ce sera suffisant, car j'aurai sûrement oublié que la vie m'a accablé et m'a surpris pendant un moment.
Seulement un geste de ta part me fera retourner à mon chemin
Ne l'oublie jamais.....
(L´abbé Pierre)
Invité- Invité
Amitie sable et pierre
Amitie sable et pierre
Deux amis étaient perdus dans un désert aride, sous un soleil brûlant,
en n’ayant qu’une très faible quantité d’eau.
Au bout d’un moment, la chaleur est telle, qu’ils en viennent à se disputer
les dernières gouttes. L'un des deux donna une gifle à l'autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable
« Aujourd’hui, mon ami m’a frappé»
Etonné, son ami ne rétorqua pourtant rien; il s’excusa,
et tous deux continuèrent leur chemin.
Le lendemain, ils arrivèrent à une oasis
Aussitôt arrivé, Ils allèrent se baigner dans un point d’eau.
Mais, celui qui avait écrit sur le sable, perdit connaissance et se noya.
Son ami plongea alors, et le ramena sur la terre ferme.
Après avoir repris son souffle, celui-ci prit une pierre et y grava ces mots :
«Aujourd’hui, mon ami m’a sauvé la vie»
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
« Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.“
Il lui répondit alors :
« Quand quelqu'un nous blesse,
nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer.
Mais, quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous nous devons le graver
dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer »
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre
Deux amis étaient perdus dans un désert aride, sous un soleil brûlant,
en n’ayant qu’une très faible quantité d’eau.
Au bout d’un moment, la chaleur est telle, qu’ils en viennent à se disputer
les dernières gouttes. L'un des deux donna une gifle à l'autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable
« Aujourd’hui, mon ami m’a frappé»
Etonné, son ami ne rétorqua pourtant rien; il s’excusa,
et tous deux continuèrent leur chemin.
Le lendemain, ils arrivèrent à une oasis
Aussitôt arrivé, Ils allèrent se baigner dans un point d’eau.
Mais, celui qui avait écrit sur le sable, perdit connaissance et se noya.
Son ami plongea alors, et le ramena sur la terre ferme.
Après avoir repris son souffle, celui-ci prit une pierre et y grava ces mots :
«Aujourd’hui, mon ami m’a sauvé la vie»
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
« Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.“
Il lui répondit alors :
« Quand quelqu'un nous blesse,
nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer.
Mais, quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous nous devons le graver
dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer »
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre
Invité- Invité
Le Papé
Le Papé
Il se tenait assis tout au bout de la table
Et nous impatientait souvent par sa lenteur.
On le voyait si vieux, si courbé, pitoyable,
Que l’amour peut à peu cédait à la rancœur.
Je le suivais partout ! c’était là, dans ma tête !
Il me suivait des yeux lorsque je travaillais,
Proposait de m’aider, maladroit, l’air tout bête !
Il gênait nos projets, notre vie, le papé !
Au bout de quelques temps, prétextant les vacances,
Je le menais plus haut, au flanc du Luberon
« Tu seras bien là-bas. Tu verras la Durance
Du haut de la terrasse de la grande maison.
Ces maisons-là, papé, sont faites pour les vieux.
Regarde comme ils semblent bien, ils ont l’air très heureux ! »
« Comme tu veux, petite, si c’est pour ton bien-être.
Monte de temps en temps, le dimanche peut être ? »
Je l’ai laissé tout seul, vivement, pas très fière.
L’air était encore chaud, pourtant je frissonnais,
Et le chant des oiseaux voletant sur le lierre
Me disait doucement : « Qu’as-tu fait du papé ? »
Les jours se succédaient, je cherchais la quiétude
Le travail me prenait, j’essayais d’oublier,
De noyer mes regrets au fil des habitudes,
Les souvenirs d’antan rappelaient le papé.
Même dans le mistral qui rasait la garrigue
Pour venir s’écraser au butoir de la digue
J’entendais cette voix qui ne cessait jamais
De dire à mon oreille : « qu’as-tu fait du papé ? »
Chaque brin de lavande, de thym, de romarin,
Me reprochait sans fin l’absence de l’aïeul.
Le murmure des sources dans le petit matin
Chantait sur mon cœur lourd des cantiques de deuil.
Le remord lentement s’installait dans ma vie.
Je revenais m’asseoir ou il s’était assis,
Sur le banc de vieux bois, près du puits, sous le chêne,
Et je laissais errer mes pensées sur la plaine.
Alors, je l’ai revu, avant, lorsqu’il marchait
Jusqu ‘au seuil de l’école, pour venir me chercher.
Je sautais dans ses bras, je l’embrassais, tout doux,
Et nichais tendrement ma tête sur son cou.
Il me portait un peu, puis, ma main dans sa main,
Il ajustait son pas pour bien suivre le mien.
Il m’expliquait les bois, les cabris, les moutons,
Les abeilles dorées et les beaux papillons.
Il cueillait aux buissons des réserves de mûres
Et m’offrait les plus grosses comme un présent de choix.
Il riait bruyamment en voyant ma figure
Barbouillée des reliefs de ce festin de roi.
Le soir près de mon lit, il venait me bercer
De chansons provençales, d’histoires de bergers.
Je m’endormais heureuse de sa chaude présence,
Pleine de rêverie, d’amour, de confiance.
Au long des souvenirs, mon cœur plein de pitié
A trouvé le repos. J’ai repris le sentier
Pour revenir tout droit à la grande maison.
Retrouver le papé, lui demander pardon.
J’ai pris tout simplement sa main, sans rien lui dire.
Une larme brillait au milieu du sourire.
Et c’est moi, cette fois, tout au long du chemin
Qui ajustais mon pas, pour bien suivre le sien.
Un papé c’est précieux, c’est tant de souvenirs !
Si vous en avez un, jusqu’au bout de vos jours,
Gardez-le près de vous. Quand il devra mourir,
Vous fermerez ses yeux dans un geste d’amour.
Aujourd’hui, par hasard, si le chant des cigales
Me pose la question tant de fois redoutée,
Je peux, le cœur tranquille, en digne Provençale
Répondre fièrement : « il est là, le papé »
Auteur : Yolande VERCASSON
Il se tenait assis tout au bout de la table
Et nous impatientait souvent par sa lenteur.
On le voyait si vieux, si courbé, pitoyable,
Que l’amour peut à peu cédait à la rancœur.
Je le suivais partout ! c’était là, dans ma tête !
Il me suivait des yeux lorsque je travaillais,
Proposait de m’aider, maladroit, l’air tout bête !
Il gênait nos projets, notre vie, le papé !
Au bout de quelques temps, prétextant les vacances,
Je le menais plus haut, au flanc du Luberon
« Tu seras bien là-bas. Tu verras la Durance
Du haut de la terrasse de la grande maison.
Ces maisons-là, papé, sont faites pour les vieux.
Regarde comme ils semblent bien, ils ont l’air très heureux ! »
« Comme tu veux, petite, si c’est pour ton bien-être.
Monte de temps en temps, le dimanche peut être ? »
Je l’ai laissé tout seul, vivement, pas très fière.
L’air était encore chaud, pourtant je frissonnais,
Et le chant des oiseaux voletant sur le lierre
Me disait doucement : « Qu’as-tu fait du papé ? »
Les jours se succédaient, je cherchais la quiétude
Le travail me prenait, j’essayais d’oublier,
De noyer mes regrets au fil des habitudes,
Les souvenirs d’antan rappelaient le papé.
Même dans le mistral qui rasait la garrigue
Pour venir s’écraser au butoir de la digue
J’entendais cette voix qui ne cessait jamais
De dire à mon oreille : « qu’as-tu fait du papé ? »
Chaque brin de lavande, de thym, de romarin,
Me reprochait sans fin l’absence de l’aïeul.
Le murmure des sources dans le petit matin
Chantait sur mon cœur lourd des cantiques de deuil.
Le remord lentement s’installait dans ma vie.
Je revenais m’asseoir ou il s’était assis,
Sur le banc de vieux bois, près du puits, sous le chêne,
Et je laissais errer mes pensées sur la plaine.
Alors, je l’ai revu, avant, lorsqu’il marchait
Jusqu ‘au seuil de l’école, pour venir me chercher.
Je sautais dans ses bras, je l’embrassais, tout doux,
Et nichais tendrement ma tête sur son cou.
Il me portait un peu, puis, ma main dans sa main,
Il ajustait son pas pour bien suivre le mien.
Il m’expliquait les bois, les cabris, les moutons,
Les abeilles dorées et les beaux papillons.
Il cueillait aux buissons des réserves de mûres
Et m’offrait les plus grosses comme un présent de choix.
Il riait bruyamment en voyant ma figure
Barbouillée des reliefs de ce festin de roi.
Le soir près de mon lit, il venait me bercer
De chansons provençales, d’histoires de bergers.
Je m’endormais heureuse de sa chaude présence,
Pleine de rêverie, d’amour, de confiance.
Au long des souvenirs, mon cœur plein de pitié
A trouvé le repos. J’ai repris le sentier
Pour revenir tout droit à la grande maison.
Retrouver le papé, lui demander pardon.
J’ai pris tout simplement sa main, sans rien lui dire.
Une larme brillait au milieu du sourire.
Et c’est moi, cette fois, tout au long du chemin
Qui ajustais mon pas, pour bien suivre le sien.
Un papé c’est précieux, c’est tant de souvenirs !
Si vous en avez un, jusqu’au bout de vos jours,
Gardez-le près de vous. Quand il devra mourir,
Vous fermerez ses yeux dans un geste d’amour.
Aujourd’hui, par hasard, si le chant des cigales
Me pose la question tant de fois redoutée,
Je peux, le cœur tranquille, en digne Provençale
Répondre fièrement : « il est là, le papé »
Auteur : Yolande VERCASSON
Invité- Invité
Les vœux de Jacques BREL, 1er janvier 1968
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,
car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous,
fier de l’être et heureux,
car le bonheur est notre destin véritable.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,
car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous,
fier de l’être et heureux,
car le bonheur est notre destin véritable.
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
(L´abbé Pierre)
Mon merveilleux ami, tu me manques
Mon merveilleux ami, tu me manques
chatouille- Messages : 220
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Recueil de belles histoires
Vous l´avez connu personnellement chatouille ??chatouille a écrit:(L´abbé Pierre)
Mon merveilleux ami, tu me manques
Vous vous faites rare ici. Venez nous mettre vos si jolis poèmes
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Oui Madame, ainsi que sa sœur
chatouille- Messages : 220
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Recueil de belles histoires
Quelle chance vous avez eu. Mais ne m´appellez pas Madame, svpchatouille a écrit:Oui Madame, ainsi que sa sœur
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Plus qu'une chance, un cadeau de la vie. Il était chez lui à la maison.
chatouille- Messages : 220
Date d'inscription : 02/07/2017
Un ancien combattant
Un ancien combattant
Voici une lettre très touchante qui a été véritablement écrite par un être humain ayant vécu cette situation.
PRENEZ QUELQUES MINUTES POUR LA LIRE.
Nous sommes parfois rapides sur le jugement face aux autres.
J'ai mis mes bagages dans le "compartiment à bagages" dans l'avion et je me suis assis à ma place assignée. Cela allait être un long vol. Je suis content d'avoir un bon livre à lire. Peut-être aussi vais-je faire une courte sieste, pensai-je.
Juste avant le décollage, plusieurs soldats sont entrés dans l'allée et ont pris tous les sièges vacants autour de moi. J'ai décidé de commencer une conversation. J'ai demandé "Où allez-vous ?" BAYONNE, me répondit l'un d'eux. Nous allons être là pendant deux semaines pour une formation spéciale, et puis nous irons en déploiement en Afghanistan.
Après une heure de vol, une annonce a été faite que les déjeuners « sacs » étaient disponibles pour cinq €. Comme le vol serait long, j'ai décidé qu'un déjeuner aiderait à passer le temps. Comme je prenais mon portefeuille pour payer le déjeuner, j'ai entendu un soldat demander à son copain s'il avait prévu d'acheter le déjeuner. «Non ça semble être beaucoup d'argent pour juste un déjeuner sac ». Je vais attendre que nous rentrions à la base. " Son ami était d'accord, et s'abstint lui-aussi.
J'ai regardé autour, pour voir la réaction des autres soldats. Aucun n'a commandé de déjeuner. Je me suis rendu à l'arrière de l'avion et remis à l'hôtesse un billet de cinquante €. «Donnez s.v.p. un déjeuner à chaque soldat». Elle saisit mon bras et le serra fortement. Ses yeux mouillés de larmes, elle m'a remercié. «Mon fils était un soldat en Afghanistan, c'est un peu comme si vous le faisiez pour lui. Il y est mort d'un obus dissimulé le long de la route près de Beshawar.
Reprenant dix sacs, elle s'est dirigée dans l'allée à l'endroit où les soldats étaient assis. Elle s'arrêta à ma place et m'a demandé, «Que préférez-vous ? Boeuf ou poulet ? » Poulet, lui répondis-je, me demandant pourquoi elle m'a posé cette question. Elle se retourna et partie à l'arrière de l'avion, pour revenir moins d'une minute plus tard avec une assiette de première classe. « C'est mon remerciement » dit-elle.
Après avoir fini de manger, je suis allé de nouveau à l'arrière de l'avion, pour utiliser les toilettes. Un homme m'a arrêté. «J'ai vu ce que vous avez fait. Je veux être de la partie. Tenez, prenez cela. " Il me tendit vingt-cinq €.
Peu de temps après, je retournais à ma place. Au moment où le commandant de bord descendait l'allée, en regardant les numéros de banc en marchant. J'espérais qu'il ne me cherchait pas. J'ai alors remarqué qu'il regardait les numéros de mon côté de l'avion. Quand il est arrivé à ma hauteur, il s'arrêta, sourit, me tendit la main et dit: « Je tiens à vous serrer la main ». J'ai rapidement détaché ma ceinture pour serrer la main du capitaine. Avec une voix de stentor, il dit: «J'étais pilote militaire il y a quelques années. Une fois, quelqu'un m'a acheté un déjeuner. C'était un acte de bonté que je n'ai jamais oublié ». J'étais gêné lorsque lesapplaudissements se firent entendre de tous les passagers.
Plus tard, comme je marchais à l'avant de l'avion pour me dégourdir les jambes, un homme qui était assis à peu près six rangées en avant de moi, me tendit la main. Il a laissé un autre vingt-cinq € dans ma main.
Lorsque nous avons atterri, j'ai rassemblé mes affaires et tous ont commencé à débarquer. Juste à l'intérieur à la porte de l'avion, il y avait un homme qui m'a arrêté pour me mettre quelque chose dans la poche de chemise, puis se retourna et s'éloigna sans dire un mot. Encore vingt-cinq € !
En entrant dans le terminal, j'ai vu les soldats se rassembler pour leur voyage vers le régiment à Bayonne. Je me suis dirigé vers eux et leur ai remis les soixante-quinze €. Il vous faudra un certain temps pour atteindre votre destination et vous prendrez sûrement un sandwich le long de la route. « Dieu vous bénisse, me répondit l'un des soldats qui prit l'argent.
Comme je me dirigeais vivement vers ma voiture, je dis intérieurement une prière pour leur retour en toute sécurité. Ces soldats donnaient leur vie pour notre pays et notre protection. Je ne pouvais leur donner qu'un repas. Cela me semblait si peu.
Un ancien combattant est une personne qui, à un moment donné de sa vie, a écrit un chèque en blanc à l'ordre de la "FRANCE" pour un montant allant jusqu'au prix de sa vie.
Voici une lettre très touchante qui a été véritablement écrite par un être humain ayant vécu cette situation.
PRENEZ QUELQUES MINUTES POUR LA LIRE.
Nous sommes parfois rapides sur le jugement face aux autres.
J'ai mis mes bagages dans le "compartiment à bagages" dans l'avion et je me suis assis à ma place assignée. Cela allait être un long vol. Je suis content d'avoir un bon livre à lire. Peut-être aussi vais-je faire une courte sieste, pensai-je.
Juste avant le décollage, plusieurs soldats sont entrés dans l'allée et ont pris tous les sièges vacants autour de moi. J'ai décidé de commencer une conversation. J'ai demandé "Où allez-vous ?" BAYONNE, me répondit l'un d'eux. Nous allons être là pendant deux semaines pour une formation spéciale, et puis nous irons en déploiement en Afghanistan.
Après une heure de vol, une annonce a été faite que les déjeuners « sacs » étaient disponibles pour cinq €. Comme le vol serait long, j'ai décidé qu'un déjeuner aiderait à passer le temps. Comme je prenais mon portefeuille pour payer le déjeuner, j'ai entendu un soldat demander à son copain s'il avait prévu d'acheter le déjeuner. «Non ça semble être beaucoup d'argent pour juste un déjeuner sac ». Je vais attendre que nous rentrions à la base. " Son ami était d'accord, et s'abstint lui-aussi.
J'ai regardé autour, pour voir la réaction des autres soldats. Aucun n'a commandé de déjeuner. Je me suis rendu à l'arrière de l'avion et remis à l'hôtesse un billet de cinquante €. «Donnez s.v.p. un déjeuner à chaque soldat». Elle saisit mon bras et le serra fortement. Ses yeux mouillés de larmes, elle m'a remercié. «Mon fils était un soldat en Afghanistan, c'est un peu comme si vous le faisiez pour lui. Il y est mort d'un obus dissimulé le long de la route près de Beshawar.
Reprenant dix sacs, elle s'est dirigée dans l'allée à l'endroit où les soldats étaient assis. Elle s'arrêta à ma place et m'a demandé, «Que préférez-vous ? Boeuf ou poulet ? » Poulet, lui répondis-je, me demandant pourquoi elle m'a posé cette question. Elle se retourna et partie à l'arrière de l'avion, pour revenir moins d'une minute plus tard avec une assiette de première classe. « C'est mon remerciement » dit-elle.
Après avoir fini de manger, je suis allé de nouveau à l'arrière de l'avion, pour utiliser les toilettes. Un homme m'a arrêté. «J'ai vu ce que vous avez fait. Je veux être de la partie. Tenez, prenez cela. " Il me tendit vingt-cinq €.
Peu de temps après, je retournais à ma place. Au moment où le commandant de bord descendait l'allée, en regardant les numéros de banc en marchant. J'espérais qu'il ne me cherchait pas. J'ai alors remarqué qu'il regardait les numéros de mon côté de l'avion. Quand il est arrivé à ma hauteur, il s'arrêta, sourit, me tendit la main et dit: « Je tiens à vous serrer la main ». J'ai rapidement détaché ma ceinture pour serrer la main du capitaine. Avec une voix de stentor, il dit: «J'étais pilote militaire il y a quelques années. Une fois, quelqu'un m'a acheté un déjeuner. C'était un acte de bonté que je n'ai jamais oublié ». J'étais gêné lorsque lesapplaudissements se firent entendre de tous les passagers.
Plus tard, comme je marchais à l'avant de l'avion pour me dégourdir les jambes, un homme qui était assis à peu près six rangées en avant de moi, me tendit la main. Il a laissé un autre vingt-cinq € dans ma main.
Lorsque nous avons atterri, j'ai rassemblé mes affaires et tous ont commencé à débarquer. Juste à l'intérieur à la porte de l'avion, il y avait un homme qui m'a arrêté pour me mettre quelque chose dans la poche de chemise, puis se retourna et s'éloigna sans dire un mot. Encore vingt-cinq € !
En entrant dans le terminal, j'ai vu les soldats se rassembler pour leur voyage vers le régiment à Bayonne. Je me suis dirigé vers eux et leur ai remis les soixante-quinze €. Il vous faudra un certain temps pour atteindre votre destination et vous prendrez sûrement un sandwich le long de la route. « Dieu vous bénisse, me répondit l'un des soldats qui prit l'argent.
Comme je me dirigeais vivement vers ma voiture, je dis intérieurement une prière pour leur retour en toute sécurité. Ces soldats donnaient leur vie pour notre pays et notre protection. Je ne pouvais leur donner qu'un repas. Cela me semblait si peu.
Un ancien combattant est une personne qui, à un moment donné de sa vie, a écrit un chèque en blanc à l'ordre de la "FRANCE" pour un montant allant jusqu'au prix de sa vie.
Invité- Invité
le chauffeur de taxi et la vieille dame
le chauffeur de taxi et la vieille dame
La vieille dame que ce chauffeur de taxi prend ce jour-là a changé sa vie
Un Taximan new yorkais raconte :
Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai frappé.
« Juste une minute », a répondu la voix. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée ainsi qu’un chapeau et ressemblait à un personnage de film des années 1940.
À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement donnait l’impression de ne plus être habité depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps. Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? ».
J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis je suis retourné près d’elle pour l'aider.
Elle m’a pris le bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », lui ai-je dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers comme j’aimerais qu’ils traitent ma mère ! »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis m’a demandé:
« Pouvez-vous passer par le centre-ville? »,
« Ce n'est pas le chemin le plus court», ai-je répondu.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait m’arrêter devant un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerais y aller maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée. J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je.
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou juste klaxonné plusieurs fois avant de partir sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
Kent Nerburn
La vieille dame que ce chauffeur de taxi prend ce jour-là a changé sa vie
Un Taximan new yorkais raconte :
Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai frappé.
« Juste une minute », a répondu la voix. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée ainsi qu’un chapeau et ressemblait à un personnage de film des années 1940.
À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement donnait l’impression de ne plus être habité depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps. Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? ».
J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis je suis retourné près d’elle pour l'aider.
Elle m’a pris le bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », lui ai-je dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers comme j’aimerais qu’ils traitent ma mère ! »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis m’a demandé:
« Pouvez-vous passer par le centre-ville? »,
« Ce n'est pas le chemin le plus court», ai-je répondu.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait m’arrêter devant un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerais y aller maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée. J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je.
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou juste klaxonné plusieurs fois avant de partir sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
Kent Nerburn
Invité- Invité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
L'Estime de soi
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle ** L'Estime de Soi **
L'Authenticité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle ** L'Authenticité **
La Maturité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** La Maturité **
Le Respect
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** Le Respect **
L'Amour Propre
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** L'Amour Propre **
La Simplicité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** La Simplicité **
L'Humilité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois
où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert ** L'Humilité **
La Plénitude
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle ** La Plénitude **
Le Savoir Vivre
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est ** Le Savoir Vivre **
(Charlie Chaplin.)
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle ** L'Estime de Soi **
L'Authenticité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle ** L'Authenticité **
La Maturité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** La Maturité **
Le Respect
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** Le Respect **
L'Amour Propre
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** L'Amour Propre **
La Simplicité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle ** La Simplicité **
L'Humilité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois
où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert ** L'Humilité **
La Plénitude
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle ** La Plénitude **
Le Savoir Vivre
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est ** Le Savoir Vivre **
(Charlie Chaplin.)
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