Recueil de belles histoires
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Un achat impossible
Un achat impossible
Un jeune couple entra dans le plus beau magasin de la ville.
L’homme et la femme regardaient les nombreux jouets colorés, alignés sur les étagères, suspendus au plafond ou présentés en un gai désordre sur les rayonnages.
Il y avait des poupées qui pleuraient, d’autres qui riaient.
Il y avait des jouets électriques, des cuisines miniatures où l’on pouvait confectionner des gâteaux ou des pizzas.
Ils n’arrivaient pas à se décider, quand une gracieuse vendeuse s’approcha d’eux.
« Voyez », explique la jeune femme, « nous avons une petite fille, toute jeune encore, mais nous sommes absents toute la journée et souvent le soir. »
« C’est une petite fille qui ne sourit pas beaucoup », ajouta l’homme.
« Nous voudrions quelque chose qui la rende heureuse, reprit la femme, même quand nous ne sommes pas là. Quelque chose qui la rende heureuse aussi quand elle est seule. »
« Je regrette », dit la vendeuse avec un gentil sourire, « mais nous ne vendons pas de parents. »
Un jeune couple entra dans le plus beau magasin de la ville.
L’homme et la femme regardaient les nombreux jouets colorés, alignés sur les étagères, suspendus au plafond ou présentés en un gai désordre sur les rayonnages.
Il y avait des poupées qui pleuraient, d’autres qui riaient.
Il y avait des jouets électriques, des cuisines miniatures où l’on pouvait confectionner des gâteaux ou des pizzas.
Ils n’arrivaient pas à se décider, quand une gracieuse vendeuse s’approcha d’eux.
« Voyez », explique la jeune femme, « nous avons une petite fille, toute jeune encore, mais nous sommes absents toute la journée et souvent le soir. »
« C’est une petite fille qui ne sourit pas beaucoup », ajouta l’homme.
« Nous voudrions quelque chose qui la rende heureuse, reprit la femme, même quand nous ne sommes pas là. Quelque chose qui la rende heureuse aussi quand elle est seule. »
« Je regrette », dit la vendeuse avec un gentil sourire, « mais nous ne vendons pas de parents. »
Invité- Invité
Le but ultime de l'eau est d'aller à la mer
Le but ultime de l'eau est d'aller à la mer
L'eau doit retourner à la mer, c'est bien son but, sa mission.
Elle peut y aller directement, tel un fleuve qui se dirige sans détour et se joue de tous les obstacles.
Souvent cependant, l'eau rencontre des obstacles.
L'eau met au point différentes stratégies. Parfois, elle attend : elle s'accumule lentement devant l'obstacle jusqu'au moment où elle arrive à passer au-dessus. Souvent l'eau choisit de prendre un chemin détourné. Elle serpente alors en petits ruisseaux, en plus grandes rivières, elle contourne les obstacles, même quand cela implique de s'éloigner quelque temps de la mer.
Mais la mer reste son seul objectif. Et elle y parvient à la mer.
Devons-nous toujours être le fleuve ?
Ne devons-nous pas parfois, souvent, être le ruisseau qui choisit un chemin différent et plus à notre portée ?
Qu'importe le chemin suivi, si nous arrivons à nos objectifs ? Si nous arrivons à accomplir notre mission ?
Xavier Guyaux, librement inspiré de « Le Guerrier de la Lumière » de P. Coelho
L'eau doit retourner à la mer, c'est bien son but, sa mission.
Elle peut y aller directement, tel un fleuve qui se dirige sans détour et se joue de tous les obstacles.
Souvent cependant, l'eau rencontre des obstacles.
L'eau met au point différentes stratégies. Parfois, elle attend : elle s'accumule lentement devant l'obstacle jusqu'au moment où elle arrive à passer au-dessus. Souvent l'eau choisit de prendre un chemin détourné. Elle serpente alors en petits ruisseaux, en plus grandes rivières, elle contourne les obstacles, même quand cela implique de s'éloigner quelque temps de la mer.
Mais la mer reste son seul objectif. Et elle y parvient à la mer.
Devons-nous toujours être le fleuve ?
Ne devons-nous pas parfois, souvent, être le ruisseau qui choisit un chemin différent et plus à notre portée ?
Qu'importe le chemin suivi, si nous arrivons à nos objectifs ? Si nous arrivons à accomplir notre mission ?
Xavier Guyaux, librement inspiré de « Le Guerrier de la Lumière » de P. Coelho
Invité- Invité
La sagesse ...????????????
La sagesse ...
A MÉDITER……….
{1} D’un commun accord, tous les villageois ont décidé de prier pour avoir de la pluie. Le jour de la prière, tous les gens se sont réunis ... Peu de temps après il tombait des cordes, mais ... seul un petit garçon avait un parapluie.
C'est ça la FOI.
{2} Quand vous lancez un bébé en l'air, il rit parce qu'il sait que vous l’attraperez.
C'est ça la CONFIANCE.
{3} Tous les soirs nous allons au lit, sans aucune assurance d'être en vie le lendemain matin, mais nous réglons les réveils pour nous réveiller.
C'est ça L'ESPÉRANCE.
{4} Nous prévoyons de grandes choses pour l'avenir sans vraiment connaître
ce que sera cet avenir.
C'est ça L'ESPOIR.
{5} Nous voyons le monde divorçant, souffrant, injuste, un peu partout, mais nous nous marions .
C'est ça L’AMOUR.
{6} Sur une vieille chemise de retraité une phrase est écrite :
"Je ne suis pas un ancien de 70 ans ...
Je suis un jeune de 16 ans, avec 54 années d'expérience "
C'est ça le POSITIVISME.
Je vous souhaite des jours heureux.
Vivez votre vie comme l’expriment les six petits textes !
A MÉDITER……….
{1} D’un commun accord, tous les villageois ont décidé de prier pour avoir de la pluie. Le jour de la prière, tous les gens se sont réunis ... Peu de temps après il tombait des cordes, mais ... seul un petit garçon avait un parapluie.
C'est ça la FOI.
{2} Quand vous lancez un bébé en l'air, il rit parce qu'il sait que vous l’attraperez.
C'est ça la CONFIANCE.
{3} Tous les soirs nous allons au lit, sans aucune assurance d'être en vie le lendemain matin, mais nous réglons les réveils pour nous réveiller.
C'est ça L'ESPÉRANCE.
{4} Nous prévoyons de grandes choses pour l'avenir sans vraiment connaître
ce que sera cet avenir.
C'est ça L'ESPOIR.
{5} Nous voyons le monde divorçant, souffrant, injuste, un peu partout, mais nous nous marions .
C'est ça L’AMOUR.
{6} Sur une vieille chemise de retraité une phrase est écrite :
"Je ne suis pas un ancien de 70 ans ...
Je suis un jeune de 16 ans, avec 54 années d'expérience "
C'est ça le POSITIVISME.
Je vous souhaite des jours heureux.
Vivez votre vie comme l’expriment les six petits textes !
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Je me choisis
Je me choisis
Je ne veux plus me nier, nier mes sentiments , mes besoins , mes attentes
Je veux être respectée, écoutée , entendue
J'ai le droit de respirer , de me dire ...
J'ai le droit de dénoncer , de penser , de crier, j'ai le droit d'exister
Je veux vivre debout .. être en paix avec moi même
Je veux grandir, changer ,m'aimer
Je veux rêver , rire , m'épanouir
J'ai besoin d'air , j'ai besoin de m'écouter
J'ai besoin de décider pour moi , avec moi en fonction de mes besoins à moi
De ce que je veux faire de ma vie.
J'en ai marre de vivre en fonction des autres , pour être aimée
J'en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule
Je choisis de VIVRE de vivre MA VIE
Je choisis de vivre mes sentiments , mes émotions , mes rêves , mes espoirs
Je veux vivre jusqu'au bout telle que je suis
Je me réserve le droit d'essayer encore , et de réussir
De me tromper et recommencer
Pendant la transition j'accepte ma souffrance , ma déception
J'accepte mon insécurité , mon désespoir
J'accepte ma colère contre les autres
J'accepte ma colère contre moi...
De m'être si longtemps niée et oubliée
Je suis en sevrage car je sais qu'avec le temps
Ces sentiments vont s'attenuer et disparaître , remplacés par le pardon
Je sais qu'avec le temps mon coeur va guérir d'avoir mal aimé
Et peut-être qu'avec le temps
J'accepterais d'Oser à nouveau..
Tenter l'expérience d'aimer et d'être aimée .
Nicole Charest (Petites douceurs pour le cœur)
Je ne veux plus me nier, nier mes sentiments , mes besoins , mes attentes
Je veux être respectée, écoutée , entendue
J'ai le droit de respirer , de me dire ...
J'ai le droit de dénoncer , de penser , de crier, j'ai le droit d'exister
Je veux vivre debout .. être en paix avec moi même
Je veux grandir, changer ,m'aimer
Je veux rêver , rire , m'épanouir
J'ai besoin d'air , j'ai besoin de m'écouter
J'ai besoin de décider pour moi , avec moi en fonction de mes besoins à moi
De ce que je veux faire de ma vie.
J'en ai marre de vivre en fonction des autres , pour être aimée
J'en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule
Je choisis de VIVRE de vivre MA VIE
Je choisis de vivre mes sentiments , mes émotions , mes rêves , mes espoirs
Je veux vivre jusqu'au bout telle que je suis
Je me réserve le droit d'essayer encore , et de réussir
De me tromper et recommencer
Pendant la transition j'accepte ma souffrance , ma déception
J'accepte mon insécurité , mon désespoir
J'accepte ma colère contre les autres
J'accepte ma colère contre moi...
De m'être si longtemps niée et oubliée
Je suis en sevrage car je sais qu'avec le temps
Ces sentiments vont s'attenuer et disparaître , remplacés par le pardon
Je sais qu'avec le temps mon coeur va guérir d'avoir mal aimé
Et peut-être qu'avec le temps
J'accepterais d'Oser à nouveau..
Tenter l'expérience d'aimer et d'être aimée .
Nicole Charest (Petites douceurs pour le cœur)
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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elaine- Messages : 14753
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Localisation : chez moi
Un amour réciproque
Un amour réciproque
Il était une fois un homme très pauvre qui vivait avec son épouse.
Un jour, son épouse, qui avait de longs cheveux, lui demanda de lui
acheter un peigne pour parvenir à se coiffer.
L'homme, très désolé, lui dit qu'il n'avait même pas assez d'argent
pour réparer le bracelet de sa montre qu'il venait de casser.
Emue elle aussi, elle n'insista pas pour sa demande.
L'homme alla à son travail en passant chez l'horloger.
Il lui revendit sa montre abîmée à bas prix
et s'en alla acheter un peigne pour son épouse.
Le soir, il revint à la maison, le peigne dans la main, prêt à l'offrir.
Quelle fut sa surprise lorsqu'il vit que son épouse
s'était coupée les cheveux très courts,
les avait vendus et tenait en main un nouveau bracelet de montre.
Des larmes coulèrent simultanément de leurs yeux,
non pas pour l'inutilité de leur acte,
mais pour la réciprocité de leur amour.
Auteur inconnu
Il était une fois un homme très pauvre qui vivait avec son épouse.
Un jour, son épouse, qui avait de longs cheveux, lui demanda de lui
acheter un peigne pour parvenir à se coiffer.
L'homme, très désolé, lui dit qu'il n'avait même pas assez d'argent
pour réparer le bracelet de sa montre qu'il venait de casser.
Emue elle aussi, elle n'insista pas pour sa demande.
L'homme alla à son travail en passant chez l'horloger.
Il lui revendit sa montre abîmée à bas prix
et s'en alla acheter un peigne pour son épouse.
Le soir, il revint à la maison, le peigne dans la main, prêt à l'offrir.
Quelle fut sa surprise lorsqu'il vit que son épouse
s'était coupée les cheveux très courts,
les avait vendus et tenait en main un nouveau bracelet de montre.
Des larmes coulèrent simultanément de leurs yeux,
non pas pour l'inutilité de leur acte,
mais pour la réciprocité de leur amour.
Auteur inconnu
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
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Localisation : chez moi
Le malade et la fenêtre
Le malade et la fenêtre
Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. L’un d’eux était autorisé à s’asseoir chaque après-midi, pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre, devait passer ses journées, couché sur le dos.
Chaque après-midi, quand l’homme, près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il décrivait à son compagnon tout ce qu’il voyait dehors : un parc avec un beau lac, des canards et des cygnes jouaient sur l’eau tandis que des enfants faisaient naviguer leurs bateaux modèles.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs et une belle vue sur la ville s’affichait au loin.
Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, son compagnon fermait les yeux et imaginait cette scène pittoresque. Un après-midi chaud, l’homme, près de la fenêtre, décrivit une parade qui passait.
Bien qu’il n’entendît pas l’orchestre, l’autre homme pouvait la voir en esprit tel qu’on la lui dépeignait.
Les jours, les semaines et les mois passèrent.
Un matin, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée, appela les préposés pour les funérailles.
Dès que cela lui sembla approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé près de la fenêtre. L’infirmière accepta, s’assura qu’il était confortablement installé et le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur ce merveilleux monde extérieur. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre, hors du lit. Il faisait face à un mur blanc !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon lui avait décrit tant de choses merveilleuses. Il apprit alors que l’homme était aveugle….
« Il y a un énorme bonheur à rendre les autres heureux, " dit-elle," la peine partagée est la moitié de la peine, mais le bonheur, lorsqu’il est partagé, est doublé ».
Jean Baptiste Le coq
Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. L’un d’eux était autorisé à s’asseoir chaque après-midi, pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre, devait passer ses journées, couché sur le dos.
Chaque après-midi, quand l’homme, près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il décrivait à son compagnon tout ce qu’il voyait dehors : un parc avec un beau lac, des canards et des cygnes jouaient sur l’eau tandis que des enfants faisaient naviguer leurs bateaux modèles.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs et une belle vue sur la ville s’affichait au loin.
Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, son compagnon fermait les yeux et imaginait cette scène pittoresque. Un après-midi chaud, l’homme, près de la fenêtre, décrivit une parade qui passait.
Bien qu’il n’entendît pas l’orchestre, l’autre homme pouvait la voir en esprit tel qu’on la lui dépeignait.
Les jours, les semaines et les mois passèrent.
Un matin, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée, appela les préposés pour les funérailles.
Dès que cela lui sembla approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé près de la fenêtre. L’infirmière accepta, s’assura qu’il était confortablement installé et le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur ce merveilleux monde extérieur. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre, hors du lit. Il faisait face à un mur blanc !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon lui avait décrit tant de choses merveilleuses. Il apprit alors que l’homme était aveugle….
« Il y a un énorme bonheur à rendre les autres heureux, " dit-elle," la peine partagée est la moitié de la peine, mais le bonheur, lorsqu’il est partagé, est doublé ».
Jean Baptiste Le coq
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
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elaine- Messages : 14753
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Localisation : chez moi
Un beau jardin
Un beau jardin
Il était une fois un grand jardin, le grand jardin de ma vie. Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu. Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes. Ils surveillaient jalousement les pousses. Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient "les autres" ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer. Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de "l’extérieur".
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils. Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore...
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins. Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes. C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être "l’auteur" de sa vie...
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles...
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin, une infinie tendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Auteur inconnu
Il était une fois un grand jardin, le grand jardin de ma vie. Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu. Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes. Ils surveillaient jalousement les pousses. Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient "les autres" ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer. Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de "l’extérieur".
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils. Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore...
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins. Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes. C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être "l’auteur" de sa vie...
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles...
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin, une infinie tendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Auteur inconnu
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Avant de juger...
Avant de juger...
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas
dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
"Si j'étais à sa place,
je ferais telle chose, telle chose, telle chose !"
Mais avons-nous déjà pensé
que si nous étions réellement à la place de l'autre personne,
vraiment dans ses souliers,
nous serions alors aux prises avec ses émotions,
ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes,
ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions,
ses instincts, bref,
nous aurions son passé,
son présent et son avenir
et il est fort probable que nous agirions
exactement de la même façon qu'elle ?
Avant de condamner quelqu'un,
essayons non seulement de le comprendre,
mais de vibrer au même diapason que lui
et nous constaterons alors
que nos émotions ressemblent aux siennes.
Inconnu
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas
dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
"Si j'étais à sa place,
je ferais telle chose, telle chose, telle chose !"
Mais avons-nous déjà pensé
que si nous étions réellement à la place de l'autre personne,
vraiment dans ses souliers,
nous serions alors aux prises avec ses émotions,
ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes,
ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions,
ses instincts, bref,
nous aurions son passé,
son présent et son avenir
et il est fort probable que nous agirions
exactement de la même façon qu'elle ?
Avant de condamner quelqu'un,
essayons non seulement de le comprendre,
mais de vibrer au même diapason que lui
et nous constaterons alors
que nos émotions ressemblent aux siennes.
Inconnu
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Re: Recueil de belles histoires
elaine a écrit:Le malade et la fenêtre
Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. L’un d’eux était autorisé à s’asseoir chaque après-midi, pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre, devait passer ses journées, couché sur le dos.
Chaque après-midi, quand l’homme, près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il décrivait à son compagnon tout ce qu’il voyait dehors : un parc avec un beau lac, des canards et des cygnes jouaient sur l’eau tandis que des enfants faisaient naviguer leurs bateaux modèles.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs et une belle vue sur la ville s’affichait au loin.
Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, son compagnon fermait les yeux et imaginait cette scène pittoresque. Un après-midi chaud, l’homme, près de la fenêtre, décrivit une parade qui passait.
Bien qu’il n’entendît pas l’orchestre, l’autre homme pouvait la voir en esprit tel qu’on la lui dépeignait.
Les jours, les semaines et les mois passèrent.
Un matin, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée, appela les préposés pour les funérailles.
Dès que cela lui sembla approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé près de la fenêtre. L’infirmière accepta, s’assura qu’il était confortablement installé et le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur ce merveilleux monde extérieur. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre, hors du lit. Il faisait face à un mur blanc !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon lui avait décrit tant de choses merveilleuses. Il apprit alors que l’homme était aveugle….
« Il y a un énorme bonheur à rendre les autres heureux, " dit-elle," la peine partagée est la moitié de la peine, mais le bonheur, lorsqu’il est partagé, est doublé ».
Jean Baptiste Le coq
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
le bonheur a les couleurs que notre esprit lui donne. Pas besoin d'être voyant pour percevoir le bonheur, il faut tout simplement le laisser entrer dans notre coeur.
Invité- Invité
Bouton d'espoir, bouton de rêve...
Bouton d'espoir, bouton de rêve...
Je conserve dans le coeur une photographie superbe aperçue il y a quelques années dans une revue.
Une vue d'ensemble d'un de ces paysages presque désertiques des Etats-Unis, sillonné par une longue route sinueuse. De part et d'autre, des herbes sèches brûlées par un soleil implacable. La chaleur semble se dégager sans netteté au ras du sol, et s'élever doucement en petites vagues aériennes et troubles. Pas âme qui vive.
Et pourtant, d'une fente de l'asphalte a surgi, irréelle et fragile, une petite fleur. Tranquille, ou insouciante de l'univers hostile dans lequel elle s'épanouit, elle s'ouvre lentement au monde, bouton d'espoir, bouton de rêve. Elle s'offre à ce soleil meurtrier qui lui accorde la grâce de fleurir un instant et de défier à elle seule la nature et l'homme. Beauté éphémère et insolite qui accroche l'oeil et touche l'âme.
J'ai dans le coeur un précieux bouton d'espoir. Il me plaît de croire qu'il saura vaincre aussi le dur asphalte des désespérances qui parfois recouvre mon chemin de vie. Bouton de rêve qui restera au fond de moi toujours vivace, promesse éternelle d'une vie qui jamais ne se fane, et qui même jamais ne finit vraiment d'éclore.
Marie-Anne Morel, samedi 8 juillet 2000
Je conserve dans le coeur une photographie superbe aperçue il y a quelques années dans une revue.
Une vue d'ensemble d'un de ces paysages presque désertiques des Etats-Unis, sillonné par une longue route sinueuse. De part et d'autre, des herbes sèches brûlées par un soleil implacable. La chaleur semble se dégager sans netteté au ras du sol, et s'élever doucement en petites vagues aériennes et troubles. Pas âme qui vive.
Et pourtant, d'une fente de l'asphalte a surgi, irréelle et fragile, une petite fleur. Tranquille, ou insouciante de l'univers hostile dans lequel elle s'épanouit, elle s'ouvre lentement au monde, bouton d'espoir, bouton de rêve. Elle s'offre à ce soleil meurtrier qui lui accorde la grâce de fleurir un instant et de défier à elle seule la nature et l'homme. Beauté éphémère et insolite qui accroche l'oeil et touche l'âme.
J'ai dans le coeur un précieux bouton d'espoir. Il me plaît de croire qu'il saura vaincre aussi le dur asphalte des désespérances qui parfois recouvre mon chemin de vie. Bouton de rêve qui restera au fond de moi toujours vivace, promesse éternelle d'une vie qui jamais ne se fane, et qui même jamais ne finit vraiment d'éclore.
Marie-Anne Morel, samedi 8 juillet 2000
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Espérance du monde
Espérance du monde
Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance, j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit que l'aurore de la paix
et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.
Martin Luther King
Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance, j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit que l'aurore de la paix
et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.
Martin Luther King
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Le panier
Le panier
Un jour un homme riche donna un panier rempli d´ordures à un paysan pauvre
Le paysan lui sourit et s´en alla
Il le vida, le nettoya et le remplit de fleurs magnifiques
Il retourna chez l´homme riche et lui rendit son panier
L´homme riche s´étonna et répliqua:
”Pourquoi me donnes-tu ce panier remplit de belles fleurs alors que je t´ai donné des ordures ?”
Le paysan répondit avec un sourire:
”Chacun donne ce qu´il a dans le coeur”
A méditer
Un jour un homme riche donna un panier rempli d´ordures à un paysan pauvre
Le paysan lui sourit et s´en alla
Il le vida, le nettoya et le remplit de fleurs magnifiques
Il retourna chez l´homme riche et lui rendit son panier
L´homme riche s´étonna et répliqua:
”Pourquoi me donnes-tu ce panier remplit de belles fleurs alors que je t´ai donné des ordures ?”
Le paysan répondit avec un sourire:
”Chacun donne ce qu´il a dans le coeur”
A méditer
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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elaine- Messages : 14753
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Un grillon à New-York
Un grillon à New-York
Un ethnologue new-yorkais reçoit un jour à Manhattan un de ses vieux amis sioux. Et comme à grand-peine ils cheminent dans la cohue des gens, des voitures hurlantes, des gyrophares policiers, bref dans l’ordinaire boucan d’une avenue crépusculaire, à l’heure de pointe, le Sioux s’arrête soudain au coin d’une rue, tend l’oreille et dit :
- Tiens, j’entends un grillon.
Son ami s’étonne.
- Un grillon ? Laisse tomber, mon vieux, tu rêves. Entendre un grillon, à New York, dans ce vacarme ?
- Attends, dit l’autre.
Il va droit à l’angle d’un mur. Dans une fente de béton poussent des touffes d’herbe grise. Il se penche, puis s’en revient. Au creux de sa main, un grillon.
- Alors ça, bafouille l’ami, abasourdi, c’est incroyable. Une ouïe fine à ce point-là, c’est un truc de sorcier, ou quoi ?
- Pas du tout, répond le Sioux. Chacun entend ce qui l’habite et ce qui importe dans sa vie. Facile à démontrer.
Regarde.
Il sort quelques sous de sa poche et les jette sur le trottoir. Tintements brefs, légers, fugaces. Dans la bousculade autour d’eux, tandis que les voitures, au feu du carrefour, klaxonnent, démarrent, rugissent, dix, quinze têtes se retournent et cherchent de l’oeil, un instant, ces pièces de monnaie qui viennent de tomber.
- Voilà, c’est tout, dit le Sioux.
Un ethnologue new-yorkais reçoit un jour à Manhattan un de ses vieux amis sioux. Et comme à grand-peine ils cheminent dans la cohue des gens, des voitures hurlantes, des gyrophares policiers, bref dans l’ordinaire boucan d’une avenue crépusculaire, à l’heure de pointe, le Sioux s’arrête soudain au coin d’une rue, tend l’oreille et dit :
- Tiens, j’entends un grillon.
Son ami s’étonne.
- Un grillon ? Laisse tomber, mon vieux, tu rêves. Entendre un grillon, à New York, dans ce vacarme ?
- Attends, dit l’autre.
Il va droit à l’angle d’un mur. Dans une fente de béton poussent des touffes d’herbe grise. Il se penche, puis s’en revient. Au creux de sa main, un grillon.
- Alors ça, bafouille l’ami, abasourdi, c’est incroyable. Une ouïe fine à ce point-là, c’est un truc de sorcier, ou quoi ?
- Pas du tout, répond le Sioux. Chacun entend ce qui l’habite et ce qui importe dans sa vie. Facile à démontrer.
Regarde.
Il sort quelques sous de sa poche et les jette sur le trottoir. Tintements brefs, légers, fugaces. Dans la bousculade autour d’eux, tandis que les voitures, au feu du carrefour, klaxonnent, démarrent, rugissent, dix, quinze têtes se retournent et cherchent de l’oeil, un instant, ces pièces de monnaie qui viennent de tomber.
- Voilà, c’est tout, dit le Sioux.
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
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Persévérance
C'est l'histoire de deux grenouilles
qui tombent dans une jarre pleine de lait.
Elles essaient de sortir en sautant
mais elles n'ont pas d'appui et les parois sont trop lisses.
Découragée par toutes ces vaines tentatives,
une des grenouilles finit par renoncer : elle se laisse couler et se noie.
L'autre continue et nage sans répit,
agitant inlassablement les pattes dans le liquide blanc.
Au petit matin, elle se retrouve assise sur une motte de beurre...
Ne baissez pas les bras
et persévérez si vous pensez que vous êtes sur la bonne voie.
qui tombent dans une jarre pleine de lait.
Elles essaient de sortir en sautant
mais elles n'ont pas d'appui et les parois sont trop lisses.
Découragée par toutes ces vaines tentatives,
une des grenouilles finit par renoncer : elle se laisse couler et se noie.
L'autre continue et nage sans répit,
agitant inlassablement les pattes dans le liquide blanc.
Au petit matin, elle se retrouve assise sur une motte de beurre...
Ne baissez pas les bras
et persévérez si vous pensez que vous êtes sur la bonne voie.
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
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Re: Recueil de belles histoires
Adorable votre histoire Elaine.
Comme quoi il ne faut jamais baisser les bras.
Comme quoi il ne faut jamais baisser les bras.
Invité- Invité
Quelle que soit la question, n'oublie pas : l'Amour est la réponse
Quelle que soit la question, n'oublie pas : l'Amour est la réponse
Quelle que soit la maladie, l'Amour est la réponse.
Quelle que soit la douleur, l'Amour est la réponse.
Quelle que soit la peur, l'Amour est la réponse.
L'Amour est toujours la réponse, car l'Amour est tout ce qui est.
Toujours quand il y a un vide dans ta vie, remplis le d'Amour.
Adolescent, jeune, vieux, toujours quand il y a un vide dans ta vie, remplis le d'Amour.
Ne pense pas "je souffrirai", ne pense pas "je me tromperai".
Va simplement, allègrement, à la recherche de l'Amour.
Cherche à aimer comme tu peux, à aimer tout ce que tu peux.
Toujours quand il y a un vide dans ta vie, remplis le d'Amour.
Et quand il y a un plein dans ton Amour, emplis le de vie.
Ne pense pas "il en a assez" ; ne pense pas "il en a déjà trop".
Toujours, quand il y a un plein dans ton Amour, emplis le de vie.
N'oublie pas de donner ton Amour et n'arrête jamais.
Alors tu seras aimé.
Anonyme
Quelle que soit la maladie, l'Amour est la réponse.
Quelle que soit la douleur, l'Amour est la réponse.
Quelle que soit la peur, l'Amour est la réponse.
L'Amour est toujours la réponse, car l'Amour est tout ce qui est.
Toujours quand il y a un vide dans ta vie, remplis le d'Amour.
Adolescent, jeune, vieux, toujours quand il y a un vide dans ta vie, remplis le d'Amour.
Ne pense pas "je souffrirai", ne pense pas "je me tromperai".
Va simplement, allègrement, à la recherche de l'Amour.
Cherche à aimer comme tu peux, à aimer tout ce que tu peux.
Toujours quand il y a un vide dans ta vie, remplis le d'Amour.
Et quand il y a un plein dans ton Amour, emplis le de vie.
Ne pense pas "il en a assez" ; ne pense pas "il en a déjà trop".
Toujours, quand il y a un plein dans ton Amour, emplis le de vie.
N'oublie pas de donner ton Amour et n'arrête jamais.
Alors tu seras aimé.
Anonyme
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
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Les trois passoires
Les trois passoires
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :
- sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires.
- les 3 passoires ?
Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire.
C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
- non, j'en ai simplement entendu parler...
- très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.
Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est ce quelque chose de bon ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui, et tu n'es même pas certain si elles sont vraies.
Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité.
Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non pas vraiment.
Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Auteur inconnu
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :
- sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires.
- les 3 passoires ?
Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire.
C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
- non, j'en ai simplement entendu parler...
- très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.
Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est ce quelque chose de bon ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui, et tu n'es même pas certain si elles sont vraies.
Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité.
Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non pas vraiment.
Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Auteur inconnu
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
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elaine- Messages : 14753
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Les 3744 billes
Les 3744 billes
Plus je vieillis, plus j’apprécie les samedis matin. Peut-être à cause de la tranquillité du matin, ou alors la joie sans borne de ne pas être au travail.
Depuis quelques temps, j’avais l’impression que les semaines passaient de plus en plus vite. Un peu comme si, plus on vieillissait, plus le temps passait vite
Pour ton anniversaire, je voulais trouver un moyen de te faire apprécier ta vie. Que tu te rendes compte que celle-ci file à toute allure et qu’il faut se hâter d’en profiter.
« Tu vois, un jour je me suis assis et j’ai fait un peu de mathématique. Une personne peut espérer vivre environ 85 ans.
Tu as aujourd’hui 13 ans. Il te reste donc environ 3 744 semaines à vivre et à apprécier avant d’atteindre tes 85 ans.
J’ai donc décidé d’acheter toutes les billes que je pouvais et d’en trouver 3 744. Cela m’a pris beaucoup de temps je te l’avoue. Je les ai placé ensuite dans un grand pot transparent.
A partir d’aujourd’hui, chaque samedi, j’aimerais que tu enlèves une des billes du pot et que tu la jettes.
Je pense qu’en voyant tes billes diminuer rapidement, tu te concentreras davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n’y a rien de mieux que de voir ton temps sur cette terre s’en aller pour t’aider à établir clairement tes priorités.
Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose : Le jour où tu enlèveras ta dernière bille, j’espère vraiment que tu n’auras aucun regret de ne pas avoir réalisé tous tes rêves. De ne pas avoir profité de tout ce temps que le destin nous donne sur cette terre. De ne pas avoir profité de l’amour que nous te donnons.
J’espère que cette histoire te donnera l’envie de sourire à la vie et d’apprécier chaque jour comme si c’était le dernier…
Plus je vieillis, plus j’apprécie les samedis matin. Peut-être à cause de la tranquillité du matin, ou alors la joie sans borne de ne pas être au travail.
Depuis quelques temps, j’avais l’impression que les semaines passaient de plus en plus vite. Un peu comme si, plus on vieillissait, plus le temps passait vite
Pour ton anniversaire, je voulais trouver un moyen de te faire apprécier ta vie. Que tu te rendes compte que celle-ci file à toute allure et qu’il faut se hâter d’en profiter.
« Tu vois, un jour je me suis assis et j’ai fait un peu de mathématique. Une personne peut espérer vivre environ 85 ans.
Tu as aujourd’hui 13 ans. Il te reste donc environ 3 744 semaines à vivre et à apprécier avant d’atteindre tes 85 ans.
J’ai donc décidé d’acheter toutes les billes que je pouvais et d’en trouver 3 744. Cela m’a pris beaucoup de temps je te l’avoue. Je les ai placé ensuite dans un grand pot transparent.
A partir d’aujourd’hui, chaque samedi, j’aimerais que tu enlèves une des billes du pot et que tu la jettes.
Je pense qu’en voyant tes billes diminuer rapidement, tu te concentreras davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n’y a rien de mieux que de voir ton temps sur cette terre s’en aller pour t’aider à établir clairement tes priorités.
Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose : Le jour où tu enlèveras ta dernière bille, j’espère vraiment que tu n’auras aucun regret de ne pas avoir réalisé tous tes rêves. De ne pas avoir profité de tout ce temps que le destin nous donne sur cette terre. De ne pas avoir profité de l’amour que nous te donnons.
J’espère que cette histoire te donnera l’envie de sourire à la vie et d’apprécier chaque jour comme si c’était le dernier…
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
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Quand j'ai mal
Quand j'ai mal
Je pense être seule à souffrir
Je me dis que je n'ai pas de chance
Que seul les malheurs la vie veut m'offrir
que je ne suis rien, que je suis déchéance
Je me dis que personne ne m'aime
que je compte vraiment pour rien
que je mérite tous mes problèmes
que je ne ferai jamais rien de bien
Pourtant en observant les autres je vois
des choses si terribles parfois
je ne sais pas comment ils font le choix
de continuer avec autant de tracas
Alors je m'amuse à faire une liste
de ce que j'ai de bien, de ce que j'ai de mal
de ce que j'imagine, de ce qui vraiment existe
et je compte les points au final
Si j'ai plus de mal que de bien
je m'arrange pour égaliser la balance
je m'assure de mon soutien
et j'avance remplie d'espérance
Ce que j'ai de mauvais, je le mets de côté
c'est un sujet à travailler
ce que j'ai de bien, je le fais fructifier
c'est un sujet à développer
Si malgré tout j'ai encore mal
je me dis que je continuerai vaille que vaille
que je suis quelqu'un de phénoménale
et que je gagnerai bataille après bataille
Marie, Mur des lamentations – 2006
Je pense être seule à souffrir
Je me dis que je n'ai pas de chance
Que seul les malheurs la vie veut m'offrir
que je ne suis rien, que je suis déchéance
Je me dis que personne ne m'aime
que je compte vraiment pour rien
que je mérite tous mes problèmes
que je ne ferai jamais rien de bien
Pourtant en observant les autres je vois
des choses si terribles parfois
je ne sais pas comment ils font le choix
de continuer avec autant de tracas
Alors je m'amuse à faire une liste
de ce que j'ai de bien, de ce que j'ai de mal
de ce que j'imagine, de ce qui vraiment existe
et je compte les points au final
Si j'ai plus de mal que de bien
je m'arrange pour égaliser la balance
je m'assure de mon soutien
et j'avance remplie d'espérance
Ce que j'ai de mauvais, je le mets de côté
c'est un sujet à travailler
ce que j'ai de bien, je le fais fructifier
c'est un sujet à développer
Si malgré tout j'ai encore mal
je me dis que je continuerai vaille que vaille
que je suis quelqu'un de phénoménale
et que je gagnerai bataille après bataille
Marie, Mur des lamentations – 2006
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elaine- Messages : 14753
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Trois vieillards avec de longues barbes blanches
Trois vieillards avec de longues barbes blanches
Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle.
Elle ne les reconnaît pas et leur dit :
- Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.
- Est-ce que vos enfants sont là ? demandent-ils.
- Non, ils sont sortis leur répond-elle.
- Alors nous ne pouvons pas entrer.
En fin d'après-midi, lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
- Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer ! Disent-ils à leur mère.
La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison, répondent-ils.
Un des vieillards explique :
- Son nom est « Richesse », dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, lui c'est « Succès », et moi je suis « Amour’».
Il ajoute alors:
- Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison.
La femme retourne à la maison et rapporte ce qui a été dit à sa maman.
- Comme c'est étrange, s’exclament les enfants… Puisque c'est le cas, nous allons inviter « Richesse »
La mère n'était pas d'accord.
- Pourquoi n'inviterions-nous pas Succès ? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires...
La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s’est exprimée à son tour :
- Veux mamours, veux mamours....
Fondant devant tant de tendresse enfantine, la mère sort inviter « Amour » à entrer...
« Amour » se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.
Étonnée, la femme demande à « Richesse » et « Succès » :
- J'ai seulement invité « Amour ». Pourquoi venez-vous aussi ?
Les vieillards lui répondent ensemble : -Si vous aviez invité « Richesse » ou « Succès », les deux autres seraient restés dehors, mais vous avez invité « Amour » et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la richesse et du succès...
Moralité : « L’amour est tout, l’amour a tout? »
Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle.
Elle ne les reconnaît pas et leur dit :
- Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.
- Est-ce que vos enfants sont là ? demandent-ils.
- Non, ils sont sortis leur répond-elle.
- Alors nous ne pouvons pas entrer.
En fin d'après-midi, lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
- Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer ! Disent-ils à leur mère.
La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison, répondent-ils.
Un des vieillards explique :
- Son nom est « Richesse », dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, lui c'est « Succès », et moi je suis « Amour’».
Il ajoute alors:
- Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison.
La femme retourne à la maison et rapporte ce qui a été dit à sa maman.
- Comme c'est étrange, s’exclament les enfants… Puisque c'est le cas, nous allons inviter « Richesse »
La mère n'était pas d'accord.
- Pourquoi n'inviterions-nous pas Succès ? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires...
La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s’est exprimée à son tour :
- Veux mamours, veux mamours....
Fondant devant tant de tendresse enfantine, la mère sort inviter « Amour » à entrer...
« Amour » se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.
Étonnée, la femme demande à « Richesse » et « Succès » :
- J'ai seulement invité « Amour ». Pourquoi venez-vous aussi ?
Les vieillards lui répondent ensemble : -Si vous aviez invité « Richesse » ou « Succès », les deux autres seraient restés dehors, mais vous avez invité « Amour » et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la richesse et du succès...
Moralité : « L’amour est tout, l’amour a tout? »
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
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Ce qu'il restera
Ce qu'il restera
Oui, nos mains vont disparaître...
Mais nos poignées de mains,
Mais nos signes de bonjour,
Mais nos gestes d'adieu,
Mais l'invisible chemin de nos caresses...
Nous n'allons pas les brûler.
Oui, nos pieds vont disparaître...
Mais la foulée de nos promenades,
Mais l'élan de nos courses,
Mais le saut de nos jeux,
Mais le pas de nos danses et de nos rendez-vous...
Nous n'allons pas les noyer.
Oui, nos visages vont disparaître,
Et nos oreilles, et nos lèvres et nos yeux...
Mais nos sourires, mais nos écoutes,
Mais nos regards, mais nos baisers...
Nous n'allons pas les enterrer.
Gabriel Ringlet
Oui, nos mains vont disparaître...
Mais nos poignées de mains,
Mais nos signes de bonjour,
Mais nos gestes d'adieu,
Mais l'invisible chemin de nos caresses...
Nous n'allons pas les brûler.
Oui, nos pieds vont disparaître...
Mais la foulée de nos promenades,
Mais l'élan de nos courses,
Mais le saut de nos jeux,
Mais le pas de nos danses et de nos rendez-vous...
Nous n'allons pas les noyer.
Oui, nos visages vont disparaître,
Et nos oreilles, et nos lèvres et nos yeux...
Mais nos sourires, mais nos écoutes,
Mais nos regards, mais nos baisers...
Nous n'allons pas les enterrer.
Gabriel Ringlet
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
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L'arbre de l'humanité
L'arbre de l'humanité
Une légende malgache raconte qu'il existe un arbre qui résume à lui tout seul la complexité des caractères humains, sans cesse agités par des humeurs contraires.
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village.
Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut.
Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits.
Auteur inconnu
Que représente cet arbre sinon le symbole de nous-mêmes ?
A la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes. Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif. C'est une preuve de bonne santé !
Y avez-vous déjà pensé : si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...
La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes - la seconde, de changer ce que nous souhaitons changer en nous.
Une légende malgache raconte qu'il existe un arbre qui résume à lui tout seul la complexité des caractères humains, sans cesse agités par des humeurs contraires.
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village.
Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut.
Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits.
Auteur inconnu
Que représente cet arbre sinon le symbole de nous-mêmes ?
A la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes. Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif. C'est une preuve de bonne santé !
Y avez-vous déjà pensé : si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...
La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes - la seconde, de changer ce que nous souhaitons changer en nous.
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
elaine- Messages : 14753
Date d'inscription : 19/01/2021
Localisation : chez moi
Chocolat chaud
Chocolat chaud
Un groupe de jeunes licenciés, ayant tous une brillante carrière, a décidé de rendre visite à un vieux professeur qui avait déjà pris sa retraite. Pendant la visite, la conversation des jeunes s'allongeait en lamentations sur le stress immense qui avait envahi leur vie et leur travail.
Le professeur ne fit aucun commentaire sur ce sujet et leur demanda s'ils désiraient prendre une tasse de chocolat chaud.
Tous se montrèrent intéressés et le professeur se dirigea vers la cuisine d'où il revient plusieurs minutes plus tard avec une grande bouilloire et une grande quantité de tasses, toutes différentes - en porcelaine fine et en terre cuite rustique, en simple verre ou en cristal, les unes d'aspect ordinaire et les autres très chères.
Il proposa seulement aux jeunes de se servir à volonté. Quand tous avaient une tasse de chocolat chaud dans la main, il leur dit :
- "Regardez comme vous avez tous cherché à choisir les tasses les plus jolies et chères en laissant les plus ordinaires et bon marché... Bien qu'il soit normal que chacun désire le meilleur pour lui-même, ceci est l'origine de vos problèmes et de votre stress. La tasse dans laquelle vous buvez n'apporte rien de plus à la qualité du chocolat chaud. Dans la plupart des cas, c'est seulement une tasse plus raffinée et certaines ne permettent même pas de voir ce que vous buvez. Ce que vous vouliez réellement c'était du chocolat chaud, pas la tasse; mais vous vous êtes dirigés inconsciemment vers les meilleures tasses...."
Tandis que tous confirmaient l'observation du professeur, plus ou moins embarrassés, celui-ci continua :
- "Considérez maintenant la chose suivante : la vie est le chocolat chaud; l'argent et la position sociale sont les tasses. Celles-ci sont seulement des moyens de contenir et de servir la vie. La tasse que chacun possède ne définit et n'altère pas la qualité de votre vie. Parfois, en se concentrant seulement sur la tasse, on finit par ne pas apprécier le chocolat chaud que Dieu nous a offert.
Auteur inconnu
Un groupe de jeunes licenciés, ayant tous une brillante carrière, a décidé de rendre visite à un vieux professeur qui avait déjà pris sa retraite. Pendant la visite, la conversation des jeunes s'allongeait en lamentations sur le stress immense qui avait envahi leur vie et leur travail.
Le professeur ne fit aucun commentaire sur ce sujet et leur demanda s'ils désiraient prendre une tasse de chocolat chaud.
Tous se montrèrent intéressés et le professeur se dirigea vers la cuisine d'où il revient plusieurs minutes plus tard avec une grande bouilloire et une grande quantité de tasses, toutes différentes - en porcelaine fine et en terre cuite rustique, en simple verre ou en cristal, les unes d'aspect ordinaire et les autres très chères.
Il proposa seulement aux jeunes de se servir à volonté. Quand tous avaient une tasse de chocolat chaud dans la main, il leur dit :
- "Regardez comme vous avez tous cherché à choisir les tasses les plus jolies et chères en laissant les plus ordinaires et bon marché... Bien qu'il soit normal que chacun désire le meilleur pour lui-même, ceci est l'origine de vos problèmes et de votre stress. La tasse dans laquelle vous buvez n'apporte rien de plus à la qualité du chocolat chaud. Dans la plupart des cas, c'est seulement une tasse plus raffinée et certaines ne permettent même pas de voir ce que vous buvez. Ce que vous vouliez réellement c'était du chocolat chaud, pas la tasse; mais vous vous êtes dirigés inconsciemment vers les meilleures tasses...."
Tandis que tous confirmaient l'observation du professeur, plus ou moins embarrassés, celui-ci continua :
- "Considérez maintenant la chose suivante : la vie est le chocolat chaud; l'argent et la position sociale sont les tasses. Celles-ci sont seulement des moyens de contenir et de servir la vie. La tasse que chacun possède ne définit et n'altère pas la qualité de votre vie. Parfois, en se concentrant seulement sur la tasse, on finit par ne pas apprécier le chocolat chaud que Dieu nous a offert.
Les personnes les plus heureuses ne possèdent pas toujours le meilleur de tout,
elles savent seulement profiter au maximum de tout ce qu'elles ont.
Vivez en toute simplicité.
Aimez généreusement.
Aidez-vous les uns les autres avec ardeur.
Parlez avec gentillesse...
...et appréciez votre chocolat chaud."
elles savent seulement profiter au maximum de tout ce qu'elles ont.
Vivez en toute simplicité.
Aimez généreusement.
Aidez-vous les uns les autres avec ardeur.
Parlez avec gentillesse...
...et appréciez votre chocolat chaud."
Auteur inconnu
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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elaine- Messages : 14753
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Les 3744 billes
Les 3744 billes
Plus je vieillis, plus j’apprécie les samedis matin. Peut-être à cause de la tranquillité du matin, ou alors la joie sans borne de ne pas être au travail.
Depuis quelques temps, j’avais l’impression que les semaines passaient de plus en plus vite. Un peu comme si, plus on vieillissait, plus le temps passait vite
Pour ton anniversaire, je voulais trouver un moyen de te faire apprécier ta vie. Que tu te rendes compte que celle-ci file à toute allure et qu’il faut se hâter d’en profiter.
« Tu vois, un jour je me suis assis et j’ai fait un peu de mathématique. Une personne peut espérer vivre environ 85 ans.
Tu as aujourd’hui 13 ans. Il te reste donc environ 3 744 semaines à vivre et à apprécier avant d’atteindre tes 85 ans.
J’ai donc décidé d’acheter toutes les billes que je pouvais et d’en trouver 3 744. Cela m’a pris beaucoup de temps je te l’avoue. Je les ai placé ensuite dans un grand pot transparent.
A partir d’aujourd’hui, chaque samedi, j’aimerais que tu enlèves une des billes du pot et que tu la jettes.
Je pense qu’en voyant tes billes diminuer rapidement, tu te concentreras davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n’y a rien de mieux que de voir ton temps sur cette terre s’en aller pour t’aider à établir clairement tes priorités.
Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose : Le jour où tu enlèveras ta dernière bille, j’espère vraiment que tu n’auras aucun regret de ne pas avoir réalisé tous tes rêves. De ne pas avoir profité de tout ce temps que le destin nous donne sur cette terre. De ne pas avoir profité de l’amour que nous te donnons.
J’espère que cette histoire te donnera l’envie de sourire à la vie et d’apprécier chaque jour comme si c’était le dernier…
Plus je vieillis, plus j’apprécie les samedis matin. Peut-être à cause de la tranquillité du matin, ou alors la joie sans borne de ne pas être au travail.
Depuis quelques temps, j’avais l’impression que les semaines passaient de plus en plus vite. Un peu comme si, plus on vieillissait, plus le temps passait vite
Pour ton anniversaire, je voulais trouver un moyen de te faire apprécier ta vie. Que tu te rendes compte que celle-ci file à toute allure et qu’il faut se hâter d’en profiter.
« Tu vois, un jour je me suis assis et j’ai fait un peu de mathématique. Une personne peut espérer vivre environ 85 ans.
Tu as aujourd’hui 13 ans. Il te reste donc environ 3 744 semaines à vivre et à apprécier avant d’atteindre tes 85 ans.
J’ai donc décidé d’acheter toutes les billes que je pouvais et d’en trouver 3 744. Cela m’a pris beaucoup de temps je te l’avoue. Je les ai placé ensuite dans un grand pot transparent.
A partir d’aujourd’hui, chaque samedi, j’aimerais que tu enlèves une des billes du pot et que tu la jettes.
Je pense qu’en voyant tes billes diminuer rapidement, tu te concentreras davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n’y a rien de mieux que de voir ton temps sur cette terre s’en aller pour t’aider à établir clairement tes priorités.
Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose : Le jour où tu enlèveras ta dernière bille, j’espère vraiment que tu n’auras aucun regret de ne pas avoir réalisé tous tes rêves. De ne pas avoir profité de tout ce temps que le destin nous donne sur cette terre. De ne pas avoir profité de l’amour que nous te donnons.
J’espère que cette histoire te donnera l’envie de sourire à la vie et d’apprécier chaque jour comme si c’était le dernier…
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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