Recueil de belles histoires
Page 3 sur 9 • Partagez
Page 3 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Re: Recueil de belles histoires
Ils savent tous qu’il est là, tous les habitants d’Omelas.
Certains comprennent pourquoi, d’autres non, mais tous comprennent que leur bonheur, la beauté de leur ville, la tendresse de leurs relations, la santé de leurs enfants, la sagesse de leurs savants, le talent de leurs créateurs, même l’abondance de leur moisson et la clémence de leur climat dépendent entièrement de l’affreuse misère de ce gamin.
On explique généralement cela aux enfants lorsqu’ils ont entre huit et douze ans, quand ils sont en âge de comprendre ; et la plupart de ceux qui vont rendre visite au petit reclus sont des jeunes, bien que des adultes viennent encore assez souvent, ou reviennent.
Peu importe la façon dont on leur a expliqué, ces jeunes spectateurs sont toujours choqués et dégoûtés par sa vue. Ils ressentent l’écœurement, auquel ils s’étaient crus supérieurs.
Ils ressentent la colère, l’outrage, l’impuissance, malgré toutes les explications. Ils aimeraient faire quelque chose pour l’enfant. Mais il n’y a rien qu’ils puissent faire. Si l’enfant était conduit à la lumière du soleil, hors de cet endroit abominable, s’il était nettoyé, nourri et réconforté, ce serait sans doute une bonne chose ; mais si l’on faisait cela, toute la prospérité, la beauté et la joie d’Omelas seraient détruites dans l’heure qui suivrait. Telles sont les conditions. Echanger toute la bonté et la grâce de chaque vie d’Omelas contre cette simple et minime amélioration : rejeter le bonheur de milliers de gens pour l’éventuel bonheur d’un seul : ce serait laisser pénétrer le crime dans la ville.
(...)
Certains comprennent pourquoi, d’autres non, mais tous comprennent que leur bonheur, la beauté de leur ville, la tendresse de leurs relations, la santé de leurs enfants, la sagesse de leurs savants, le talent de leurs créateurs, même l’abondance de leur moisson et la clémence de leur climat dépendent entièrement de l’affreuse misère de ce gamin.
On explique généralement cela aux enfants lorsqu’ils ont entre huit et douze ans, quand ils sont en âge de comprendre ; et la plupart de ceux qui vont rendre visite au petit reclus sont des jeunes, bien que des adultes viennent encore assez souvent, ou reviennent.
Peu importe la façon dont on leur a expliqué, ces jeunes spectateurs sont toujours choqués et dégoûtés par sa vue. Ils ressentent l’écœurement, auquel ils s’étaient crus supérieurs.
Ils ressentent la colère, l’outrage, l’impuissance, malgré toutes les explications. Ils aimeraient faire quelque chose pour l’enfant. Mais il n’y a rien qu’ils puissent faire. Si l’enfant était conduit à la lumière du soleil, hors de cet endroit abominable, s’il était nettoyé, nourri et réconforté, ce serait sans doute une bonne chose ; mais si l’on faisait cela, toute la prospérité, la beauté et la joie d’Omelas seraient détruites dans l’heure qui suivrait. Telles sont les conditions. Echanger toute la bonté et la grâce de chaque vie d’Omelas contre cette simple et minime amélioration : rejeter le bonheur de milliers de gens pour l’éventuel bonheur d’un seul : ce serait laisser pénétrer le crime dans la ville.
(...)
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Elle est pleines de sous-entendus cette histoire que je n´arrive pas encore à dicerner. J´ai bien une petite idée mais je ne suis pas sûre que ce soit la bonne.
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Notre état de satisfaction ne serait du qu'au malheur d'un enfant.........
Pourquoi je pense au dalai-lama,cet enfant qu'on choisit,qu'on élève ds des conditions extrêmes,pour qu'un peuple le vénère..........
Pourquoi je pense au dalai-lama,cet enfant qu'on choisit,qu'on élève ds des conditions extrêmes,pour qu'un peuple le vénère..........
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Zerbinette a écrit:Notre état de satisfaction ne serait du qu'au malheur d'un enfant...
Il y a de ça, Zerbinette, et un peu plus.
-------------
Les conditions sont strictes et absolues ; il ne faut même pas dire un mot gentil à l’enfant.
Souvent les jeunes gens rentrent chez eux en pleurs, ou remplis d’une rage contenue, quand ils ont vu l’enfant et affronté ce terrible paradoxe. Ils peuvent le ruminer pendant des semaines ou des années. Mais avec le temps ils commencent à se rendre compte que, même si l’enfant était relâché, il ne tirerait pas grand-chose de sa liberté : un petit plaisir vague de chaleur et de nourriture, sans doute, mais guère plus. Il est trop déficient et stupide pour connaître la moindre joie réelle.
Il a vécu dans la peur pendant trop longtemps pour en être jamais libéré. Ses habitudes sont trop sauvages pour qu’il puisse réagir à un traitement humain. En fait, après si longtemps, il serait sans doute malheureux sans murs pour le protéger, et sans ténèbres pour ses yeux, et sans ses excréments pour s’y asseoir.
Leurs larmes devant cette cruelle injustice s’assèchent lorsqu’ils commencent à percevoir la terrible justice de la réalité, et à l’accepter.
Pourtant ce sont leurs larmes et leur colère, leur tentative de générosité et la reconnaissance de leur impuissance qui sont peut-être la véritable source de la splendeur de leurs vies. Il n’y a pas chez eux de bonheur fade et irresponsable. Ils savent qu’eux-mêmes, tout comme l’enfant, ne sont pas libres. Ils connaissent la compassion. C’est l’existence de l’enfant, et leur connaissance de son existence, qui rend possible la noblesse de leur architecture, la force de leur musique, la grandeur de leur science. C’est à cause de cet enfant qu’ils sont si gentils avec leur propre progéniture. Ils savent que si celui qui est misérable n’était pas là, à pleurnicher dans l’ombre, l’autre, le joueur de flûte, ne pourrait pas exécuter une musique joyeuse tandis que les jeunes et magnifiques cavaliers se placent en ligne pour la course, dans le soleil du premier matin de l’été.
Croyez-vous à eux, maintenant ? Ne vous semblent-ils pas plus réels ? Mais il y a encore une chose à dire, et celle-ci est presque incroyable.
(...)
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Parfois, un ou une des adolescents qui vont voir l’enfant ne revient pas chez lui pour pleurer ou ruminer sa colère ; en fait, il ne rentre plus chez lui. Quelquefois également, un homme ou une femme adulte devient silencieux pendant un jour ou deux, puis quitte son foyer.
Ces gens-là sortent dans la rue et la descendent, solitaires. Ils continuent de marcher et quittent la ville d’Omelas. Chacun s’en va seul, garçon ou fille, homme ou femme. La nuit tombe ; le voyageur doit traverser des villages, passer entre les maisons aux fenêtres éclairées, puis continuer dans les ténèbres des champs. Solitaire, chacun va vers l’ouest ou le nord, vers les montagnes. Ils continuent.
Ils quittent Omelas, ils s’avancent dans les ténèbres, et ne reviennent pas. Pour la plupart d’entre nous, l’endroit vers lequel ils se dirigent est encore plus incroyable que la cité du bonheur. Il m’est impossible de le décrire. Peut-être n’existe-t-il pas.
Mais pourtant, ils semblent savoir où ils vont, ceux qui partent d’Omelas.
FIN
Ces gens-là sortent dans la rue et la descendent, solitaires. Ils continuent de marcher et quittent la ville d’Omelas. Chacun s’en va seul, garçon ou fille, homme ou femme. La nuit tombe ; le voyageur doit traverser des villages, passer entre les maisons aux fenêtres éclairées, puis continuer dans les ténèbres des champs. Solitaire, chacun va vers l’ouest ou le nord, vers les montagnes. Ils continuent.
Ils quittent Omelas, ils s’avancent dans les ténèbres, et ne reviennent pas. Pour la plupart d’entre nous, l’endroit vers lequel ils se dirigent est encore plus incroyable que la cité du bonheur. Il m’est impossible de le décrire. Peut-être n’existe-t-il pas.
Mais pourtant, ils semblent savoir où ils vont, ceux qui partent d’Omelas.
FIN
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Elaine et Zerbinette, si cela vous a intéressées, voici un lien explicatif.
Ceux qui Partent d'Omelas
Les deux questions qui résument l'esprit de la nouvelle sont sans doute celles-ci :
"Même si nous nions facilement le caractère utopique de notre environnement, notre état de satisfaction relative n’est-il pas d’une manière ou d’une autre corrélé au malheur de quelques personnes lointaines, dont il serait plus prudent d’ignorer l’existence ? Omelas, n’est-ce pas déjà, d’une certaine façon, notre monde d’où il est, en revanche, absolument impossible de sortir ?"
Ceux qui Partent d'Omelas
Les deux questions qui résument l'esprit de la nouvelle sont sans doute celles-ci :
"Même si nous nions facilement le caractère utopique de notre environnement, notre état de satisfaction relative n’est-il pas d’une manière ou d’une autre corrélé au malheur de quelques personnes lointaines, dont il serait plus prudent d’ignorer l’existence ? Omelas, n’est-ce pas déjà, d’une certaine façon, notre monde d’où il est, en revanche, absolument impossible de sortir ?"
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Merci Horiel pour cette belle histoire même si je n´ai pas compris le dernier paragraphe de votre dernier chapitre.Horiel a écrit:Elaine et Zerbinette, si cela vous a intéressées, voici un lien explicatif.
Ceux qui Partent d'Omelas
Les deux questions qui résument l'esprit de la nouvelle sont sans doute celles-ci :
"Même si nous nions facilement le caractère utopique de notre environnement, notre état de satisfaction relative n’est-il pas d’une manière ou d’une autre corrélé au malheur de quelques personnes lointaines, dont il serait plus prudent d’ignorer l’existence ? Omelas, n’est-ce pas déjà, d’une certaine façon, notre monde d’où il est, en revanche, absolument impossible de sortir ?"
Votre explication sur cette histoire est un peu ce que j´avais imaginé. Notre bonheur est fait sur le malheur d´autres.
Toute histoire a une explication, je vais donc lire le lien pour la trouver.
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Je vous promets Elaine, que je passerais des textes courts, d'un seul billet, la prochaine fois
------------
Oui, la nouvelle d'Ursula Le Guin est une allégorie sur la facilité avec laquelle nous acceptons que d'autres souffrent pour que nous vivions confortablement.
Nous savons que c'est injuste. Terrible. Cruel. Ca peut nous nouer la gorge.
Mais s'il faut sacrifier un petit peu pour protéger beaucoup, ma foi, se dit-on... Nous arrangeons notre conscience avec la chose et regardons ailleurs.
Cela dit, peut-on vraiment tolérer de sacrifier un faible pour que le troupeau avance plus vite ?
------------
Oui, la nouvelle d'Ursula Le Guin est une allégorie sur la facilité avec laquelle nous acceptons que d'autres souffrent pour que nous vivions confortablement.
Nous savons que c'est injuste. Terrible. Cruel. Ca peut nous nouer la gorge.
Mais s'il faut sacrifier un petit peu pour protéger beaucoup, ma foi, se dit-on... Nous arrangeons notre conscience avec la chose et regardons ailleurs.
Cela dit, peut-on vraiment tolérer de sacrifier un faible pour que le troupeau avance plus vite ?
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Mais elle était belle cette histoire. Triste mais belle.
S´agirait-il de la mort dans ce paragraphe ??
Ils quittent Omelas, ils s’avancent dans les ténèbres, et ne reviennent pas. Pour la plupart d’entre nous, l’endroit vers lequel ils se dirigent est encore plus incroyable que la cité du bonheur. Il m’est impossible de le décrire. Peut-être n’existe-t-il pas.
Mais pourtant, ils semblent savoir où ils vont, ceux qui partent d’Omelas.
S´agirait-il de la mort dans ce paragraphe ??
Ils quittent Omelas, ils s’avancent dans les ténèbres, et ne reviennent pas. Pour la plupart d’entre nous, l’endroit vers lequel ils se dirigent est encore plus incroyable que la cité du bonheur. Il m’est impossible de le décrire. Peut-être n’existe-t-il pas.
Mais pourtant, ils semblent savoir où ils vont, ceux qui partent d’Omelas.
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
Je trouve ce texte,donc cette nouvelle,extraordinaire,pq j'ai qd même lu des centaines de livres,variés,sans jamais être tombée sur cette définition du contentement,(bonheur me semble exagéré),sans douté resumé par un humoriste:
Il ne suffit pas d'être heureux;encore faut-il que les autres ne le soient pas..........
Il ne suffit pas d'être heureux;encore faut-il que les autres ne le soient pas..........
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
elaine a écrit:S´agirait-il de la mort dans ce paragraphe ??
Ils quittent Omelas, ils s’avancent dans les ténèbres, et ne reviennent pas. Pour la plupart d’entre nous, l’endroit vers lequel ils se dirigent est encore plus incroyable que la cité du bonheur. Il m’est impossible de le décrire. Peut-être n’existe-t-il pas.
Mais pourtant, ils semblent savoir où ils vont, ceux qui partent d’Omelas.
Je crois plutôt qu'il s'agit ceux qui acceptent de vivre les yeux ouverts, en perdant leurs illusions, quitte à souffrir; le prix à payer -un enfant misérable et voué à la mort, qui sera remplacé par un autre ?- leur est insupportable.
-------------
Zerbinette, je ne l'avais pas envisagé comme ça, c'est bien vu. (avec un esprit caustique et réaliste )
Invité- Invité
Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur
Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...
(Alex, L'Âme et le Coeur)
Invité- Invité
Un songe
Un songe
Le laboureur m'a dit en songe : "Fais ton pain
Je ne te nourris plus : gratte la terre et sème."
Le tisserand m'a dit : "Fais tes habits toi-même."
Et le maçon m'a dit : " Prends la truelle en main."
Et seul, abandonné de tout le genre humain
Dont, je traînai partout l'implacable anathème,
Quand j'implorai du ciel une pitié suprême,
Je trouvais des lions debout sur mon chemin.
J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle ;
De hardis compagnons sifflaient sur leurs échelles.
Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés.
Je connus mon bonheur, et qu'au monde où nous sommes
Nul ne peut se vanter de se passer des hommes,
Et depuis ce jour-là, je les ai tous aimés.
René François Sully Prudhomme (1839-1907)
Le laboureur m'a dit en songe : "Fais ton pain
Je ne te nourris plus : gratte la terre et sème."
Le tisserand m'a dit : "Fais tes habits toi-même."
Et le maçon m'a dit : " Prends la truelle en main."
Et seul, abandonné de tout le genre humain
Dont, je traînai partout l'implacable anathème,
Quand j'implorai du ciel une pitié suprême,
Je trouvais des lions debout sur mon chemin.
J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle ;
De hardis compagnons sifflaient sur leurs échelles.
Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés.
Je connus mon bonheur, et qu'au monde où nous sommes
Nul ne peut se vanter de se passer des hommes,
Et depuis ce jour-là, je les ai tous aimés.
René François Sully Prudhomme (1839-1907)
Invité- Invité
Le fils qui apprit le courage
Le fils qui apprit le courage
Il était une fois un père qui était très frustré à cause de son fils qui ne semblait pas être très viril malgré ses seize ans. Le père alla voir un Maître Zen et lui demanda d'aider son fils à devenir un homme, un vrai.
Le maître lui dit :
« Je peux vous aider; Par contre, votre fils devra vous quitter pour venir chez moi pendant trois mois. Pendant tout ce temps là, vous ne serez pas autorisé à le voir. Je vous assure entière satisfaction après ces trois mois. »
Comme promis, le père ne revint donc que trois mois plus tard. Le maître organisa un Kumité (combat de karaté) pour que le père puisse voir les résultats de l'entraînement de son fils.
Quand démarra le combat, le père découvrit que l'adversaire de son fils était en fait un entraîneur.
L'entraîneur s'était bien sûr assuré d'être parfaitement bien préparé pour gagner avant même qu'il ne commence à attaquer. De l'autre côté, le fils tombait aussitôt après qu'il eut été attaqué, sans aucune résistance. Cependant, le garçon n'abandonnait pas et se relevait immédiatement après sa chute. Cela continua ainsi pas moins d'une vingtaine de fois. Son père fut embarrassé et eût de la peine pour lui, mais n'osa rien dire.
Le garçon perdit lamentablement à la fin le combat. Le maître demanda au père :
« Ne pensez vous pas que votre fils a montré de la virilité ? »
« J'ai eu honte de lui! Après trois mois d'entraînements, quel genre de résultat est-ce ?! Il était si faible et tombait aussitôt qu'il était attaqué. Je ne pense pas du tout qu'il soit viril. » Le père était très déçu.
Le maître dit au père: « Je suis désolé que vous ne regardiez l'échec et la réussite que sous leurs formes superficielles. N'avez-vous pas remarqué que votre fils avait du courage et de la bravoure pour se relever après toutes ses chutes? C'est une réussite si on se relève autant de fois qu'on chute, c'est là la qualité d'un homme, un vrai. »
Le père eu une soudaine compréhension, remercia de tout coeur le maître et ramena ainsi son fils chez lui.
Réflexion :
Ne pensez pas qu’en « résultats » ou « échecs » ou « réussite ». Parfois nous attachons tellement d’importance aux résultats qu’on ne prête aucune attention aux efforts fournis qui sont, bien souvent, tellement admirables, qu’eux seuls méritent d’être mis en valeur ! Essayer et réessayer, se relever après une chute, c’est faire preuve de courage et de bravoure ! A chaque fois que vous vous relevez, vous êtes brave et courageux ! Estimez-vous mieux et ne vous découragez pas !
Vous êtes courageux, et soyez-en convaincus !
Invité- Invité
Règles pour être (s) humain (s)
Règles pour être (s) humain (s)
Un corps t’a été donné. Tu peux l’aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ». Chaque jour tu auras l’occasion d’apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu’elles sont idiotes ou sans pertinence.
Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d’essai et d’erreur : l’expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant parti du processus que celles qui réussissent.
Une leçon sera répétée jusqu’à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu’à ce que tu l’apprennes. Quand tu l’auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n’y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
«Ailleurs» n’est pas meilleur qu’ «ici». Quand ton « ailleurs » est devenu «ici», tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu’ «ici».
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t’appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu’il te faut, c’est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t’ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.
Gitta Mallasz
Invité- Invité
Le diamant et la goutte de rosée
Le diamant et la goutte de rosée
Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.
La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
Conte allemand
Invité- Invité
Nous sommes faits...
Nous sommes faits...
Nous sommes faits pour aimer...
comme les oiseaux pour chanter,
comme les fleurs pour parfumer,
comme les fleuves pour couler.
Nous sommes faits pour donner...
comme la source pour étancher,
comme l'ombre pour rafraîchir,
comme l'arbre pour protéger.
Nous sommes faits pour rire...
comme la ballerine pour danser,
comme le clown pour pirouetter,
comme l'enfant pour sauter.
Nous sommes faits pour compatir...
comme la maman pour consoler,
comme le grand-frère pour rassurer,
comme le voisin pour écouter.
Nous sommes faits pour grandir...
comme l'herbe pour verdir,
comme le blé pour pousser,
comme le ciel pour bleuir.
Jules Beaulac, Des gens et des choses, L'Essentiel 1993
Invité- Invité
La plus belle des fleurs
La plus belle des fleurs
Le banc dans le parc était vide quand je me suis assise pour lire
sous les longues branches broussailleuses d'un vieux saule pleureur.
Désillusionnée par la vie, j'étais justifiée de froncer les sourcils,
car le monde était résolu à avoir ma peau.
Comme si ce n'était pas assez pour gâcher ma journée,
un jeune garçon hors d'haleine s'est dirigé vers moi, épuisé d'avoir joué.
Il s'est planté devant moi, la tête légèrement penchée et a dit, tout excité :
" Regardez ce que j'ai trouvé!"
Dans sa main, il tenait une fleur qui faisait vraiment pitié,
ses pétales étaient flétries, la pluie et la lumière lui ayant manqué.
Voulant qu'il prenne sa fleur morte et qu'il retourne jouer,
je lui ai fait un mince sourire et je me suis détournée.
Au lieu de s'en aller, il s'est assis à mes côtés,
a porté la fleur à son nez et a déclaré avec une surprise non dissimulée :
" Elle sent bon et elle est belle aussi,
c'est pourquoi, je l'ai cueillie ; c'est pour vous, voici."
La mauvaise herbe était à l'agonie ou déjà morte.
Ni orangée, ni jaune, ni rouge, ses couleurs étaient fanées.
Si je voulais qu'il parte, je devais l'accepter.
La main fendue vers la fleur, j'ai dit:
" Merci, justement ce dont j'ai besoin ".
Au lieu de déposer la fleur dans ma main, il l'a tenue en l'air sans raison ou dessein.
C'est alors que j'ai remarqué pour la première fois que le garçon
à la fleur ne pouvait pas la voir : il était aveugle.
J'ai entendu ma voix frémissante et des larmes ont coulé de mes yeux,
en le remerciant d'avoir choisi ce qu'il y avait de mieux.
Il a répondu " De rien ", il souriait et est retourné à ses jeux sans savoir
qu'il avait transformé ma peine en jour radieux.
Je me suis demandé comment il avait pu apercevoir
une femme sous un vieux saule, en plein apitoiement.
Comment avait-il senti ma détresse complaisante ?
Sans doute était-il béni de voir la vérité avec les yeux du cœur.
Par les yeux d'une enfant aveugle, j'ai enfin pu voir que c'était moi,
et non le monde, qui broyais du noir.
Parce que j'avais si souvent moi-même ignoré la beauté,
j'ai juré de voir la beauté dans la vie et d'apprécier
chaque seconde qui me serait donnée.
J'ai porté la fleur fanée à mon nez et j'ai senti le parfum d'une
magnifique rose. J'ai souri en voyant ce jeune garçon,
une mauvaise herbe dans la main,
s'apprêter à changer la vie d'un vieil homme sans soupçons.
Auteur : Cheryl L. Costello-Forshey
Le banc dans le parc était vide quand je me suis assise pour lire
sous les longues branches broussailleuses d'un vieux saule pleureur.
Désillusionnée par la vie, j'étais justifiée de froncer les sourcils,
car le monde était résolu à avoir ma peau.
Comme si ce n'était pas assez pour gâcher ma journée,
un jeune garçon hors d'haleine s'est dirigé vers moi, épuisé d'avoir joué.
Il s'est planté devant moi, la tête légèrement penchée et a dit, tout excité :
" Regardez ce que j'ai trouvé!"
Dans sa main, il tenait une fleur qui faisait vraiment pitié,
ses pétales étaient flétries, la pluie et la lumière lui ayant manqué.
Voulant qu'il prenne sa fleur morte et qu'il retourne jouer,
je lui ai fait un mince sourire et je me suis détournée.
Au lieu de s'en aller, il s'est assis à mes côtés,
a porté la fleur à son nez et a déclaré avec une surprise non dissimulée :
" Elle sent bon et elle est belle aussi,
c'est pourquoi, je l'ai cueillie ; c'est pour vous, voici."
La mauvaise herbe était à l'agonie ou déjà morte.
Ni orangée, ni jaune, ni rouge, ses couleurs étaient fanées.
Si je voulais qu'il parte, je devais l'accepter.
La main fendue vers la fleur, j'ai dit:
" Merci, justement ce dont j'ai besoin ".
Au lieu de déposer la fleur dans ma main, il l'a tenue en l'air sans raison ou dessein.
C'est alors que j'ai remarqué pour la première fois que le garçon
à la fleur ne pouvait pas la voir : il était aveugle.
J'ai entendu ma voix frémissante et des larmes ont coulé de mes yeux,
en le remerciant d'avoir choisi ce qu'il y avait de mieux.
Il a répondu " De rien ", il souriait et est retourné à ses jeux sans savoir
qu'il avait transformé ma peine en jour radieux.
Je me suis demandé comment il avait pu apercevoir
une femme sous un vieux saule, en plein apitoiement.
Comment avait-il senti ma détresse complaisante ?
Sans doute était-il béni de voir la vérité avec les yeux du cœur.
Par les yeux d'une enfant aveugle, j'ai enfin pu voir que c'était moi,
et non le monde, qui broyais du noir.
Parce que j'avais si souvent moi-même ignoré la beauté,
j'ai juré de voir la beauté dans la vie et d'apprécier
chaque seconde qui me serait donnée.
J'ai porté la fleur fanée à mon nez et j'ai senti le parfum d'une
magnifique rose. J'ai souri en voyant ce jeune garçon,
une mauvaise herbe dans la main,
s'apprêter à changer la vie d'un vieil homme sans soupçons.
Auteur : Cheryl L. Costello-Forshey
Invité- Invité
Re: Recueil de belles histoires
"Parce que j'avais si souvent moi-même ignoré la beauté, j'ai juré de voir la beauté dans la vie et d'apprécier
chaque seconde qui me serait donnée."
... No comment...
chaque seconde qui me serait donnée."
... No comment...
Invité- Invité
La fenêtre
La fenêtre
Un jeune couple venait de s’installer dans un nouveau quartier.
Le lendemain matin, au moment où le couple prenait le petit déjeuner, la femme aperçut leur voisine qui étendait son linge.
"Quel linge sale! dit elle. Elle ne sait pas laver. Peut-être a-t-elle besoin d’un nouveau savon pour mieux faire sa lessive".
Son mari regarda la scène mais garda le silence. C’était le même commentaire chaque fois que la voisine séchait son linge.
Après un mois, la femme fut surprise de voir un matin que le linge de sa voisine était bien propre et elle dit à son mari :
"Regarde! Elle a enfin appris à laver son linge maintenant. Qui le lui a enseigné ?"
Le mari répondit: "Personne, je me suis levé tôt ce matin et j’ai lavé les vitres de notre maison !“
Moralité: Parfois tout dépend de la propreté de la fenêtre à travers laquelle nous observons les faits.
Avant de critiquer, il faudrait peut-être vérifier d’abord la qualité de notre regard.
Alors, nous pourrions voir avec clarté, la limpidité du cœur des autres.
Un jeune couple venait de s’installer dans un nouveau quartier.
Le lendemain matin, au moment où le couple prenait le petit déjeuner, la femme aperçut leur voisine qui étendait son linge.
"Quel linge sale! dit elle. Elle ne sait pas laver. Peut-être a-t-elle besoin d’un nouveau savon pour mieux faire sa lessive".
Son mari regarda la scène mais garda le silence. C’était le même commentaire chaque fois que la voisine séchait son linge.
Après un mois, la femme fut surprise de voir un matin que le linge de sa voisine était bien propre et elle dit à son mari :
"Regarde! Elle a enfin appris à laver son linge maintenant. Qui le lui a enseigné ?"
Le mari répondit: "Personne, je me suis levé tôt ce matin et j’ai lavé les vitres de notre maison !“
Moralité: Parfois tout dépend de la propreté de la fenêtre à travers laquelle nous observons les faits.
Avant de critiquer, il faudrait peut-être vérifier d’abord la qualité de notre regard.
Alors, nous pourrions voir avec clarté, la limpidité du cœur des autres.
Invité- Invité
La petite grenouille
La petite grenouille
Il était une fois une course de grenouilles.
L’objectif était d’arriver au haut d’une grande tour.
Beaucoup de gens se rassemblèrent
pour les voir et les encourager.
Et la course commença …
En fait les gens ne croyaient pas possible que
les grenouilles atteignent la cime.
Et toutes les phrases que l’on entendit furent :
« … Impossible !
Elles n’y arriveront jamais … ! »
Les grenouilles commencèrent peu à peu
à se décourager.
Toutes, sauf une qui continua à grimper … .
Et les gens continuèrent :
« Vraiment pas la peine !!!
Elles n’y arriveront jamais … !!! »
Et les grenouilles s’avouaient vaincues
sauf une qui continuait de grimper
envers et contre tout.
A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui,
seule et au prix d’un énorme effort, atteignit la cime … .
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir
comment elle y était arrivée.
L’une d’entre elles s’approcha
pour lui demander comment elle avait réussi l’épreuve … .
Et elle découvrit …
… qu’elle était sourde !
N’écoutez donc pas les personnes qui ont
l’habitude d’être négatives.
Car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur.
Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous
entendez ou que vous lisez !
Soyez toujours POSITIF !
Soyez toujours sourd quand quelqu'un vous dit
que vous ne pouvez réaliser vos rêves !
Auteur inconnu
Il était une fois une course de grenouilles.
L’objectif était d’arriver au haut d’une grande tour.
Beaucoup de gens se rassemblèrent
pour les voir et les encourager.
Et la course commença …
En fait les gens ne croyaient pas possible que
les grenouilles atteignent la cime.
Et toutes les phrases que l’on entendit furent :
« … Impossible !
Elles n’y arriveront jamais … ! »
Les grenouilles commencèrent peu à peu
à se décourager.
Toutes, sauf une qui continua à grimper … .
Et les gens continuèrent :
« Vraiment pas la peine !!!
Elles n’y arriveront jamais … !!! »
Et les grenouilles s’avouaient vaincues
sauf une qui continuait de grimper
envers et contre tout.
A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui,
seule et au prix d’un énorme effort, atteignit la cime … .
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir
comment elle y était arrivée.
L’une d’entre elles s’approcha
pour lui demander comment elle avait réussi l’épreuve … .
Et elle découvrit …
… qu’elle était sourde !
N’écoutez donc pas les personnes qui ont
l’habitude d’être négatives.
Car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur.
Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous
entendez ou que vous lisez !
Soyez toujours POSITIF !
Soyez toujours sourd quand quelqu'un vous dit
que vous ne pouvez réaliser vos rêves !
Auteur inconnu
Invité- Invité
Le grain de riz
Le grain de riz
Un pauvre homme vivait en mendiant et un jour il voit un roi passer près de lui, entouré d'une très riche cour.
"C'est ma chance" se dit-il "le roi va être généreux.
Les rois sont toujours généreux avec les pauvres."
Il s'approche du cortège royal et demande l'aumône au roi.
Celui-ci le regarde et lui demande :
"Et toi, que vas-tu me donner?"
Bien déçu, le pauvre homme sort de sa besace un paquet de riz, choisit un grain et le tend au roi.
Et le roi s'en va.
Le soir, l'homme ouvre son paquet de riz et qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre qu'il a maintenant un grain de riz… en or.
"Que n'ai-je pas été plus généreux ! Pourquoi ne lui ai-je pas donné tout mon riz !"
Un pauvre homme vivait en mendiant et un jour il voit un roi passer près de lui, entouré d'une très riche cour.
"C'est ma chance" se dit-il "le roi va être généreux.
Les rois sont toujours généreux avec les pauvres."
Il s'approche du cortège royal et demande l'aumône au roi.
Celui-ci le regarde et lui demande :
"Et toi, que vas-tu me donner?"
Bien déçu, le pauvre homme sort de sa besace un paquet de riz, choisit un grain et le tend au roi.
Et le roi s'en va.
Le soir, l'homme ouvre son paquet de riz et qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre qu'il a maintenant un grain de riz… en or.
"Que n'ai-je pas été plus généreux ! Pourquoi ne lui ai-je pas donné tout mon riz !"
Invité- Invité
L'arbre à soucis
L'arbre à soucis
Un jour, j'ai retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange.
Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l'âme, et pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux pick-up refusait de démarrer, je le reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet.
Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta brièvement à un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci de ses mains.
Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
Lorsqu'il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt.
« C'est mon arbre à soucis, » me répondit-il.
« Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain, ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants.
Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison.
Et puis, je les reprends le matin ».
« Ce qu'il y a de plus drôle », il sourit, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés.
Auteur inconnu
Invité- Invité
La légende de l'arc-en-ciel
La légende de l'arc-en-ciel
Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée !
Elles se vantaient, à haute-voix, chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle s’enfla de plus en plus.
Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre. La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer.
Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.
La pluie prit la parole :
«Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est le grand esprit qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, uniques et différentes ?
Il aime chacune d’entre vous, il a besoin de vous toutes. Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain…»
Ainsi, chaque fois que le grand esprit envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons nous devrions nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité.
Légende amérindienne
Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée !
Elles se vantaient, à haute-voix, chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle s’enfla de plus en plus.
Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre. La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer.
Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.
La pluie prit la parole :
«Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est le grand esprit qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, uniques et différentes ?
Il aime chacune d’entre vous, il a besoin de vous toutes. Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain…»
Ainsi, chaque fois que le grand esprit envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons nous devrions nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité.
Légende amérindienne
Invité- Invité
La blessure
La blessure
Il était une fois un garçon avec un sale caractère. Son père lui donna un sachet de clous
et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin
chaque fois qu'il perdrait patience et/ou se disputerait avec quelqu'un.
Le premier jour il en planta 37 dans la barrière. Les semaines
suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la
barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c'était plus facile
de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.
Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n'avait planté aucun clou.
Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour
où il n'aurait pas perdu patience. Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père
qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière.
Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
"Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière.
Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis
quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.
Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours
une blessure. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera.
Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique.
Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t'encouragent.
Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent
et t'ouvrent leur coeur. Montre à tes amis combien tu les aimes".
Auteur inconnu
Il était une fois un garçon avec un sale caractère. Son père lui donna un sachet de clous
et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin
chaque fois qu'il perdrait patience et/ou se disputerait avec quelqu'un.
Le premier jour il en planta 37 dans la barrière. Les semaines
suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la
barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c'était plus facile
de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.
Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n'avait planté aucun clou.
Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour
où il n'aurait pas perdu patience. Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père
qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière.
Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
"Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière.
Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis
quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.
Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours
une blessure. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera.
Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique.
Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t'encouragent.
Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent
et t'ouvrent leur coeur. Montre à tes amis combien tu les aimes".
Auteur inconnu
Invité- Invité
Page 3 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Sujets similaires
» Mon dernier recueil,
» Histoires courtes
» Histoires de trains *
» Histoires de romans !
» Les belles vacances...
» Histoires courtes
» Histoires de trains *
» Histoires de romans !
» Les belles vacances...
Page 3 sur 9
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum